Le Bonheur Selon épicure

«Qu’est-ce que le Bonheur?», « Comment atteint-on le bonheur dans notre vie?», « Est-il essentiel pour être heureux?». Les questions sur le bonheur ont longtemps été étudiées, même que certains philosophes anciens tels qu’Épicure philosopha sur certaine de ses questions. Dans le texte qui suivra, une question bien précise sera débattue : « Le plaisir est-il essentiel au bonheur? » Certaines personnes pensent que le plaisir n’est qu’éphémère et s’oppose même à l’obtention du bonheur alors que moi je

apprennent des choses. Mais comment nos désirs nous apprennent-ils quelque chose ? Qu’est ce qu’ils nous enseignent ? La réponse la plus évidente serait qu’ils nous apprennent sur nous et seulement nous. Néanmoins nous allons développer le fait que selon l’approche adoptée de la notion de désir, les connaissances varient. Tout Homme désirent, mais dans quel but ? Pouvons nous établir un sens général du désir ou bien chaque désir est propre à chaque individu ? Pour traiter ce sujet nous allons voir

Dans La Nouvelle Héloïse, Rousseau déclarait « « Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! » Cette formule introduit le problème du désir car selon Rousseau l’absence de désir amènerait au malheur. Mais y-a-t-il de bons désirs ? D’un côté il peut sembler qu’il existe de bons désirs car le principe même du désir est de ressentir une tentation pour quelque chose que l’on sait source de satisfaction pour soi. D’un autre côté, le désir que l’on juge bénéfique pour soi peut aller à l’encontre de nos semblables

Le bonheur est une question centrale en philosophie : on ne peut pas comprendre les démarches des grands philosophes si on ne saisit pas leur rapport au bonheur. Cela n’a rien d’étonnant, car comme l'a montré Aristote (cf texte en fin de cet article -toute allusion à un philosophe dans cet article renvoie aux textes joints), le bonheur est avant tout le but poursuivi par tout homme (dès qu’il se donne une fin propre). En effet, pourquoi travaille-t-on sinon pour gagner de l’argent ? Et pourquoi veut-on

puisqu'il est en effet une des conditions selon laquelle il peut se réaliser. Effectivement, l'homme est de nature désirante et désire dans le temps, or le désir le rend créateur, il le rend ingénieux et lui donne l'énergie de succomber à ses passions. Les passions étant une des préoccupations centrales durant toute la vie de l'homme cela implique que le désir donne un sens à l'existence de l'homme puisqu'il lui donne une sorte d'élan. L'homme recherche le bonheur par ses passions cela présuppose qu'accomplir

I. Au cours de notre éducation nous apprenons à ne désirer que le possible (cf. « arrête de rêver »). Les désirs vains (cf. Epicure) ne seraient-ils pas, en effet, source de malheur et de souffrance, puisque irréalisables ? Or vouloir accomplir l'irréalisable ne serait-il pas inutile, voire dangereux ? Ex : le visage de ses rêves par chirurgie esthétique, la richesse par le jeu du hasard jusqu'à la ruine à les désirs vains n'entraînent-ils pas le risque de la destruction de soi ? De plus (cf

(grève de la faim) En lui, nature et culture sont indissociables. Seul, à proprement parler, l’animal n’aurait que des besoins, mais nos besoins à nous mènent au désir. Par exemple, j’ai seulement besoin de me nourrir, mais je désire telle nourriture, selon ma culture, je désire ce que désirent les autres qui m’entourent, et ce que l’on m’a appris à désirer. La distinction entre besoins et désirs est donc problématique, et en tout cas, elle ne passe pas par la distinction entre ce qui est naturel et

comparant deux conduites de vie très différentes : celle de Rousseau dans la 5ième promenade des Rêveries du promeneur solitaire et celle d'Alexandre Jollien, auteur du Le métier d'homme. Le premier, poussé à s'établir sur une petite île, y découvre un bonheur, une jouissance de vivre. Suivant les préceptes épicuriens, Rousseau se laisse en effet séduire par des plaisirs simples comme celui d'étudier la flore ou de se laisser bercer par les eaux d'un lac tout en se délaissant des tracas de la vie quotidienne

put en jouir. Jadis, c'étaient donc les peaux de bêtes, aujourd'hui c'est l'or et la pourpre[footnoteRef:3] dont la possession tourmente de désirs les hommes et les fait se battre entre eux. Aussi, selon moi, la faute la plus grave retombe sur nous. [...] Car nus comme ils étaient, sans peaux de bêtes, le froid torturait ces hommes nés de la terre, mais pour nous, quelle souffrance est-ce donc de ne pas avoir un vêtement de pourpre et d'or rehaussé

enfin cerné le désir, peut-être d’en avoir fini avec lui – s’est développée en une analytique des désirs, s’efforçant de distinguer des espèces (des catégories ou encore des genres) variés selon leurs origines, et s’est prolongée par des tentatives d’ordonner les désirs, de les hiérarchiser et de les distribuer selon leurs effets, bons ou mauvais. L’étude des désirs s’est ainsi toujours doublée d’une perspective éthique, c’est-à-dire du point de vue de la détermination du bon et du mauvais, qui cherchait