Le Cid Le Sublime

L’intérêt pour l’histoire, et en particulier pour l’époque de Louis XIII, apparaît également dans les sujets choisis au théâtre : triomphe de Marion de Lorme, en 1831, de Hugo et du théâtre de Dumas. Ce sont les débuts du mélodrame, « mélange du sublime et du grotesque », selon la définition de Victor Hugo. Dans le roman de Gautier, l’histoire n’est qu’un décor, comme dans les romans populaires qui vont se développer dans les années suivantes avec le succès d’Alexandre Dumas, d’Eugène Sue ou de Paul

excommuniés. Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : la tragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie). Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire

moralisme, l'idéal de l'honnête homme, la règles des trois unités, la langue et son usage.  Les thématiques sont : le devoir, la passion, l'exercice du pouvoir, l'aristocratie et la noblesse.  Les œuvres et auteurs clés sont : corneille avec le Cid et Molière avec L'école des femmes.  À partir du classicisme, la réflexion intellectuelle, la recherche de la perfection formelle et la vie sociale cessent d'apparaître comme des sphères séparées. Bien plus qu'un mouvement esthétique, le classicisme

simple naturel, ne pas faire grand ce qui est petit, ni petit ce qui est grand. Ce n’est pas assez qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au sujet, qu’il n’y ait rien de trop ni rien de manque. » Pensées, Pascal Boileau parle du sublime (ton ou discours élevé et en même temps simple, dépouillé, harmonieux contraire au langage des précieux), de la grâce. Mots clés pour le baroque : instabilité, désordre, chaos, incertitude, menaces, fragilité, éphémère, doute constant, songe, rêve

Textes complémentaires : Extraits de : la Préface de Cromwell, 1827 L’Homme qui rit, « le discours de Gwynplaine à la Chambre des Lords », 1869, Œuvres intégrales : Corneille, Le Cid,1637 (ou) Cinna,1639 (ou) Horace,1640 Racine, une tragédie Molière, Le Misanthrope, 1666 Beckett, En attendant Godot, 1948 (ou) Ionesco, Le Roi se meurt, 1962 Représentations : (facultatif) Heiner Müller Macbeth, mise

|Œuvres intégrales : | | | |Corneille, Le Cid,1637 (ou) Cinna,1639 (ou) Horace,1640 Racine, | |Etudes transversales et thématiques : | |une tragédie

part le drame rural, sans réel succès. Aux alentours de 1907 apparait le « théâtre poétique », étroitement lié au Modernistes, écrit en vers, comme les pièces d’inspiration historique d’Eduardo Marquina dont la plus connue demeure « Les filles du Cid . » Malheureusement cette forme d’expression difficile à mettre en scène ne glana qu’un succès mitigé. Le « Théâtre Costumbriste » dont les frères Quintero constituent les figures de proue est le mode d’expression scénique qui connut le plus franc

malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques : Corneille (1606-1684) : Le Cid (1636) Horace (1640) Cinna (1641) Polyeucte (1643) Racine (1639-1699) : Andromaque (1667) Iphigénie (1674) Phèdre (1677) Britannicus (1669) Bérénice (1670) Mithridate (1673) Esther (1689) Athalie (1691) La tragi-comédie : c’est

moralisme, l'idéal de l'honnête homme, la règle des trois unités, la langue et son usage. Les thématiques sont : le devoir, la passion, l'exercice du pouvoir, l'aristocratie et la noblesse. Les œuvres et auteurs clés sont : corneille avec le Cid et Molière avec L'école des femmes. À partir du classicisme, la réflexion intellectuelle, la recherche de la perfection formelle et la vie sociale cessent d'apparaître comme des sphères séparées. Bien plus qu'un mouvement esthétique, le classicisme

cette scène d'exposition? Texte2- Victor Hugo, Ruy Blas (1838): analytique Introduction: Avec Ruy Blas (1837), Hugo signe une de ses plus grandes réussites dans le DRAME ROMANTIQUE. Dans cette pièce, Hugo opère une fusion parfaite du grotesque et du sublime, il a mené très loin le jeu des doubles et des masques, il a créé une dynamique politique qui préfigure les engagements ultérieurs de l'auteur dans la défense du peuple et la lutte contre la misère. L'action se situe en Espagne, au XVII sous le règne