Le But Des Lois Spinoza

le désir commence à disparaître et n'est jamais vraiment atteint ce qui revient à l’impossible. Par ailleurs, tout désir cherche l'impossible puisqu'il y a toujours insatisfaction présente. Le désir est un puissant moteur de l’homme. Ainsi, selon Spinoza, « le Désir est l’essence même de l’homme », c’est sa force d’exister. Mais quel est le moteur du désir ? En regardant le Banquet chez Platon, on se rend compte que c’est le manque qui fonde et structure le désir. C’est parce qu’il y a de l’impossible

savoir) et la volonté infini (on peut vouloir et affirme tout et n‘importe quoi, refuser l‘évidence). => donc pour D. le jugement est libre, on peut même être de mauvaise fois. Contrairement à Spinoza qui pense que la vérité est une évidence et s’impose à l’esprit (volonté contrainte à la vérité). *pour Spinoza on peut se tromper à cause de nos passions qui nous donnent des idées inadéquates. C/ Le statut de l’opinion. *opinion: croyance ou prise de position allant de la simple impression à la

sans but, sans passions, né de soi et sans maître. La liberté serait donc le pouvoir d’agir indépendamment, non seulement des contraintes extérieures mais de toutes déterminations extérieures. L’homme aurait le mystérieux pouvoir de poser des actes qui ne seraient déterminés d’avance, ni par mes idées, ni par mes instincts, ni par mes habitudes. Tel est le libre arbitre des métaphysiciens. La liberté suppose la contingence, ce qui est l’absence de toutes nécessité. En effet, pour Spinoza, il y

science. La sensation permet simplement de saisir un objet ou un phénomène. Par exemple : je vois une éclipse (sensation visuelle). Le fait de voir une éclipse ne me permet pas d’expliquer pourquoi elle se produit. Ma vue ne me permet pas de donner les lois du phénomène de l’éclipse. Autrement dit, la sensation permet de constater un phénomène mais pas de l’expliquer. Mais, cela ne veut pas dire que la sensation est totalement inutile en science. Si la sensation ne saisit pas l’universel, elle peut nous

ce qu’est la violence : elle est le vouloir faire usage de la force créatif , et est à ce titre essentiellement humaine. Cependant, un nouveau problème se pose alors à nous : vouloir, c’est vouloir quelque chose, c’est tendre vers un but. Quel est donc le but de la violence ? II) LES CAUSES DE LA VIOLENCE A priori, son projet est de contraindre. En effet, lorsque je recours à la violence, je contrains toujours quelqu’un à faire ce qu’il ne désire pas. Ainsi, par exemple, dire que je violente

l’immoral va consciemment à l’encontre de la morale, | | |alors que l’amoral n’en a pas même conscience. | | |Les lois de la nature sont amorales parce que nécessaires. | |amour de soi |Sentiment légitime et naturel qu’un individu se porte à lui-même.

"Ce n’est pas seulement en vue de vivre, mais plutôt en vue d’une vie heureuse qu’on s’assemble en une cité." Aristote. En effet, on peut remarquer une certaine entente entre les hommes, chacun pouvant concevoir qu'un des buts, si ce n'est l'ultime but de notre vie, est d'être heureux. Comme l'écrit Aristote, nous ne désirons pas seulement vivre, c'est-à-dire satisfaire nos besoins élémentaires mais nous souhaitons vivre bien, être heureux. On assiste cependant à un paradoxe entre moyen et fin, chacun

le mode de vie propre à l’humain et la manière dont il s’approprie son humanité Paul Ricoeur : non pas « que dois-je faire » mais « comment mener sa vie ? » - Direction éthique de l’action = dans la visée du bonheur = direction téléologique (=fin/but) - Direction morale de l’action = depuis l’obéissance à une loi (obligation et non contrainte) =direction déontologique (=ce qui doit être) I- La direction éthique de l’action 1/ Le bonheur comme Souverain Bien : l’agir prudentiel ARISTOTE, Ethique

qu’elle ne peut exprimer et expliquer que des relations (phénomènes relatifs) par des relations (lois générales). La liberté absolue est démentie et s’évanouit instantanément, dès lors que l’on tente d’expliquer rationnellement (par la biologie et/ou la psychologie) un acte humain quelconque, elle est donc une croyance irrationnelle, sans preuve possible, qui s’affirme comme une vérité dans le seul but intéressé du faible (son salut en une autre vie que la vie réelle ici-bas : une vie imaginaire qu’il

causales. Penser que l’homme dispose du libre- arbitre c’est supposer qu’il est un être « surnaturel ». Bien que cela soit intuitif, parce que nous nous « sentons » libres, cette thèse est moins rationnelle que celle du déterminisme. Selon Spinoza, partisan d’un déterminisme dur, c’est parce qu’ils ignorent les causes qui les déterminent mais ont conscience de leur désirs (de leurs « appétits ») que les hommes se croient libres. Ils ont conscience de vouloir telle ou telle chose, que telle