Le Bonheur Une Affaire Privée

de la sociétésouligne la réussite de Duroy ainsi que la facilité avec laquelle il parvient au sommet. Dans Bel Ami l’amour est privé de tout sens quand il sert à l’ascension sociale, les femmes sont considéréesnon seulement comme un moyen d’atteindre un but ambitieux mais également comme objet sexuel. Plaisir charnel et succès dans les affaires sont les clés d’un bonheur certain. D’un coté les femmessemblent laissées pour compte, ne méritant aucune considération mais de l’autre elles apparaissent

nette opposition entre la représentation que font les récits et la réalité. Par la conjonction de coordination « mais » (l.2), l’auteur introduit un implacable constat sur le quotidien des hommes : « qu'un homme seul opprime cent mille villes et les prive de leur liberté » (l.5). La liberté, pour laquelle les personnages de papier des récits se battent, est d’ores et déjà confisquée aux hommes faits de chair. Ce constat est d’ailleurs généralisé dans le temps et l’espace par l’emploi de l’adverbe « partout »

avec cette liberté collective l’assujettissement complet de l’individu à l’autorité de l’ensemble. Vous ne trouvez chez eux presque aucune des jouissances que nous venons de voir faisant partie de la liberté chez les modernes. Toutes les actions privées sont soumises à une surveillance sévère. Rien n’est accordé à l’indépendance individuelle, ni sous le rapport des opinions, ni sous celui de l’industrie, ni surtout sous le rapport de la religion. La faculté de choisir son culte, faculté que nous

n'est pas nécessairement lié à un texte préalablement écrit ni publié. Lecture : Antigone de Jean Alouilh Présentation d’Alouilh : Jean Anouilh a toujours fait preuve d'une grande discrétion concernant sa propre histoire : « Ma vie privée est mon affaire personnelle a-t-il d'ailleurs confié lors d'une interview » en 1964. Il est né à Bordeaux en 1910, d'un père tailleur et d'une mère musicienne. Il arrive à Paris en 1921 et poursuit ses études au collège Chaptal. Après des études de droit

Cours N. Di Méo (MLTF40F) Le bonheur dans Antigone • • • • • • Le thème du bonheur revient à plusieurs reprises chez les protagonistes. La pièce présente le bonheur comme une sorte d’horizon inaccessible. Elle pose de ce fait la question des rapports entre bonheur et tragédie : y a-t-il un bonheur possible dans l’univers de la tragédie ? Nul ne parvient à atteindre le bonheur : malédiction des Labdacides (famille d’Œdipe). Famille de héros incarnant dans l’imaginaire occidental à la fois le tragique

I. Accomplir sa vie 1. L’expérience du bonheur traduit la structure du vivre humain • Dans le langage courant, parler de « réussir sa vie », « rater sa vie » etc. va au-delà de la vie comme processus vital mais se comprend au sens d’une vie comme accomplissement propre (« bios »), dans une vie où on « persévére dans son être ». Dans l’esprit de tout le monde, dire qu’on a réussi à faire ce que l’on veut dans sa vie, c’est être heureux. • Aujourd’hui, dans un contexte de sécularisation

pluralité de la signification, de multiples scénariis possibles d’existence, c’est à dire une certaine façon de se mettre en scène, de donner de leur valeur à notre vie. En ce sens la lecture est affaire d’espace, elle trace pour nous un cheminement dans le monde et ce malgré son caractère intime et privé. C’est tout le sens du terme latin, lector ( qui vient de legere), le lector c’est celui qui lit à haute voix, y compris pour lui-même, il renvoie à l’acte de déchiffrement du sens, dans cette poche

reçu l'immortalité » : il le rejoint sur son île. Mais en retournant à Uruk, tandis qu'il se baigne dans une fontaine, Gilgamesh, qui a trouvé la plante d'immortalité que lui a indiqué Uta-napisti, voit un serpent la lui dérober : l'humanité sera privée pour toujours de ce trésor. Gilgamesh, en accord avec Paul Valéry se refusait de devoir mourir comme un simple mortel alors qu’il était roi. La mort est la perte définitive par une entité vivante des propriétés caractéristiques à la vie, entrainant

l’origine l ‘économie est par conséquent une réflexion sur l’art de gérer les revenus au sein du foyer c-a-d une réflexion sur l’enrichissement individuel. De même il faut comprendre que l’économie est au départ une question d’ordre privé,elle n’intéresse pas les affaires de la cité. Enfin l’oikonomia n’est pas une discipline autonome s’il existe bien des pensées économique a l’époque elles s’inscrivent dans le cadre globale des réflexions philosophique. Cela étant les prémices de la pensée économique

religion catholique réserve le bonheur éternel aux pauvres. Dans les pays de tradition catholique, le rapport à l’argent est un peu tabou. Le fait de posséder de l’argent est mal vu. Au contraire chez les protestants, la réussite sociale et financière est signe d’élection divine. Les gens n’ont pas honte d’avoir de l’argent car celle-ci manifeste d’un avoir. Au contraire le pauvre est damné. Selon Marx, l’homme doit apprendre à se passer de la religion et chercher son bonheur ici et maintenant. Aujourd’hui