Le Beau Et Le Laid

ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de

boitement de l'infirme (vers 12). Ces oppositions sont soulignées par des antithèses : - " roi " (vers 6) ? " maladroit " et " honteux " (vers 6) ; - le " voyageur ailé " (vers 9) ? "gauche " et " veule " (vers 9) ; - " naguère si beau " (vers 10) ? " comique " et " laid " (vers 10) de plus, ici, la rime intérieure croisée associe encore à l'idée de l'albatros celle d'un animal ayant perdu son rang et son titre de " roi " ; - " infirme " ? " volait " (vers 12). B- Le jeu sur les sonorités ---- Les

quatrième strophe qui impose au lecteur l'interprétation voulue par l'auteur. On se prend alors à relire le poème en connaissance de cause et on perçoit la vision du poète de son environnement : agressif ("Archer", "Huées"), diffamatoire ("Comique et laid", "se rit"), exclusif ("Empêchent de marcher", "Infirme"). Au contraire l'albatros-poète est magnifié ("Vaste oiseau des mer", "Rois de l'azur"). Baudelaire établi à travers ce poème deux univers distincts. Il inclu des mots ou périphrases accentuant

afin d’aller vers le Surhomme. L’homme est la source du beau. A travers le beau, l’homme fait son propre éloge et se glorifie. Pour Nietzsche, la première vérité esthétique (pour lui, les valeurs sont les seuls vraies valeurs esthétiques) est la suivante : « Rien n’est beau, il n’y a que l’homme qui soit beau : sur cette naïveté repose toute esthétique, c’est sa première vérité. Ajoutons-y dès l’abord la deuxième : rien n’est laid si ce n’est l’homme qui dégénère ». En référence à l’homme

Baudelaire expose sa lente descente aux enfers tout en explorant un monde tiraillé entre des visions très partagées, notamment dans la section « Spleen et Idéal ». Il pose des questions axiologiques autour du bien et du mal, et esthétiques, le beau et le laid. Le poème « alchimie de la douleur » appartient justement à cette section « spleen et idéal ». [3] Dans ce poème en octosyllabes, il décrit son désespoir et dévoile sa vision mortifère du monde qui l’entoure. Le poème est marqué par des contrastes

que l'horreur et le sang, soit le mal personnifié. Car si la beauté est le bon et l'agréable, alors les représentations de carnage sont le mal et le désagréable, c'est du moins ce que pense Platon dans le Banquet ; de même que pour lui, ce qui est beau est souvent associé au juste. Or il existe de nombreuse peintures considérés comme des œuvres d'arts, notamment sur les exploits de Napoléons en 1815. Les batailles Napoléoniennes représentent, comme leur nom l'indique les batailles que Napoléon à

souhaite aboutir. (Citation « Admettons que les distinctions… celle-ci consite ».) Clairement, Schmitt entend définir le politique par une dichotomie, indépendante des autres distinctions fondamentales qui existe déjà : le bien et le mal, le beau et le laid, l’utile ou le nuisible etc… Toutefois, il

cette façon, Épiphane tolère bien le fait d’être laid. Citation: «C’est un tel privilège [de pouvoir parler de la beauté] que je ne regrette pas mon sort.» (lignes 18-19) IS2: À l’opposé, le narrateur de «La guitare» souffre beaucoup de son physique et il souhaiterait pouvoir y échapper. Citation: «Dans mes rêves, […] j’étais tantôt un grand danseur, tantôt un pianiste célèbre, parfois un écrivain à la mode, mais toujours grand et toujours beau.» (lignes 29-33) Paragraphe

contingence, ni bien ni mal, tout est ce qui doit être. Donc en fait, il n’y a pas de manque, pas de privation possible donc pas de valeurs. Tout est là. Il n’y a ni bien ni mal, ni beau ni laid. C’est le monde de Galilée. C’est l’ordre du fonctionnement (machines à laver qui tournent). Dans un tel monde, il n’y a pas de beau, pas de laid, pas de mal et donc pas de désordre. * Ce qui va remplacer les valeurs, ce sont les préférences donc des valeurs de plaisirs. Aucun être ne poursuit une fin, tout fonctionne

enjambement=grandeur;étendue Élévation du poète, liberté dans de l'oiseau les cieux. Liberté perdue. Vaste oiseau des mers. Hypallage. envergure Grandes ailes blanches Couleurs. onomastique Pureté de l'oiseau Alba=blanc en latin. Si beau/comique et laid ailé/ et laid gauche et veule infirme qui volait Jeux d'antithèses Différents des avions rigides adverbe d'intensité caractère ridicule du poète jeu de sonorité opposition avec les périphrases majestueuses. Boitant, hantant, piteusement, Sonorité