Le Bonheur Dans Le Rouge Et Le Noir De Stendhal

l’adjectif "romantique" était apparu dès l’âge classique pour concurrencer l’adjectif "romanesque", il ne prit son sens moderne que progressivement, par opposition à l’adjectif "classique" (c’est ainsi que l’employèrent d’abord Goethe, Schlegel, Stendhal, etc.). En France, c’est Rousseau, dans les Rêveries d’un promeneur solitaire (1776-1778 - posthume, 1782), qui fut l’un des premiers écrivains à lui donner son sens actuel en l’utilisant pour qualifier le caractère pittoresque et sauvage d’un paysage

récit littéraire, on trouve du discours : 1. celui des personnages : cf. la ponctuation : deux points et guillemets, tirets. On rencontre la forme de présentation du dialogue. 2. celui de l'auteur / narrateur : il commente le récit (Stendhal, dans Le Rouge et le Noir). Il existe des formes mixtes : récit à la première personne, passé simple comme dans les mémoires ; récit au présent de narration ; une lettre mêle aussi discours et récit. Le récit et le discours seront rapprochés des notions de

qu’elle aime par jalousie.● Le lecteur suit avec attention ces évolutions qui permettent d’étoffer la trame narrative. C) Horizon d’attente du lecteur : issue favorable pour les protagonistes. ● « La Princesse de Clèves » : le lecteur peut espérer le bonheur de chacun de ces personnages qui est sincère. Le triangle amoureux est complexe. On attend peut-être un élément extérieur pour aider les personnages à clarifier leurs relations et leurs sentiments. La scène de l’aveu est un rebondissement dramatique

personnages. Le roman d’analyse comme La Princesse de Clèves, de Madame de Lafayette, s’intéresse à la psychologie des personnages. Le roman d’apprentissage du XIXe siècle suit l’évolution sentimentale, intellectuelle et sociale du héros (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830). Le roman peut aussi étudier la société et les mœurs comme chez Balzac ou Zola. - D’autres romans privilégient les événements racontés. C’est le cas des romans historiques, des romans d’aventure, mais aussi des romans policiers

l’identité ·les incertitudes du bonheur toujours menacé | · la peinture des caractères, des désirs et des sentiments humains ·la confrontation de l’indivi- du avec les contraintes sociales, politiques et morales · l’idéal d’équilibre et d’honnêteté | · l’analyse des formes du fanatisme et de la superstition · le regard critique porté sur les préjugés, les coutumes et les mœurs. · l’idéal de tolérance et de  reconnaissance des autres. · la quête du bonheur. | Procédés d’écriture  

l’identité les incertitudes du bonheur toujours menacé |  la peinture des caractères, des désirs et des sentiments humains la confrontation de l’indivi- du avec les contraintes sociales, politiques et morales  l’idéal d’équilibre et d’honnêteté |  l’analyse des formes du fanatisme et de la superstition  le regard critique porté sur les préjugés, les coutumes et les mœurs.  l’idéal de tolérance et de reconnaissance des autres.  la quête du bonheur. | Procédés d’écriture

est particulièrement sensible dans le texte A où nous trouvons une répétition obsessionnelle du polyptote autour du verbe voir (« vit, vision, vue ») ; dans le texte de Victor Hugo, la bohémienne est perçue également par le regard de Gringoire ; Stendhal nous rend compte par un monologue intérieur de la décision de Fabrice ; enfin dans La jalousie, le lecteur doit passer par la vision parcellaire et déformée du « voyeur ». Cette focalisation interne permet de rendre compte des sentiments de l’homme

s’établit dans l’utile et le concret. Son idéal se résume dans l’ouvrage collectif et polémique de L’Encyclopédie. Les genres dominants sont l’essai et le conte philosophique. Ce mouvement s’appuie sur une idéologie du progrès, de la tolérance et du bonheur matériel, contre toutes les contraintes de la monarchie. Le déisme (qui admet l’existence d’un dieu mais récuse les religions) est une attitude de plus en plus fréquente. Dénonciation de l’intolérance religieuse, de l’esclavage, de la guerre, de la

réfléchir sur l'homme peut consister à réfléchir sur sa destinée en ce monde : tout homme ne recherche-t-il pas le bonheur, et le bonheur n'est-il pas idissociable de l'amour? Tout d'abord la littérature aborde le plus souvent l'amour sous l'angle du malheur, ce qui est une façon d'envisager l'humanité comme étant en proie aux souffrances et aux difficultés dans la quête d'un bonheur jamais acquis. Pour qu'il y ait une intrigue, il faut des obstacles, des contrariétés ; un roman commençant par un

chacun et rend plus intéressant des faits banals tels que ceux de Stendhal et l’affaire Berthet dans Le rouge et le noir et de Flaubert avec couple de Delamare pour Madame Bovary. Si Stendhal s'est inspiré d'un fait divers, il ne s'est pas borné à le reproduire comme un journaliste, mais bien à lui incorporer tout son mépris de la société française de la Restauration en présentant un personnage qui va cultiver un goût du bonheur très proche du sien. L’illusion a été aussi parfois nécessaire afin