Le Chant du rossignol

atmosphère étouffante * La phrase initiale du poème plante le décor : « Un chant dans une nuit sans air… ». « nuit sans air » plonge d'emblée le lecteur dans une atmosphère lourde et étouffante. Il y a une contradiction à « chanter » sans air (le son ne peut circuler). Double-sens possible du mot « air » (air que l'on respire ou air que l'on chante) d'où une contradiction flagrante : un chant dans un nuit sans « chant » ! * Thème de l'enterré vivant : enjambement « Tout vif/ Enterré, là »

Un chant dans une nuit sans air... La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. ... Un chant ; comme un écho, tout vif Enterré là, sous le massif... – Ça se tait ; Viens, c’est là, dans l’ombre... – Un crapaud ! – Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue... – Horreur ! – Il chante. – Horreur ! ! – Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son oeil de lumière... Non, il s’en va, froid, sous sa pierre. I. Un univers

Une atmosphère étouffante - La phrase initiale du poème plante le décor : « Un chant dans une nuit sans air… ». « nuit sans air » plonge d'emblée le lecteur dans une atmosphère lourde et étouffante. Il y a une contradiction à « chanter » sans air (le son ne peut circuler). Double-sens possible du mot « air » (air que l'on respire ou air que l'on chante) d'où une contradiction flagrante : un chant dans un nuit sans « chant » ! - Thème de l'enterré vivant : enjambement « Tout vif/ Enterré, là », « froid

CRAPAUD Un chant dans une nuit sans air... La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. ... Un chant ; comme un écho, tout vif, Enterré, là, sous le massif... - Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre... - Un crapaud ! - Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue... - Horreur ! - ... Il chante. - Horreur !! - Horreur

des vieilles traditions bretonnes. D'après LA VILLEMARQUE,elle se serait inspirée pour son lai du laostic d'une gwerz bretonne (Dans la musique bretonne, la gwerz (en breton  gwerz, au pluriel gwerzioù, signifie «ballade », « complainte ») est un chant racontant une histoire, depuis l'anecdote jusqu'à l'épopée historique ou mythologique. Les gwerzioù illustrent des histoires majoritairement tragiques ou tristes). De la première poétesse de la littérature française nous ne savons que le nom. A

Le Crapaud Un chant dans une nuit sans air... La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. ... Un chant; comme un écho tout vif Enterré là , sous le massif ... - Ça se tait : Viens, c'est là, dans l'ombre... - Un crapaud ! - pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue... - Horreur ! - Il chante. - Horreur !! - Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son œil de lumière... Non : il s'en va, froid, sous sa pierre

Partie 2Rappel de l’œuvre choisie : Le chant des OiseauxI) Objectif des activités ? L’objectif du cycle 3 est de travailler la notion de polyphonieActivité d'écoute : Discerner un nombre de voix et leur hauteur au sein d'une polyphonie Activité de chant : Maintenir sa partie dans un chant polyphonique a cappella tout en écoutant les autres. II) Cycle 3Chanter et interpréter· Interpréter un chant avec expressivité en respectant plusieurs

Corbière, « Le crapaud » Un chant dans une nuit sans air... La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. ... Un chant ; comme un écho, tout vif, Enterré, là, sous le massif... - Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre... - Un crapaud ! - Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue... - Horreur ! - ... Il chante. - Horreur !! - Horreur pourquoi

______ ______________________________ Texte : Un chant dans une nuit sans air... La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. ... Un chant ; comme un écho, tout vif, Enterré, là, sous le massif... - Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre... - Un crapaud ! - Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue... - Horreur ! – ... Il chante. - Horreur !! - Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son oeil de

croître par l'anaphore de chant en début de tercet. Impression quelque peu angoissante, car le chant se détache du silence de la nuit, inquiétant aussi en raison de l'obscurité, de la lourdeur étouffante suggérée par «sans air». Le chant se prolonge par l'emploi des points de suspension et de la liquide R à la rime. Jeu possible d'ailleurs avec chant sans air, c'est-à-dire sans musique. Malgré la répétition du mot, le verbe Il chante en début du second quatrain, ce chant peut sembler déjà déprécié