Laquais

l'État que pour se montrer digne d'aimer la reine d'Espagne. Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l'amour, est prisonnière d'une livrée de valet et d'un maître attaché à perdre la réputation de la reine en lui donnant « son laquais pour amant ». Acte I - Don Salluste Un salon dans le palais du roi à Madrid. Don Salluste de Bazan médite sur la disgrâce qu'il subit. Il vient d’être exilé de la cour, par la reine d'Espagne, car il a eu un enfant avec une des suivantes et qu'il

jeunesse (Acte I, scène 1). Elle reproche à Elmire les nombreuses visites qu'elle reçoit et qui nuisent selon elle à sa réputation: « Tout ce tracas qui suit les gens que vous hantez, Ses carrosses sans cesse à la porte plantés, Et de tant de laquais le bruyant assemblage Font un éclat fâcheux dans tout le voisinage. »(v. 85-86). Il n’y a pas de développement de son caractère. Elle ne vient sur scène que deux fois. Elmire est la seconde femme d’Orgon. Elle est une femme charmante et honnête

opulence, se trouve être la sœur de Turcaret lui-même et reconnaît la femme de ce dernier dans une fausse comtesse en quête d’aventures ; un marquis libertin, client de l’usure et courtisan de la fortune de l’usurier, reconnaît dans celui-ci un ancien laquais de son père et retrouve au doigt de sa maîtresse sa propre bague qu’il a mise en gage chez le traitant. Toute cette fortune échafaudée sur le vice avec tant d’audace croule à la fin, mais sans étouffer la friponnerie sous ses ruines. Frontin prend

luire les boutons de cuivre de leurs capotes à demi pliées, retombant du siège, le cocher et le valet de pied avec leur livrée bleu sombre, leurs culottes mastic et leurs gilets rayés noir et jaune, se tenaient raides, graves et patients, comme des laquais de bonne maison qu’un embarras de voiture ne parvient pas à fâcher. Leurs chapeaux, ornés d'une cocarde noire, avaient une grande dignité. Seuls, les chevaux, un superbe attelas bai2, soufflaient d'impatience. « Tiens, dit Maxime, Laure d'Aurigny

une impression réaliste. De plus les observations du poète montre bien la vitesse de la vie quotidienne (ex : « il entend tout en meme temps » v 21 , 22 ), diversités des bruits , des métiers : champ lexical du métier: « serrurier », « maçon », « laquais », « paveur », « couvreur »., les autres corps de métiers sont qualifié par un pluriel pour insister sur le nombre b. expérience des embarras de la ville par le poète « chez moi , je … » poète qui parle de sa propre expérience répétition

porte son nom, est le plus drôle. En effet, Don César appartient à la comédie, non seulement par le langage familier qu'il utilise, mais aussi par ses aventures et son comportement (il fréquente des brigands, est vendu à des pirates, enivre un laquais et pénètre par la cheminée dans une maison inconnue). Sa tenue vestimentaire est amusante car elle contraste avec celle des nobles superbement parés : il porte « un manteau déguenillé », « un pourpoint usé, déchiré et rapiécé » ou bien

| |Le parfum est employé sur les linges, dans les coffres, il est irrespirable : «ce sont d’abord les coffres saturés de poudre afin que le linge en garde| |une trace durable » ; « les spectateurs suffoquent lors que les laquais déballent….en 1649, les coffres de la reine »  | |Le parfum a des vertus thérapeutiques : « ce sont les bonnets médicamenteux », pour Locatelli « l’odeur ne protège t-elle pas le corps ? »… »elle | |chasse la

ans): premiers métiers Il entre au service d’une certaine Mme Basile – dont il tombe naturellement amoureux. Il tente de la séduire en tombant à ses genoux, mais une servante survient, le mari est prévenu et il perd sa place. Il est employé comme laquais par la comtesse de Vercellis, qui meurt d’un cancer peu après. C’est au cours de ce service qu’il commet une faute qui va hanter son œuvre jusqu’aux Rêveries d’un promeneur solitaire. Il dérobe à sa maîtresse un ruban. Soupçonné, il accuse du forfait

HugoL’exposition la plus «classique» est celle de Ruy Blas: en effet, elle respecte l’illusion théâtrale, l’action s’engage dès l’entrée en scène des personnages au lever de rideau. Ruy Blas, le héros éponyme est nommé au premier vers mais, surprise, c’est un laquais qui apparaît, le temps d’obéir aux ordres de Salluste et qui disparaît aussitôt : « Ruy Blas, fermez la porte, − ouvrez cette fenêtre. » Ruy Blas obéit puis... il sort... » Le statut paradoxal du héros, réduit à n’être qu’une utilité dans la scène

Rousseau est né à Genève, Suisse en juin 1712. Sa mère meurt à sa naissance ; il est donc élevé par son père, puis par un pasteur genevois, jusqu’à ce qu’il soit recueilli par Mme de Warens à Annecy (Rousseau a alors seize ans). Il a d’abord été laquais chez un comte, puis musicien et secrétaire d’ambassade à Venise. Il s’installe à Paris en 1742. Là, il présente une méthode de notation musicale qu’il a inventée, sans succès. Il fréquente le milieu littéraire et rencontre notamment Diderot, Condillac