Laisse Moi Nerval

procéder à une mise en forme esthétique, littéraire ou poétique, des données oniriques. Sans même remonter au romantisme allemand du début du XIXème siècle et à son exaltation de la nuit, du côté ténébreux de l’univers, on pourrait songer à Gérard de Nerval pour qui « le rêve est une seconde vie »[3], ou bien, plus proches de Proust, ses contemporains presque, aux Surréalistes, qui puisèrent dans l’univers des rêves une partie de leur inspiration même. Mais, chez Proust, dans la Recherche du Temps perdu

et au spleen. Ce n’est pas le siècle le plus facile pour les hommes de Lettre et les penseurs. Le principe du mécénat a disparu. Beaucoup d’écrivains ont un mode de vie instable du au manque d’argent. Certains comme Théophile Gautier ou Gérard de Nerval décident d’écrire aussi des articles pour des journaux. Ils seront à maintes reprises critiqués pour avoir « vendu leur liberté littéraire ». Le poète du XIXe siècle relaye la religion en incarnant une nouvelle instance sacrée. L'écrivain est à la

nous devons voir. Don Carlos, le roi libertin, devient un monarque magnanime et tolérant ; Ruy Gomes, lui, ne devient pas meilleur, au contraire, il est la part sombre de nous-mêmes, celle irréductible du ressentiment et de la vengeance qui ne nous laisse que l’amertume de notre condition… Je crois qu’il faut toucher la dimension poétique, obscure de cette œuvre. Elle réside à beaucoup d’endroits et en particulier dans les portraits des personnages. L’un des axes majeurs est dans la force, la lourdeur

devons voir. Don Carlos, le roi libertin, devient un monarque magnanime et tolérant ; Ruy Gomes, lui, ne devient pas meilleur, au contraire, il est la part sombre de nous-mêmes, celle irréductible du ressentiment et de la vengeance qui ne nous laisse que l’amertume de notre condition… Je crois qu’il faut toucher la dimension poétique, obscure de cette œuvre. Elle réside à beaucoup d’endroits et en particulier dans les portraits des personnages. L’un des axes majeurs est dans la force, la lourdeur

« mal du siècle » c'est-à-dire une tristesse inexpliquée. « Je suis né trop tard dans un monde trop vieux. » « LES POETES HERMETIQUES » Comme Stéphane Mallarmé ou Gérard de Nerval. C'est une poésie très abstraite et intellectuelle qui exige que l'on connaisse certains codes (Cobale/Kobbale). Par exemple pour Gérard de Nerval, il faut connaître les sciences occultes et donc de bien connaître les tarots. Le but de ces poètes est très ambitieux: c'est de peindre non pas la chose mais l'effet qu'elle

Allemagne qu'à l'étranger et sera une source d'inspiration pour d'innombrables artistes : Nerval, Andersen, Schumann, Offenbach, Théophile Gautier, Tchaïkovski...  Heinrich Heine, Livre des chants, 1827, Cerf L'oeuvre lyrique du dernier des romantiques allemands. Parmi les poèmes qui composent le recueil, la célèbre "Lorelei", inspirée de la légende de "la fée du Rhin" - que chanteront à leur tour Nerval et Apollinaire -, assise sur son rocher et dont la chevelure d'or et le chant mélodieux envoûtent

il l'oppose avec un idéal. Il y déclare son sentiment de solitude, par exemple dans son poème L'Albatros où il se compare au "prince des nuées", qui est "éxilé sur le sol au milieu des huées". L'un des plus grands poètes mélancoliques , Gérard de Nerval, partageait dans ses poèmes sa tristesse; il écrivait, dans son oeuvre Les Chimères en 1854, " le soleil noir de la mélancholie". Jacques Delille qualifia cette mélancolie comme consolatrice, il en fit même l'éloge. Du Bellay exprimait, dans Les Regrets

mouvement caractérisé par la mélancolie, la tristesse, la mal du siècle, la banalité de la vie et tous ceux qui peut y faire référence. A Aimée d'Alton Déesse aux yeux d'azur, aux épaules d'albâtre, Belle muse païenne au sourire adoré,  Viens, laisse-moi presser de ma lèvre idolâtre  Ton front qui resplendit sous un pampre doré. Vois-tu ce vert sentier qui mène à la colline ?  Là, je t'embrasserai sous le clair firmament, Et de la tiède nuit la lueur argentine  Sur tes contours divins flottera

père, d'autre part la sévérité et l'incompréhension de sa mère face à sa vocation poétique peuvent aussi être vécues sur le mode de l'abandon. De plus, le choix de la figure du Petit-Poucet montre que Rimbaud attend une reconnaissance, il cherche à laisser une trace par l'écriture, comme le héros légendaire qui sème des cailloux pour garder la mémoire de son chemin. 2. Un voyage pédestre On trouve dans la première strophe la répétition du verbe « allais », sans que ce verbe reçoive un complément

solitude, la nature, le mal du siècle, les sentiments religieux, le passé, la passion et l'engagement politique. A sa tête il y a V.Hugo qui a écrit en outre Hernani, Les châtiments et Les contemplations, puis viennent Théophile Gauthier, Gérard de Nerval, A.Dumas avec notamment Les trois mousquetaires, Alfred de Vigny et enfin Alphonse de Lamartine avec Méditations poétiques. VI. Le réalisme et le naturalisme (1850-1885) : Le réalisme et le naturalisme sont deux mouvements importants de la