Le Beau Est Il Inutile

tirés de la littérature et de la peinture. Jean Cocteau écrit dans le rappel à l'ordre« Il y a un utile et un inutile en art. La majorité du public ne ressent pas cela, envisageant l'art comme une distraction. » Il dénonce le fait suivant : Pour la plupart des gens l'art ne sert qu'a divertir. Or pendant longtemps l'art avait pour vocation de plaire. Mais surtout il devait peindre le beau. A ce sujet Boileau écrit dans son Art Poétique, au chant III « Il n'est point de serpent ni de monstres odieux

Giraudoux, Electre Acte II, scène 8 CLYTEMNESTRE:"Oui, je le haïssais...à...voilà le plus beau !" Electre pousse Clytemnestre dans ces derniers retranchements afin de lui extorquer des aveux. On note auparavant, une scène similaire dans laquelle, sur le mode parodique, Agathe révélait à son mari le président qu’elle le trompait avec Egisthe. Il y a une parallèle entre les scènes qui développeront, sur le mode « vaudeville » le même thème de trahison. Electre de Giraudoux ne représente pas

l’œuvre d’art à cette finalité, n’est-ce pas au fond la réduire à n’être qu’un « divertissement » au sens de B. Pascal, à savoir un moyen de calmer l’angoisse devant les vérités de l’existence, une sorte de trompe-la-mort esthétique, par le moyen du beau, ce que le travail, la guerre ou d’autres formes d’ivresse peuvent aussi réaliser ? Telle n’est pas la conception de beaucoup d’artistes et d’amateurs d’art. 2. Comment l’art pourrait-il déterminer ce qui doit plaire ? a) L’expérience

Art signifie technique et procédé technique. C'est le sens ancien que l'on retrouve par exemple dans l'expression : « Les règles de l'art ». (cf cours technique) Art signifie activité de création engendrant des œuvres dont la finalité est le beau en art classique et tout à fait autre chose en art contemporain. Dès lors la question de l'art renvoie au moins à deux éléments. D'une part il s'agit de déterminer ce que signifie créer. D'autre part il s'agit de préciser ce que l'on entends par la

conte comme l’utilisation de superlatifs et comparatifs qui participent à une simplification de la compréhension au premier degré, comme « le plus beau des châteaux », « la meilleure des baronnes possibles », « le plus grand baron ». On observe aussi une profusion des adjectifs mélioratifs, donnant au texte un aspect naïf, comme « admirablement, meilleur, beau, mieux, bien… ». Enfin, trait de caractère principal du conte, cet extrait est descriptif, à la troisième personne, et est raconté par un narrateur

de pouvoir défendre leur avis, ils avaient leurs arguments. Le PDG de l’entreprise présenta les deux hommes, le but de ce débat etc… puis laissa place aux deux interlocuteurs. Joe commença : - L’argent mes amis ! Les voyages, le luxe, rien de plus beau qui puisse vous arrivez, tout ce que vous désirez vous pouvez l’avoir en un claquement de doigts, vous pourrez être où vous le voulez… dit Joe - Nous n’avons pas du tout le même avis à ce que je constate, répliqua Rocky, pour moi ça serait l’amour

qu'un être raisonnable sensiblement affecté puisse ne pas être indifférent à ce qui n'est lié ni au plaisir, ni à la morale, ni à la connaissance? C'est donc à l'analyse du plaisir esthétique : dire ceci est beau. Il faut donc que l'homme soit capable de gratuité, de liberté. Quand je dis c'est beau, j'en appelle à la liberté de chaque être raisonnable sensiblement affecté qui peut éprouvé une satisfaction dans le libre exercice de sa sensibilité et de son entendement. Si nous sommes sensibles à la beauté

Pourquoi l’art existe il ? L’art peut être inutile, ne pas être lié à un besoin. Ex : tableau, musique, statue => pas d’usage pratique, que des œuvres d’art. Questionne la création et la liberté. La liberté parce que je m’affranchis de l’utile donc d’une fin déterminée à l’avance (d’un but) et des normes esthétiques fixées (canon). L’art peut avoir des canons (idéal d’harmonie différent à chaque époque), il produit une idée du beau mais ce n’est pas une représentation mécanique. On ne peut

politique et le rang dans la société, notamment avec La Parure,, «  Le ministre la remarqua ». puis avec La Curée, « Presque tout le Corps législatif était là, et, à la façon dont les députés regardaient la jeune femme, le ministre se promettait un beau succès, le lendemain, dans la question délicate des emprunts de la Ville de Paris. ». L'attirance des autres et l'amour se traduit aussi dans le luxe, dans La Parure « Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom, cherchaient à être présentés

langoureux vertige!Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige; Valse mélancolique et langoureux vertige! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige, Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige! Le soleil