Laid

......................................... Bonsoir - ce crapaud-là c’est moi. Tristan Corbière, Les Amours jaunes, 1873 Éléments d’introduction et contexte : Corbière : - poète méconnu du 19ème siècle - entre romantisme et symbolisme - laid, tuberculeux ⋄ autodérision comme masque - pas eu de succès de son vivant à l’inverse de son père - « Poètes Maudits » Les amours jaunes : - unique recueil, aucun succès « Le crapaud » : - connotations de laideur Construction du texte :

Le second terme, encore plus dévalorisant, s'atténue néanmoins au fil du passage où le protagoniste devient "ce pauvre monstre" (ligne 21).  b) L'héroïne L'attitude de l'héroïne se traduit par une remarque naïve : "vous ne me paraissez plus si laid" (lignes 5 et 6). Elle ajoutera plus loin, en l'absence de la Bête : "C'est bien dommage qu'elle soit si laide" (ligne 26). Même galant, même respectueux, le monstre est mis à l'écart et il n'est pas question d'oublier ses tares physiques. Cette mise

cheveux normalement clairs et bien coiffés, il décrit des « cheveux argent mignonnement retors », les dents blanches sont ici des « dents d’ébènes » donc noires, pourries, cariées, c’est donc une antithèse. Les tétons sont « digne de ce corps » qui est laid, ils ne sont donc pas mis en valeurs, la femme a de fortes cuisses et jambes, ses ongles sont « dorez » ce qui implique qu’ils sont jaunes et malpropres. Tout ceci est accentué par les nombreux points d’exclamations qui montrent une opposition entre

dérange : il met l’homme face à ses contradictions, à ses actes, est révélateur des consciences, fait émerger des vérités qui blessent : cf art engagé (risques encourus par les artistes) - questionnement sur l’Art et le Beau : l’art peut-il représenter le laid, le grotesque, l’immoral ?

poète est un être à part (« je » l’isole de l’humanité, femme verbes futur lui verbes passé composé et présent donc il est un être > comparable à Dieu) Force de la poésie : créer beauté avec laideur Conclusion Volonté de choquer Il transforme laid en beau Elargissement RONSARD. Il conseil à la femme de profiter du temps

fontaine s'approprie l'héroïne du mythe de Narcisse. Le possessif " notre " nous montre que l'auteur ce donne le droit de modifié son personnage héroïque. Le vers 11 montre que le héros de la Fontaine est l'opposé du héros du mythe. Celui de LF est laid et fuit les miroirs. Son héros ne supporte pas les miroirs car ils prouvent l'erreur de celui ci. " tant de miroirs ". Dans cette fable , les miroirs, malgré leur multiplicité, disent au personnage une et unique vérité, sa laideur, et pourtant il

laideur et du regard du monde sur lui, il est malheureux «  […] étonnement et de tristesse » Malgré que ce soit son apparence qui rende malheureux Quasimodo on n’a l’impression que c’est l’inverse qui se produit, quasimodo est triste et est donc laid «  toute sa personne était une grimace » cette phrase nous donne l’impression que la souffrance de quasimodo crée la grimace de son corps . Cela se voit aussi par «  ces dents […] comme les créneaux d’une forteresse », le mot forteresse nous fait

siècle. Baudelaire est le premier à avoir valorisé cette forme nouvelle d’écriture. *Les Fleurs du mal : Ce titre est un **oxymore* qui réunit deux mots opposés. Les fleurs évoquent la beauté, la fraîcheur alors que le mal évoque quelque chose de laid, soit la méchanceté, soit la souffrance. Baudelaire explique dans la préface qu’il a voulu « extraire la beauté du mal », c’est-à-dire qu’il part de la laideur pour en faire quelque chose de beau grâce à la musicalité de ses vers. L’exemple le plus

«Pourriture» (V12). «Et le ciel regardait» (V16) le spectateur et le ciel regarde la carcasse il y a donc une personnification. Le second hémistiche «carcasse superbe» met l'accent sur l’allitération en [S] pour approfondir l'oxymore et transfigurer le laid en beau. La rime anti-sémantique «épanouir» (V17) «évanouir» (V19) compare la carcasse à une fleur. «Monde» (V31) ainsi est désignée la Charogne elle passe d'un corps à un monde à elle seule. «Ébauche» (V37) «toile» (V38) «artiste» (V38) prouve que

torse ; épaules / hanche), la démarche, la poitrine, l’habillement. - 3e § : Description des manies et des tics : description des gestes familiers, réflexion sur la description. Quelle image l’auteur donne-t-il de lui ? Est-ce qu’on l’imagine beau ou laid ? Il emploie des adj péjoratifs (« bossué », l. 6 ; « fâcheuse », l. 10 ; « maigres », « velues », l. 11) ou des adjectifs dont la valeur négative est renforcée par la présence d’un adverbe (« des veines exagérément saillantes », l. 7 = adv d’intensité)