Le Bataillon du ciel

RECUEIL DE POESIES Umberto Boccioni: Carica Dei Lancieri Arthur Rimbaud 1854-1891: Le mal Tandis que les crachats rouges de la mitrailleSifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ;Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,Croulent les bataillons en masse dans le feu ; Tandis qu’une folie épouvantable broieEt fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ;- Pauvres morts ! dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie,Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !… - Il est un Dieu, qui

destinée des êtres. S’ils sont attirés par le plaisir, le luxe, les jeux de hasard, la drogue et les excès de toutes sortes, leur destinée est toute tracée : la déchéance, la ruine, peut-être même la prison. Tandis que ceux qui ont besoin de se lier au Ciel, de se dévouer aux autres, de progresser sur le chemin de la paix et de la lumière, là aussi, c’est clair : même s’ils rencontrent des obstacles sur leur chemin, ils se dirigent vers la joie, la plénitude. Chaque besoin, chaque souhait nous met donc

semblaient ne pas devoir s’épuiser ; toujours, au coude du chemin, se montraient de nouvelles masses noires, dont les chants enflaient de plus en plus la grande voix de cette tempête humaine. 5 Quand les derniers bataillons apparurent, il y eut un éclat assourdissant. La Marseillaise emplit le ciel, comme soufflée par des bouches géantes dans de monstrueuses trompettes qui la jetaient, vibrante, avec des sécheresses de cuivre, à tous les coins de la vallée. Et la campagne endormie s’éveilla en sursaut

‐ la charogne, point de focalisation : le verbe « voir » (v. 1) ; « le ciel regardait » (v. 13) font  de la charogne le centre des regards.  2.2. Le réalisme de la description  ‐ termes crus référant à la charogne : « pourriture » (v. 9) ;  « carcasse » (v. 13) ; « corps »  (v. 23) ; « squelette » (v. 35)  ‐termes « médicaux »  : « poisons, exhalaisons, putride »  ‐  images  repoussantes :  « d’où  sortaient  de  noirs  bataillons /  de  larves » ;  « chienne  inquiète…épiant le moment de reprendre au squelette/Le morceau qu’elle avait lâché » 

semblaient ne pas devoir s’épuiser ; toujours, au coude du chemin, se montraient de nouvelles masses noires, dont les chants enflaient de plus en plus la grande voix de cette tempête humaine. Quand les derniers bataillons apparurent, il y eut un éclat assourdissant. La Marseillaise emplit le ciel, comme soufflée par des bouches géantes dans de monstrueuses trompettes qui la jetaient, vibrante, avec des sécheresses de cuivre, à tous les coins de la vallée. Et la campagne endormie s’éveilla en sursaut

Paroles des chants du CD de la promotion CBA d’Aussaguel de Lasbordes Corniche Brutionne ( avec la Flotte Brutionne ) 1. La ballade de naguèreAmis, venez contempler la flammeQuand doucement s’en va le jourElle nous dit les vieilles bataillesEt les héros des anciens jours.Les amours perdues, les légendesLes soupirs des grands troubadours,Les pleurs versés dessus les cendresDes espoirs enfuis sans retour.Résonnent encore là-bas dans la plaineLes

maternité (sentiments ambivalents de Baudelaire vis-à-vis des femmes et surtout de sa mère) ❖ La mort est rendue violente par la vie qui se dégage d’elle ; elle semble ainsi menaçante : grouillement des vers et des mouches (« les noirs bataillons »), que les verbes à l’imparfait(« bourdonnaient » « sortaient » « coulaient » « s’élançaient » « en pétillant » « vivait ») mettent en mouvement. Elle est vivante « comme une fleur » qui s’épanouit. Cette comparaison est violente par son caractère

la même murailleLe petit-fils avec l’aïeul, et l’aïeul raille,Et l’enfant blond et frais s’écrie en riant : Feu ! […] Victor Hugo, 1872 8 Tableau représentant bien le carnage de la guerre franco-prussienne. Nous pouvons ainsi voir les bataillons d’hommes formant un tas fumant. Ce tableau se déroule également à l’intérieur d’une ville où des innocents sont tués et où les mères pleurent leurs détresses à leur Dieu. 9 Arthur Rimbaud est un poète français né le 20 octobre 1854 et

borde l'Aisne. Le 30, elle enfonce le front ennemi à Coucy-le-Château. Le 2 septembre, le 162e RI s'empare du plateau de Crouy tandis que la Légion étrangère (RMLE) prend les ruines de Terny-Sorny, faisant 500 prisonniers. Les jours suivants, le bataillon de fusiliers-marins s'empare du Moulin de Laffaux. Du 14 au 28, l'armée Mangin reprend le secteur Pinon-la Malmaison. Le 30 septembre, la 5e armée passe la Vesle, reprend le massif de Saint-Thierry puis Berry-au-Bac. Les Italiens du 2e CAI du

la quatrième phrase sert à exprimer la verticalité des sources face à l’horizontalité temporelle. Le champ lexical (bâtir, roc, ciment armé) est mis à l’épreuve par un vocabulaire relatif au domaine de la météorologie (vent, souffler, trombe, eau, ciel). Le choc qui s’en suit est fortement marqué par des assonances en « r » (roc, armé, trombes, rien pourra ébranler) et des allitérations en [ã] et [õ] (on, maison, ciment, vent, trombes, tomber, ébranler). L’anagramme qu’entretiennent les termes trombes