Laquais

crépitait dans une cheminée monumentale. Toute la cour était présente : barons, marquis et ducs, plus imposants les uns que les autres, et leurs épouses toujours élégantes. Il y avait même Madame de Maintenon, parée de ses plus beaux bijoux. Les laquais se comptaient par centaines, affairés comme des abeilles dans une ruche. L’un d’eux, portant plusieurs plats d’argent, remarqua près de l’âtre un invité au regard triste. Il s’approcha de lui, lui proposant quelques mets raffinés, et il reconnut le

son plus grand plaisir, à se laisser emporter dans des déguisements, des raisonnements douteux, des gesticulations qui l’entraînent par terre. A deux reprises, à l’acte II, quand il reçoit le soufflet destiné à Pierrot, et à l’acte IV, quand les laquais jouent à lui retirer son assiette, il est la cible du comique. On trouve également du burlesque dans la cohabitation des genres et des visions du monde, dans la réécriture de motifs héroïques, tel le naufrage, dans un patois de fantaisie, dans l’éloge

un des soldats y entra, et l’homme resta à la porte, gardé par l’autre soldat. Une voiture était arrêtée devant la porte de la caserne. C’était une berline armoriée3 portant aux lanternes une couronne ducale4, attelée de deux chevaux gris, deux laquais en guêtres derrière. Les glaces étaient levées, mais on distinguait l’intérieur tapissé de damas bouton d’or5. Le regard de l’homme fixé sur cette voiture attira le mien. Il y avait dans la voiture une femme en chapeau rose, en robe de velours noir

rapportera à son maître tout le mal que les gens disent de lui et en récoltera des coups de bâtons. LA FLÈCHE Valet de Cléante. Il méprise Harpagon et se moque de lui. DAME CLAUDE Servante d’Harpagon BRINDAVOINE Laquais d’Harpagon LA MERLUCHE Laquais d’Harpagon III- AXES DE LECTURE DE L’ŒUVRE L’amour contrarié, thème comique récurrent Molière a souvent recours au thème de l’amour contrarié entre deux jeunes gens, souvent confrontés à une figure autoritaire plus âgée

avant que les plats soient servis. « Monsieur, je voulais voir si votre cuisinier n’avait pas trop mis de sel ou de poivre. » « Tâtez de cela, voilà qui est le meilleur du monde » _ Sganarelle se fait retirer ses plats par les laquais « Mon assiette, mon assiette ! Tout doux » « …que vous êtes habile à donner des assiettes nettes… » ( Il est représenté comme un bouffon. Le représentant de Dieu, de la foi est donc symbolisé par le ridicule, le comique. ( Faiblesse

défigurait leur visage, et ils auraient tué quiconque les eût contredits. Oui, je les ai vus ces convulsionnaires, je les ai vus tendre leurs membres et écumer. Ils criaient: Il faut du sang. Ils sont parvenus à faire assassiner leur roi par un laquais, et ils ont fini par ne crier que contre les philosophes. Ce sont presque toujours les fripons qui conduisent les fanatiques, et qui mettent le poignard entre leurs mains; ils ressemblent à ce Vieux de la montagne qui faisait, dit-on, goûter les

entrée silencieuse, par une entrée dérobée (passage secret (vers 50)). Don Salluste monopolise la parole, c’est comme s’il était presque seul. Vers 1 : « fermez la porte », il donne un ordre. On se rend tout de suite compte que Ruy Blas est le laquais. Nous pouvons de plus voir l’autorité de Don Salluste (vers 46 « tu pars avec moi », vers 52 « Ruy Blas soyez là », vers 53 « voyez-vous… »). Il a des hommes sous son bras, sous son service. Don Salluste ordonne à Gudiel de partir avec lui (« tu pars

entrer d'abord ! J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler personne ; mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. M. DIMANCHE : Monsieur, je vous suis fort obligé. DON JUAN, parlant à ses laquais : Parbleu ! Coquins, je vous apprendrai à laisser M. Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens. M. DIMANCHE : Monsieur, cela n'est rien. DON JUAN : Comment ? Vous dire que je n'y suis pas, à M. Dimanche, au meilleur de mes

d'abord par une critique sociale. En effet Pascal critique cette société hiérarchisée où nous devons le respect aux Grands par rapport à leur condition sociale. Il critique les règles qui lui imposent de respecter quelqu'un parce qu'il a « quatre laquais » et qui lui n'en a pas. Toutefois on doit s'y soumettre sinon l'autre nous punirait ou nous imposerait les respect par la force. Il dénonce également au fragment 41 la société d'apparence. En effet il critique les juges, les avocats, les médecins

classique. * Une scène tragique : – Mort de Ruy Blas – Fatalité : le destin inévitable de Ruy Blas est la mort « J'aurais agi de même ». – L'amour impossible et detructeur (« cet amour m'a perdu », différence de statut social « Que ce pauvre laquais bénisse cette reine »). * Certains éléments relèvent du mélodrame (drame populaire caractérisé par le pathétique, le sentimentalisme et des situations invraisemblables) : la fiole de poison posée sur la table, déclamation désespérée de Ruy Blas