Le Bonheur Selon Epictete

suivre son instinct animal de survie, il est donc soumis à celui-ci. L'homme peut en revanche décider de ce qui lui est bon ou non, de prendre parti sur un sujet ou non, il bénéficie de ce qu'on appel le libre arbitre et qui est propre à l'homme. Selon Descartes « Pour affirmer ou nier, poursuivre ou fuir les choses que l’entendement nous propose, nous agissons en telle sorte que nous ne sentons point qu’aucune force extérieure nous contraigne ». Descartes appuie ici sur l'absence de contraintes

d'autre chose pour exister. Si l'objet du désir est ce à quoi il tend, les choses qu'on appète semblent en être la cause c'est-à-dire ce qui le produit. Mais vouloir aller en Italie signifie que c'est mon propre désir c'est moi qui le contrôle, donc selon ma volonté je peux changer de désir, le remanier, si je ne désire plus y aller mais plutôt aller en Amérique même si c'est plus cher cela voudrait dire que c'est moi qui choisit ? Mais l'homme désire constamment sans s'arrêter, nous serions donc dépendant

et manque seraient corrélatifs. 1\ Le mythe d'Aristophane Texte (1,2,3 p 100-101) Aristophane qui intervient ici comme un des personnages du banquet de Platon est aussi l'un des auteurs comiques les plus célèbres de l'antiquité grecque. Selon lui les êtres humains aurait du à l'origine une double nature et c'est pour les punir de leurs témérités que Zeus les aurait dédoublé retirant ainsi à chacun la jouissance de la plénitude qui était jusque là sienne. Ce que l'on désir chez l'autre

manque. Quand on a trouvé des objets ou des buts considéré comme une source de satisfaction, on va tendre vers eux. Le désir est tantôt considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur, tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d'insatisfaction. D'un point de vue psychologique, le désir est une tendance devenue consciente d'elle-même, qui s'accompagne de la représentation du but à atteindre et souvent

transcendance. · C’est dans cette mesure qu’on peut se demander si le désir vise toujours l’impossible ? s’il est la marque de l’impuissance humaine à atteindre la plénitude, la manifestation d’un manque contre laquelle il faut lutter pour atteindre le bonheur ? ou si au contraire on doit le considérer comme moteur et en ce sens se demander finalement s’il n’est pas l’essence de l’homme ? A- Qu’est-ce que le désir ? 1 -le désir et le besoin  :

reconstitution du passé par l’intelligence. » Traité de psychologie générale. 26. NIETZSCHE (1844-1900) « l’oubli permet de maintenir l’ordre psychique et la tranquillité ». La Généalogie de la morale 27. Friedrich Nietzsche (1844-1900) : « Nul bonheur (…) de l’instant présent ne pourrait exister sans faculté d’oubli. » La généalogie de la morale. 28. Montaigne (Michel Eyquem de), « Savoir par cœur n'est pas savoir : c'est tenir ce qu'on a donné en garde à sa mémoire ». - Essais, I. 29.

ce n’est plus un désir mais un besoin. Leibniz, dans Nouveaux Essais considère que ce que l’on nomme désir n’est rien d’autre que l’inquiétude qu’on ressent par le manque de l’objet de désir. L’inquiétude est le contraire de quiétude, synonyme de bonheur, preuve en est que les désirs ne mènent pas ce à quoi beaucoup d’individus aspirent. Le désir nous ronge donc, sa réalisation et sa satisfaction ne devenant alors que notre seul but. Mais une fois satisfait, l’homme qu’on pourrait croire arriver

l’imagination, peut être satisfait mais seulement de façon temporaire. Ex : tonneau des danaïdes. Hédonisme : conseille un mode de vie permettant aux hommes d’atteindre le bonheur. Il faut profiter du moment présent sans penser au lendemain et essayer de satisfaire tous ses désirs. « Carpe diem » Horace. Epicurisme : atteindre le bonheur en 4 étapes : ne pas avoir peur des dieux, ni de la mort. Faire le tri dans ses désirs (naturels, vains …), avoir un pouvoir d’action, de décisions sur sa vie. Atteindre

au-delà de lui au lecteur, son discours a plus le style informel de la conversation que la rigueur de l'exposé philosophique. On remarquera d'ailleurs que cette forme de l'interpellation est fréquente chez les moralistes de l'Antiquité (Épicure, Épictète, etc.) qui ont plus le souci d'exhorter leurs lecteurs à la sagesse en esquissant un art de vivre, que de construire un système de pensée, même si, comme on le verra, la métaphysique n'est jamais loin et mérite d'être dévoilée. Trop d'allusions,

manque. Quand on a trouvé des objets ou des buts considéré comme une source de satisfaction, on va tendre vers eux. Le désir est tantôt considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur, tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d'insatisfaction. D'un point de vue psychologique, le désir est une tendance devenue consciente d'elle-même, qui s'accompagne de la représentation du but à atteindre et souvent