Le Banquet Chrétien

nécessairement celui du bien, d’après ce que nous sommes convenus, s’il est vrai que l’amour a pour objet la possession éternelle du bien. De cette argumentation, il ressort que l’amour a nécessairement pour objet aussi l’immortalité. Platon, Le Banquet, 206e – 207a Cette conception explique non seulement que les mères se sacrifient pour leurs petits, mais aussi le désir de gloire et le désir de création intellectuelle et artistique : Diotime : [C]hez les êtres humains en tout cas, si tu prends

parce qu’il donna lieu à une violente polémique entre chrétiens et païens. Ensuite, les populations « barbares » qui envahissent l’empire sont en fait des groupes (peu nombreux) que les Romains avaient déjà engagé pour défendre l’empire de l’extérieur et viennent s’y réfugier. Derrière l’image traditionnelle laissée par les sources romaines, ces « barbares » offrent un visage très différents : ils parlent généralement latin, sont déjà chrétiens, et leurs chefs sont largement intégrés dans la hiérarchie

perdu. Comment interpréter cette première idée, que le désir nous fait perdre l’étoile de vue, ou cette autre idée, que tout désir est au fond désir de retrouver l’étoile perdue ? La première idée renverrait peut-être à l’assimilation (par exemple chrétienne) du désir à la tentation, qui est risque de perdre le lien avec ce qui nous est essentiel. La deuxième jetterait par exemple un éclairage inédit sur le poème célèbre de Nerval (El Desdichado) : Je suis le Ténébreux, le Veuf, l’Inconsolé, Le Prince

entre autres dans le sacrement de réconciliation. C’est Tertullien2 qui a donné au terme de sacramentum son sens chrétien, en particulier à l’eucharistie (Sacramentum eucharistiae ou sacramentum panis et vini), et au baptême. Celui-ci constitue en effet pour lui le modèle de la sacramentalité. N’est-il pas le sacrementserment de la foi jurée (sacramentum fidei) par lequel le chrétien se voue à la sacratio en cas d’infidélité? La première remarque importance est que les nombre de sacrements sont non

d’autres questions à chaque question qu’il se pose malgré lui le catholique pratiquant a beau essayer de répondre que la question n’est pas là… la question est là… la question continue d’être en question et remet tout en question devinette chrétienne Aimez-vous les uns les autres Couci couça c’est la réponse il a répondu malgré lui le catholique pratiquant et il a honte quelle drôle de maladie la honte et comme ça rend laid il pleure… il voudrait aimer tout le monde (qu’il dit) il ne

demander dans quelle mesure les éléments ‘hors dialogue’ se prêtent à induire une instance clairement séparée des personnages et susceptible de régir les rapports qui se tissent entre eux. Examinons brièvement la scène d’ouverture et la scène du Banquet pour montrer quelle est la fonction des didascalies qui précèdent chacune des scènes et de celles qui ponctuent les tours de parole. Au début de « Un coin de rue » (sc. 1) on trouve une description du lieu, des bâtiments et du mobilier (pour la terrasse

Seuilly. Quand ils sont attaqués, les moines de l'abbaye réunis en chapitre font une belle procession et de belles litanies. Il se réfugie dans le rituel de la religion catholique pour répondre à l'agression ; c'est tout à fait conforme aux habitudes chrétiennes, mais pas très efficace sur un plan pragmatique. Frère Jean des Entommeures se saisit du bâton de la croix pour défendre la récolte des raisins menacé de destruction. La préoccupation majeure de frère Jean porte sur les vendanges : si elles ne se

cette course était la + longue de l’Antiquité. Course difficile donc entrainement, le Pharaon assiste à ces entrainements au camp militaire de Bia. Il pouvait s’entrainer avec eux et juger les capacités physiques des coureurs. Les stèles relatent des banquets et des remises de prix. · Les sports aquatiques. Egypte = gigantesques oasis fluvial avec canaux et irrigation. Aucune trace de compétition de natation, mais on sait que le « savoir nager » était une marque de culture. Elle semble avoir été

LE BANQUET Tous les Dialogues de Platon dans la même collection ALCIBIADE, traduction de Chantal Marbœuf et Jean-François Pradeau. APOLOGIE DE SOCRATE, CRITON, traduction de Luc Brisson. LE BANQUET, traduction de Luc Brisson. CHARMIDE. LYSIS, traduction de Louis-André Dorion. CRATYLE, traduction de Catherine Dalimier. EUTHYDÈME, traduction de Monique Canto-Sperber. GORGIAS, traduction de Monique Canto-Sperber. HIPPIAS MAJEUR, HIPPIAS MINEUR, traductions de Francesco Fronterotta

montre d’une grande cruauté, recommandant par exemple au chapitre 27 aux petits moinillons d’égorger les blessés au lieu de les soigner (ils obéissent sans protester) et au chapitre 44 il achève tous ceux qui le supplient sans montrer aucune charité chrétienne. Que penser de ce comique ? Sans doute que Rabelais ne veut pas nier la violence de la guerre, ni la prouesse, le courage dont fait preuve Frère Jean. Mais il s’agit par le comique de montrer que l’essentiel n’est pas là. Rabelais s’amuse à rendre