Lamartine La Foi

lui-même trouvera toujours mille raisons d’être malheureux. » [André Maurois] 165. « Comment définir la méditation ? Comme la sagesse à la recherche de la sagesse. » [Shunryu Suzuki] 166. « Un grand peuple sans âme est une vaste foule. » [Alphonse de Lamartine] 167. « Les gens bornés aiment le mouvement, il n’y a que les hommes exercés à la méditation qui aiment le silence et le repos. » [Antoine Rivarol] 168. « Couvent. Lieu de recueillement pour les femmes qui aspirent à méditer dans la paix sur le vice

émotions collectives de l'humanité. Soumis à une sévère discipline de la forme et indifférent au suffrage de la foule, l'artiste trouve sa récompense dans la contemplation du beau. Leconte de Lisle Après 1850, le romantisme vient d'échouer avec Lamartine, que suivra Hugo, dans la conquête du pouvoir. En réaction contre lui, la bourgeoisie a suscité un art qui se réclame du " bon sens ", rase la prose et moralise. Émile Augier, François Ponsard, Joseph Autra sont les têtes de file de cette école qui

fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. "Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal. " La Fourmi n'est pas prêteuse : C'est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. - Vous chantiez ? j'en

apparentée au poète, lui qui, parlant cyniquement de ses ascendants, nota dans “Fusées” (XVIII) : «Mes ancêtres, idiots et maniaques, dans des appartements solennels, tous victimes de terribles passions»? Il n'est d'ailleurs pas nécessaire de donner foi à celle boutade pour saisir le sens aristocratique et décadent de l'allégorie du Roi, qui reste avant tout le plus délicat des camaïeux. Les vers 3, 7, 14 el 15, construits sur une inversion, n'évitent pas quelque monolonie de style. SPLEEN ( LXXVIII

découd. Elle évoquait la chère nuit d'Août Où son aveu bas et lent me fit roi. Moi, j'adorais ce retour qui m'absout. J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi ! ENVOI Princesse elle est, sans doute, à l'autre bout Du monde où règne et persiste ma foi. Amen, alors, puisqu'à mes dam et coût, J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi. Biographie : Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Il se veut l’héritier de Baudelaire et des Parnassiens

Présentation des Contemplations Ce recueil contient 156 poèmes, rassemblés en 6 livres. Il parle du souvenir, de l'amour, du deuil, de la joie mais aussi de la mort, et dans quelques poèmes, il aborde une certaine foi mystique, un lien spécial avec Dieu. C'est un hommage à sa fille Léopoldine. Il paraît en 1856 mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830, la plupart ayants été écrits entre 1841 et 1855. Il s'organise en deux parties, décomposées

thème : il est un climat, le climat de la société de tout un siècle, né sous le signe de la Révolution, grandi dans le prestige de Napoléon [...], appelé par les curiosités de l’exotisme, tourmenté par une crise religieuse et morale, qui le cahote de la foi au désespoir, de l’individualisme le plus passionné aux plus larges aspirations humaines (P. Moreau, préface de Musique et littérature sous la monarchie de Juillet, par J.-M. Bailbé). Cette manière de sentir, ce climat, c’est d’abord un malaise existentiel

aussi rompt avec elle, avec sa foi dans la capacité du poète d’accéder immédiatement au sacré.  Pour les romantiques (influencés par l’illuminisme*), le poète est celui qui révèle l’unité invisible du monde derrière la multiplicité des éléments sensibles (diffractés par les sciences) parce qu’il a accès à la langue sacrée de la nature, à son symbolisme * Contre-courant des Lumières, qui en détourne la métaphore pour substituer à la lumière de la raison (et à sa foi dans la capacité des sciences à

la fatalité des maladies (signe de malédiction dans une société archaïque), qu’on peut « prolonger la vie » (comme le rêvait Descartes) au lieu de se résigner à l’hypothétique vie éternelle après la mort. La foi aveugle dans les pouvoirs de Dieu est remplacée progressivement par la foi éclairée dans les pouvoirs de la Science. Cette idée révolutionnaire que l’avenir remédiera aux calamités humaines, démontrée dans le domaine scientifique, contamine tous les autres secteurs. Prenons un exemple

font part à l’expression d’un désir d’appartenance à l’aristocratie. Au XIXe siècle, le fait d’être écrivain n’est pas un statut social, n’est pas un métier. Victor Hugo va s’efforcer d’obtenir ce statut, veut se mettre sur un pied d’égalité avec Lamartine, De Vigny, etc. Hugo est on ne peut plus bourgeois par son père qui n’avait, à part ce titre d’empire, pour noblesse, que des ascendants bourgeois. Les parents Hugo réapparaissent très souvent dans l’oeuvre d’Hugo (mythologie familiale). La figure