Langage Du Corps Au Théâtre

patrie poétique cesse de chanter aux oreilles du poète. À la cour romaine, le poète ne lit plus sur les corps que les règles articulées d’un code. Ce langage est celui de l’hypocrisie capable de faire tous les mensonges et de contrefaire toute sincérité. Ce n’est plus l’italien des poèmes de l’Arioste que Du Bellay admirait tant, mais l’italien des intrigues ponti- ficales, l’introduction du théâtre dans la vie sociale. Au contraire de la parole des courtisans où la subjectivité maximale, celle du

2-Une scène de farce : (Atmosphère/tonalité , registre) -par le langage : comique lié au langage du corps, considéré comme bas : « Cornegidouille, merdre »; aux blasphèmes, impossibles chez un roi qui représente Dieu sur terre ; comique des redondances, hyperboles. -par le comique de situation, engendré par la vitesse d’enchaînement des actions : un paysan annonce l’arrivée imminente d’Ubu, et Ubu défonce la porte à la fin de sa phrase. Le ramassage des « finances » se fait aussitôt après un dialogue

un personnage aux multiples facettes a) Clov, le pion d'une partie d'échec? b)Le maître de cérémonie: organisation de l'espace scénique 2)Peut-on parler d'une comédie pour Fin de Partie? I. Une comédie a) Le langage: jeux de mots, répétitions comiques (leitmotivs), langage familier, incohérence des propos b) Les personnages: -Clov automate, jeu scénique (escabeau, lunette), clown LE FOU -Hamm roi de pacotille, autoritarisme (tour du monde, centre), clown

La pièce a été rapprochée du théâtre de l'absurde, selon la définition de Martin Esslin, mais Beckett a toujours nié l'appartenance à un quelconque groupe littéraire. Procédé et composition de la pièce Le discours est sans ordre logique apparent, répétitif et percé de silences ; la plupart des répliques peuvent sembler sans intérêt pour comprendre l'évolution de la pièce. Il faut dire que le dialogue, chez Beckett, n'a pas la même fonction que dans le théâtre classique: il n'est souvent au

* Avec Ionesco, appartiennent au théâtre de l'absurde, → Parallèle avec Camus et le classicisme. *Deux auteurs transforment radicalement le théâtre: ->Refus des traditionnel ->Pas de genre ni de registre ->Pas de découpage en actes ->Conteste la notion d'action ou de réalisme. ->Objectif de déstabilisation ->Refus de la psychologie et du symbole *X dérision et révolte devant la société bourgeoise et tradition humaine, * Langage incohérent parfois: c'est qu'il

nous coupent le souffle, et le corps devient véritable objet de rébellion et d'expression. L'excès de haine et de reproches: - la violence verbale Dans chacune des trois œuvres, la violence est omniprésente. Elle apparaît sous diverses formes, et notamment à travers les insultes et les reproches. Le lecteur est surpris de ce langage vulgaire utilisé, ce qui permet par conséquent aux auteurs de l'interpeler, de lui montrer la force et la faiblesse du langage. La violence permet également de

en tant que moteur de la creation theatrale est nee d'une fascination pour le mouvement et du desir d'ampliier a Lextreme cette sensation propre au theatre, c'est-a-dire Leffet de presence. Quete d'un theatre base uniquement sur la rencontre des corps, celui du spectateur avec celui de Facteur, d'une expeience de la pure presence, depouilee de la volonte de representer, d'etre un referent du reel

toilette de femme, nous les retrouverons un peu plus tard : des corps vivants les rempliront pour une tragique journée. Mais on n'est pas encore à ce rêve dans un rêve, à cette illusion dans L'ILLUSION. Avant que les images de la vie paraissent, pourquoi soudain ces objets de merveille, ces artifices, ces instruments et ces accessoires de la parade scénique? Est-ce le théâtre de la vie qui est ainsi annoncé? Ou bien la vie du théâtre? Qui joue ici, l'acteur ou l'homme? Et que projette-t-on : le

... Chapitre 1 : Pièce de théâtre Pièce de théâtre : Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux. Confrontation des deux critiques Les deux critiques sont en accords sur l’aspect de la mise en scène plus particulièrement sur le fait que Visniec ne parle jamais de la mort directement. La mort est montrée par un tas de cadavre se trouvant sur le sol de la scène dans le fond de la pièce. Ces corps ne sont jamais immobile mais toujours en mouvement

Grèce antique, le théâtre était un art destiné à être regardé par un public. D’ailleurs le mot "théâtre" vient du verbe grec theatron (en passant par le latintheatrum) qui désigne l'action de voir. D'autres mots faisant partie du lexique dramatique renvoie directement à cette même étymologie : "spectacle" (qui se donne à voir), "représentation" (à la vue), et tout ce qui ressort du vocabulaire de l'illusion comme le trompe-l’œil. L'époque classique visait l'illusion mimétique du théâtre, une représentation