Le Balcon Baudelaire

douloureuse de la finitude et de l’absence (p. 29) : Les amants les colombes qui se dégagent L’eau qui est la sœur publique Des jasmins de la cantharide Les grandes voix de l’air et du feuillage Rappelle-toi tous ces sommets Un balcon tremble dans l’eau et mille oiseaux succèdent Si le bonheur est un parfait cavalier Toutes les raisons de la Mésopotamie Endormiront mon amie Elle eut un rêve c’est difficile d’expliquer C’est une sinécure persane Elle rattache les

Texte C : Extrait du chapitre 2 (livre IV, t. XII) des Misérables de Victor Hugo (pp. 263264). Texte D : Extrait du chapitre VI de L’Assommoir d’Émile Zola (pp. 264-265). Texte E : Poème Enivrez-vous, extrait des Petits Poèmes en prose de Charles Baudelaire (p. 265). Document : L’Ivresse de Polichinelle de Joseph Faverot (p. 266). Objet(s) d’étude et niveau(x) Le théâtre : genres et registres (le comique et le tragique) (Seconde). Le théâtre : texte et représentation (Première). Compléments aux travaux

être,  comme le dit Baudelaire, délivré des liens de la  pesanteur  et  à  goûter  la  volupté des  lieux  hauts.  (il se lève  et  se  met  face  à  la  fenêtre, lui  tournant le  dos)  Si  au  moins je croyais, comme tous ces lâches, en l’immortalité de l’âme,  j’aurais  la  consolation de me  dire  qu’une  fois mort je  ne  serai  qu’esprit, enfin, libéré de ce  fardeau qu’est le corps. Me détacher du sol, déployer mes ailes et voler, tel l‘albatros…    ELLE  … de Baudelaire. Vos ailes de géant vous empêchent­elles de marcher 

vocabulaire du théâtre p. 438 (ES/S et Techno) p. 558 (L/ES/S) A   Le verbe « monter » est prononcé par Roxane, puis par Cyrano ; ces didascalies internes, auxquelles s’ajoutent les didascalies qui font référence au balcon sur lequel se tient Roxane, signalent que Cyrano et Christian sont sous le balcon. Cyrano, à quatre reprises, répète ce verbe à l’impératif, auquel il ajoute, à la quatrième injonction, une invective : « monte donc, animal ! » : par là, il révèle son impatience devant les hésitations de

l’espace. (1957) [1961] 17 dans son beau livre : Poésie et profondeur, écrit entre autres, deux études, l'une sur Baudelaire, l'autre sur Verlaine. Baudelaire est mis en relief, précisément parce que, dit-il, son œuvre « nous concerne ». D'une étude à l'autre, la différence de ton est grande. Verlaine ne reçoit pas l'adhésion phénoménologique totale, à la différence de Baudelaire. Et c'est toujours ainsi ; dans certaines lectures qui vont à fond de sympathie, dans l'expression même nous sommes

et spirituelle. On connaît, grâce à leur Correspondance éditée chez Corti par les soins de Pierre Grotzer, la dédicace inscrite par Poulet dans l’exemplaire de son livre qu’il envoie d’Edimbourg à Marcel Raymond le 10 mai 1949 : « parce que « De Baudelaire au surréalisme » est le modèle que j’ai eu sans cesse présent à l’esprit en écrivant ceci » (85). Sa gratitude, Poulet ne se lassera pas de la répéter, avec insistance, presque obstination, en conférant à l’apport de Marcel Raymond une importance

inspirée par la divinité puis une expérience aux limites de la mystique. Historien est qui sait cela. Mais comment ne pas constater quelques évidences ? Et, par exemple, qu’Homère, ou Dante le médiéval, ou Ronsard le renaissant, ou Keats puis Baudelaire ou même Paul Valéry n’ont jamais cessé d’être tenus dès le premier jour pour semblablement et spécifiquement des poètes, en dépit des différences de leurs projets ou de leurs regards sur le monde ? On les rapproche, instinctivement, pour une raison

poète s'adresse à tour de rôle à quatre destinataires différentes. Les couleurs utilisées pour les individualiser (bleu, blond, noir, roux) évoquent les cheveux. Seul "bleu" paraît insolite dans ce rôle, mais on se rappelle le "cheveux bleus" de Baudelaire (dans son poème La Chevelure) et Rimbaud utilise fréquemment le bleu et le noir comme de quasi synonymes ("j'écartai du ciel l'azur, qui est du noir" dans Alchimie du verbe; le "sommeil bleu", dans Les Premières Communions; "la Dryade aux cheveux

Essais critiques comme « le théâtre moins le texte » C’est à partir de cela que doit s’articuler la réflexion sur un théâtre authentique, qui s’éloigne de plus en plus de tout autre genre littéraire. Barthes souligne ainsi, dans « Le théâtre de Baudelaire », que les schémas que le poète nous a laissé de ces tentatives de création dramatique ne satisfont pas au genre théâtral, puisqu’ils essaient toujours se justifier eux-mêmes, de se donner sens par les artifices de lumière et de ce qui pourrait

agace ». ____________________________________________________________ _____________________ En 1870, un nouveau professeur de rhétorique arriva au collège, Georges Izambard, qui avait vingt et un ans, qui était poète à ses heures, féru de Baudelaire et des poètes parnassiens. Il prit Arthur Rimbaud en affection, lui ouvrit sa bibliothèque et lui fit découvrir notamment Rabelais, Hugo, Banville, encouragea ses essais poétiques qui révélaient une étonnante faculté d’assimilation, une extrême