La Vérité Indubitable

cartésien, hyperbolique et volontaire du Discours de la méthode, rien ne le pousse à agir ainsi. On peut dire que le doute est à la fois une méthode et un art technique, et également le critère de la volonté. Sera vrai ce qui est indubitable. Les deux critères de la vérité chez Descartes : clarté et distinction. La clarté va vers l’évidence intuitive, et la distinction vers ce qui a été étable de manière précise. Les phénoménologues et notamment Husserl reprennent ces critères cartésiens. Husserl appelle

Sujet n°1 : Toute la vérité est-elle vérifiable ? La notion de "vérité" reste propre à l'homme puisque créée pour lui et comprise par lui. Elle est un pilier essentiel de notre vie : lorsque nous attendons que le feu passe au vert pour démarrer la voiture, que nous écoutons les explications d’un professionnel,... Elle est si liée à nous même que cela nous semble évident et que nous ne voyons pas l’intérêt de bien la définir. Pourtant parce qu’elle est nécessaire à la vie que nous menons et au

socratique est en fait un questionnement par « qu’est ce que c’est ? » sur toutes les choses qui existent sur la Terre. Le doute Cartésien est en un principe qui est à la recherche de la vérité. Son but n'est pas de relativiser la connaissance qu'on a du monde, mais de lui donner des fondements solides et indubitables. Ensuite l’esprit scientifique aide l’homme à être libre de penser car les sciences refusent toute irrationalité tel quelle soit, et elle refuse aussi tout se qui est familier. La science

Enjeu : Penser les relations entre vérité et évidence. L’évidence comme critère possible du vrai ? - Analyse critique du sujet (l’évidence, tout comme la lumière, peut éclairer, mais aussi éblouir et aveugler), distinction entre fausses et vraies évidences, le vrai et le vraisemblable, caractère « paradoxal » de la vérité (suppose nécessairement une rupture avec la doxa). Doute, évidence et vérité chez DESCARTES 1/ Raison, vérité et évidence dans le Discours de la Méthode : • « Le bon

sa folie et prendre ses délires pour des réalités. Le doute devient ici hyperbolique: Descartes doute  absolument   de   tout.   Il   en   vient   même   à   douter   des   vérités   mathématiques.   Car   après   tout,   ne  pourrait­on pas imaginer un « vilain génie », un dieu trompeur qui aurait créé tout ce que je crois  être indubitable, tout ce que je crois être vrai, seulement pour me tromper? Cependant, Descartes  remarque que ce dieu devra bien exercer sa tromperie sur quelque chose, sur moi précisément

chose qui semblait acquis et certain afin d’entamer une réflexion. - doute sceptique : décision de douter de tout et toujours. Il est radical, universel, permanent et définitif et repose sur la thèse de l’impossibilité d’accéder à la moindre vérité. Antithèse de l’attitude dogmatique. Cf. Pyrrhon, philosophe grec du 4ème siècle avant JC, figure majeure du scepticisme antique, qui préconise, pour atteindre l’ataraxie (tranquillité de l’âme) et la sagesse, la suspension du jugement (« épochè »)

fort incertaines, tout de même que si elles étaient indubitables, ainsi qu'il a été dit ci-dessus; mais, parce qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensai qu'il fallait que je fisse tout le contraire, et que je rejetasse, comme absolument faux, tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute afin de voir s'il ne resterait point, après cela, quelque chose en ma créance, qui fût entièrement indubitable. Ainsi, à cause que nos sens nous trompent quelquefois

quelque chose qui semblait acquis et certain afin d'entamer une réflexion. - doute sceptique : décision de douter de tout et toujours. Il est radical, universel, permanent et définitif et repose sur la thèse de l'impossibilité d'accéder à la moindre vérité. Antithèse de l'attitude dogmatique. Cf. Pyrrhon, philosophe grec du 4ème siècle avant JC, figure majeure du scepticisme antique, qui préconise, pour atteindre l'ataraxie (tranquillité de l'âme) et la sagesse, la suspension du jugement (« épochè »)

proche d’une vérité. Mais l’idée vraie 1+1=2 n’est-elle qu’une idée consensuelle ? Un résultat mathématique ne paraît pas devoir faire l’objet d’une discussion. En fait peut-on penser que la discussion est source de vérité ? La vérité ne semble-t-elle pas se définir comme ce qui est indiscutable ? La discussion d’un énoncé paraît cependant nécessaire pour vérifier s’il est ou non indiscutable. La discussion permet de relever les erreurs ce qui à l’évidence peut rapprocher de la vérité. II. La démonstration

Aimer la vérité, est-ce chercher des certitudes ? Corrigé Introduction L’amour de la vérité semble partagé par la plupart des hommes. Qu’il s’agisse de trouver les preuves nécessaires à l’établissement d’une vérité pratique (preuves d’un fait historique, de l’existence de sentiments, preuves d’un crime) ou de penser la cohérence et la validité d’une vérité théorique (vérités scientifiques ou philosophiques), il est nécessaire de progresser dans la connaissance en s’appuyant sur des critères