Laid

Quasimodo. Victor Hugo décrit son visage comme une sorte d’imperfection. Le monstre est exclu de la société. Ce qui domine dans le texte de Victor Hugo est l’intolérance de la foule lorsqu’elle insulte Quasimodo en lui disant qu’il est « aussi méchant que laid ». La société rejette le monstre à cause de sa difformité physique. De même Eléphant Man demande à ce qu’on le considère comme un homme, qu’on l’accepte tel qu’il est. Or la société le considère comme un animal, on évoque ses pulsions. De plus le

Baudelaire ? I- La poésie « poétique » La poésie est un discours hors de la réalité, hors du temps. A- Le refus de la réalité � L'art gratuit. Théophile Gautier : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature ». Il s'agit donc de transformer la réalité en un bel objet qui n'a aucune utilité sociale ou humanitaire. « L'art est utile

charogne de «carcasse superbe». (l. 13). Cette affirmation sans équivoque prouve que le personnage porte une attention spéciale à la laideur, comme si celle-ci était d’une certaine façon intéressante. En utilisant le mot «charogne», il exprime la côté laid, mais aussi, en utilisant l’adjectif «superbe», le beau côté. Cet oxymore crée un effet de rapprochement entre la laideur et la beauté de la chose. De plus, l’auteur décrit la dame en décomposition de «femme lubrique, Brûlante et suant les poisons»

le pauvre diable avait des surnoms à choisir. -Gare les femmes grosses (6) ! criaient les écoliers. - Ou qui ont envie de l'être, reprenait Joannes. Les femmes en effet se cachaient le visage. - Oh! le vilain singe, disait l'une.- Aussi méchant que laid, reprenait une autre.- C'est le diable, ajoutait une troisième. Victor HUGO, Notre-Dame de Paris, Livre 1, chapitre V, Editions Gallimard Folio,1831. (1) tétraèdre : à quatre faces. (2) surtout: manteau. (3) mi-parti : partagé en deux. (4) campaniles:

L’art s’adresse aussi bien à nos sens qu’aux autres facultés, on ne se contente pas seulement d’écouter, de toucher, nous établissons d’autres relations que les relations sensibles avec l’art. L’art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, les choses pénibles, épouvantables… L’art embellie la vie, on a coutume de dire que le propre de l’art c’est de parler aux sens, susciter des émotions, du plaisir, enfin bref des sensations. Mais soutenir cette thèse c’est lui accorder une vue

connaisseur. Célèbre la beauté de la laideur apparente (= Les Fleurs du Mal) car il compare à la ligne 18 et 19 « un œil impartial » à l’œil de l’artiste peintre qualifié de connaisseur (ligne 19) il est donc capable (ligne 20 et 21) de trouver l’enfant laid et pauvre, BEAU. A travers les mots « répugnante patine » (ligne 20), Baudelaire se moque des bourgeois, satire. Ligne 22 : On voit bien la position de l’auteur : il critique les bourgeois qui sont responsables du clivage social. Car si ils donnent

les « nuages » masquent tout point de repère. Les autres sens de Cosette essaient de relayer la vue, mais les bruits sont effrayants (« les buissons [...] sifflaient »), les sensations tactiles désagréables (« ronces », « griffes »). 2. Un monde laid et monstrueux perçu par une enfant Les comparaisons dessinent un monde de laideur : les « buissons » sont « difformes », la « rougeur » de Jupiter « horrible ». Violence et douleur y règnent (« griffes », « proies », « épouvante » ; Jupiter est

trouve pas sa place dans la société, que personne n'écoute, ni ne regarde malgré ses efforts pour attirer l'attention. Le narrateur et avec lui l'auteur observe sans bien vaillance le personnage sans relief qui prend place dans la liste des hommes laid de la littérature (quaimodo, Franqquestein). Ce passage renvoi aussi à la société contemporaine qui accorde un prix élevé à la conformité des apparences. En ce sens, Tisserand est bien l'incarnation des perdants face aux normes de réussites sociales

incliné sur sa belle A l'air d'un moribond caressant son tombeau. » V17 a 20. En conclusion , ce poème est bâti sur l'incertitude, l'ambiguïté, la contradiction et le paradoxe. Pourtant les concepts habituels de bien et de mal, de beau et de laid sont inappropriés pour définir la Beauté . Beauté qui se définit progressivement par approximations, comparaisons pour devenir un appel vers l'infini : l'idéal, et un désir d'échapper à l'ennui et à la laideur de l'existence : le spleen . Ce poème

nourrisson. « On ne peut pas dire qu’une mère ou un père préfèrera un enfant plus beau que ses frères et sœurs, explique Jean-François Amadieu. En revanche, les études ont prouvé que les activités seront différentes selon que l’enfant est beau ou laid. Par exemple, une mère jouera beaucoup avec son nourrisson s’il est beau, tandis qu’elle focalisera sur les apprentissages s’il est disgracieux. Et parce qu’elle sait qu’il risque de se heurter, plus tard, aux regards des autres, elle s’en occupera