Laïcité

1881 - la Ligue de l’enseignement s’organise en fédération sous le titre de « Ligue française pour l’enseignement ». Jean Macé en est élu président 16 juin 1881 - loi sur la gratuité de l’enseignement 28 mars 1882 - loi sur l’obligation de la laïcité 1883 - déclaration de Waldeck Rousseau, Ministre de l’intérieur : « L’Association ne m’apparaît pas comme ,une concession de l’ordre politique ; elle m’apparaît comme l’exercice naturel, primordial, libre, de l’activité humaine » 21 mars 1884

étroitement à la République. Ils impriment leur marque sur la notion d’« esprit républicain ». Cette conception est étroitement associée aux notions universelles de défense des droits de l’homme et de l’opprimé (devant la raison d’État), de justice, de laïcité, de respect des droits de la nation souveraine exprimés par le parlement. Cette philosophie de la République marque en profondeur toute la génération des hommes politiques qui ont vécu l’Affaire et ont conduit les destinées de la IIIe République jusque

l'homme et du citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. » La loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, élément clé de la laïcité française, introduit la notion de « culte » qui désigne la pratique associée à une croyance au sens large. L'État s'interdit de définir ce qu'est ou n'est pas une religion ou une croyance. Son article 1 stipule que « la République assure la liberté

premier à se constituer est le Parti républicain, radical et radical-socialiste. Il prend et conserve un rôle central dans la vie politique française entre 1901 et 1914. Partisans d'une République pure et dure, les radicaux militent en faveur de la laïcité et d'une France de petits propriétaires. Ils sont le pivot de tous les gouvernements jusqu'en 1940. En 1899, Pierre Waldeck-Rousseau allie radicaux et socialistes pour former le « Bloc des gauches ». • La politique anticléricale des radicaux aboutit

Quelques uns se mettent aussi à rêver qu’entre autres « libertés religieuses »,... le mariage civil (il n’en existe pas d’autre dans le pays) entre homme et femme de confessions différentes, soit enfin possible.  Tout laisse supposer toutefois que la laïcité qui nourrit la Tunisie depuis des lustres, à travers ses élites et la quasi-totalité de sa classe dite moyenne, la mettra à l’abri de tout excès religieux.  Ce qui n’est pas encore le cas en Egypte. D’autant que son armée, au contraire de la tunisienne

jours, les sociétés modernes ont moins besoin de rites de transition spectaculaires. Toutefois, ils participent encore à l’affirmation de l’identité d’un individu, préservant, par cette reconnaissance collective, la cohésion sociale. Dès lors, la laïcité entend s’affirmer comme une communauté d’êtres humains, porteuse de valeurs capables d’aider à construire positivement une existence humaine. Il est normal qu’elle permette, à celles et ceux qui le souhaitent, le rappel solennel de ces valeurs à tous

syndical (abolition de la loi Le Chapelier), mais excluant les congrégations religieuses 3 laïcisation et scolarisation (la République n'a pas de doctrine officielle) - lois Jules Ferry sur l'enseignement primaire : obligation, gratuité et laïcité (1881- 1882) - loi Camille Sée sur l'enseignement secondaire des jeunes filles - laïcisation de l'enseignement supérieur - loi Naquet sur le divorce (1884) - autorisation du travail le dimanche (1880) - Gambetta : «Le

fonctionnels et non des contraintes extérieures. Le développement de l’état garantit le desserrement de la pression des groupes locaux de la tradition et de la proximité, plus généralement de la tutelle de l’église. Pour Durkheim l’état produit la laïcité : séparation de l’église et de l’état et neutralité de l’état vis-à-vis des religions. Selon Durkheim, l’état permet la laïcisation de la société. C’est un combat contre l’église et le développement de l’école républicaine. Enfin pour lui les fonctionnaires

destination de tous les instituteurs français dans le but de les guider dans l'application nouvelle de leurs fonctions depuis la promulgation de la loi du 28 mars 1882. Cette loi rend l'enseignement obligatoire de 6 à 13 ans et établie également la laïcité de cette instruction. Elle fait suite à la loi du 16 juin 1881 qui rend l'enseignement primaire public gratuit. Jules Ferry rédige cette lettre le jour même où il quitte son poste de Ministre de l'Instruction publique et adresse alors aux instituteurs

modernisme soumet des textes sacrés à la critique. Ce nouveau courant se développe aussi bien au sein du catholicisme qu'au sein du protestantisme. Il sera condamné par le pape Pie X en 1907. Par ailleurs, au XIXe, les Églises font face aux défis de la laïcité et de l'anticléricalisme. En France, la IIIe République vote la loi de Séparation des Églises et de l'État en décembre 1905. Malgré tout, les catholiques continuent de se rallier à la République. De plus, au XXe, un autre défi politique attend les