Le Burlesque Dans Candide

L’apprentissage du monde Zadig est un jeune homme plein d’humanité et de moralité qui sait dominer ses passions. Premier ministre du roi Moabdar, il fait « sentir à tout le monde le pouvoir sacré des lois », comme l’écrit Voltaire au chapitre VI. Mais comme Candide, il ressent douloureusement, dès le début du conte, la distance entre l’idéal et la réalité. Il éprouve des désillusions en amour et la connaissance intellectuelle lui attire des ennuis. Quand il parvient à exercer sagement le pouvoir, il devient

1744, il triomphe à la Cour française : historiographe du roi et appartenant à l’Académie française. Mais le roi n’aime pas Voltaire et pour un problème dans la Cour, il part et reflète dans Zadig ses mésaventures de courtisan. En 1759, il publie Candide, une de ses œuvres romanesques les plus célèbres. Il montre son indignation devant l'intolérance, les guerres et les injustices et défend le triomphe de la raison. En 1778 il retourne enfin à Paris, à l'Académie et à la Comédie Française, mais il

comique (1 point) - illustrer mes propos par un exemple, entre guillemets avec la ligne (1 point) Le second texte, celui de Voltaire, porte ironiquement le titre Candide ou l’Optimisme (1759), et fait appel pour sa part comique de gestes : par exemple Candide qui reçoit la fessée : « Candide fut fessé en cadence ». Ce texte montre également, notamment grâce aux mots employés, tels que « grande cérémonie », « spectacle », « cadence » et le verbe chanter « pendant qu’on chantait »

une parodie de l’épopée qui est proche du style burlesque et qui culmine dans l’emphase ternaire : « se détestant toutes également les unes les autres, s’unissant et s’attaquant tour à tour » ; ce rythme indique une construction, un projet dans cet apparent désordre "celui de faire tout le mal possible". L’adjectif qualificatif « possible » est bien évidemment une reprise à contresens d’une expression du philosophe Leibniz. Voltaire, comme dans Candide, dénonce ici un optimisme hors de propos.Enfin

scène du pauvre, ou dans sa fausse rédemption, il essaye, il attend une réaction, et n'en recevant pas, il continue à le nier. Sganarelle/Don Juan Il est présent dans vingt-six scènes sur vingt-sept. Il est, sur le plan théâtral un personnage burlesque, grotesque, ridicule. Son nom, inventé par Molière (semble-t-il d'après l’italien sgannare, dessiller, ouvrir les yeux), est né dans une farce et il est le personnage principal de cinq pièces de ce genre (Le Médecin volant, Le Cocu imaginaire, L'École

étrange, les traits de la Goualeuse offrent un de ces types angéliques et candides qui conservent leur idéalité, même au milieu de la dépravation […] le front le plus pur surmontait son visage d’un ovale parfait ». - Dans Nana, Zola fournit le versant ironique de cette angélisation de la prostituée : ▪ A travers le personnage de Satin, faux ange, dont « la figure de vierge, aux yeux de velours, doux et candide » suscite des révolutions chez la Grosse Laure. - En somme, la dimension

pathétique parodique qui multiplie les interjections («Ô nature... »), les exclamations plutôt candides ou naïves (« Que je suis malheureuse d'être née herbe ») et les procédés oratoires en décalage complet avec l'identité réelle de celui qui parle (une herbe, une huître). Ainsi le conte est traversé par l'humour, parfois par l'humour noir (l'autodafé assimilé à une « fête ») qui tient à la parodie, au comique burlesque du paradoxe ; c'est pourquoi l'ironie est légère et amusée (en raison de la présence de

L’apprentissage du monde Zadig est un jeune homme plein d’humanité et de moralité qui sait dominer ses passions. Premier ministre du roi Moabdar, il fait « sentir à tout le monde le pouvoir sacré des lois », comme l’écrit Voltaire au chapitre VI. Mais comme Candide, il ressent douloureusement, dès le début du conte, la distance entre l’idéal et la réalité. Il éprouve des désillusions en amour et la connaissance intellectuelle lui attire des ennuis. Quand il parvient à exercer sagement le pouvoir, il devient

L'adhésion jouera de la complicité dans le cas du registre comique qui sort le lecteur de lui-même en le divertissant. La tonalité comique consiste à provoquer le rire à l’aide de divers procédés : jeux de mots, quiproquos, répétitions, associations burlesques, etc., avec des tonalités particulières comme l’humour. La tonalité comique déforme la réalité à travers des situations qui provoquent le rire et l’ordre habituel des choses comme dans Les Fourberies De Scapin de Molière, la logique du langage,

est une forme de gouvernement où l'autorité est exercée par un individu qui règne avec un pouvoir politique absolu, et de manière abusive au regard des lois. Le classicisme : courant littéraire du 17ème siècle, née en opposition par rapport au burlesque et au baroque, qui était plutôt caractérisé par l’exagération du mouvement, la surcharge décorative, l’exubérance et la grandeur parfois pompeuse. En effet le classicisme est fondé sur la discipline, l’ordre et la régularité. Le classicisme pourrait