Le Cid Oxymore

c’est le remplacement d’un terme A par un terme B qui l’atténue. Il s’agit de faire entendre le plus en disant le moins. Exemples : C’est très ennuyeux (A) → Ce n’est pas très amusant (B). " je t’aime " → " Va, je ne te hais point ". CORNEILLE, Le Cid, 1637 → L’euphémisme (du grec eu : bien et pheme : parole) est une forme de litote qui atténue l’expression d’une idée ou d’un sentiment pour en voiler le caractère déplaisant. Exemples : Mourir → Rendre le dernier soupir. Ce tableau est nul → Ce tableau

| | | |Comparaison |Suprématie des blancs | | | |Oxymore : « sombre | | | | |vérité » |Trouble, et rejet |

d’un vieux feutre grisâtre […] un éperon de fer » (p. 15), qui insiste sur l’aspect ridicule, la vision grotesque d’un jeune homme portant des habits vieillis trop grands pour lui ; – la phrase qui résume l’effet produit par des figures de style : oxymore (« gro- L’allusion à la « mélancolie » évoque la tristesse, mais on ne peut s’empêcher de penser à El Desdichado de Nerval (« Le prince d’Aquitaine à la tour abolie ») et à cette thématique développée par le courant romantique dans la représentation

style baroque : séduire et impressionner : Richesse et abondance : un vocabulaire grandiloquent, des procédés d'amplification (répétition, énumération, périphrase, allégorie, hyperbole,...). Variété : mélange des genres, effet de rupture (antithèse, oxymore,...) Virtuosité : art de la pointe (art de concentrer un maximum d'effet dans un minimum de mots à la fin d'un texte), effet de mise en abyme. Thèmes baroques : tous les motifs qui illustrent un monde en perpétuelle transformation, l'inconstance des

contenu (exemple : « boire un verre » pour « boire le contenu d’un verre ») ou encore de partie à tout (exemple : « une lame » pour dire « une épée »). Oxymore (masculin) : L’oxymore est une alliance de mots dont le rapprochement est inattendu. L’oxymore fait coexister deux termes de sens contraires à l’intérieur d’un même syntagme. Exemple dans Le Cid de Corneille : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles […] » (acte IV, scène 3). etudes-litteraires.com Parataxe (féminin) : La parataxe est l’absence

ironique L’ironie consiste à exprimer le contraire de ce que l’on veut dire et repose sur l’implicite. Il convient alors au lecteur de s’interroger sur la réelle intention du locuteur par : • Les antithèses : opposition entre deux idées. • Les oxymores qui réunissent dans une même expression deux termes réellement opposés. • Les antiphrases qui expriment une idée par son contraire. Le registre lyrique Associé à la lyre d’Orphée, prince des poètes, le registre lyrique vise à traduire les

par une rhétorique. Malherbe est une expression indissociable de celle-ci. Les baroques, quant à eux, rejettent les règles de Malherbe et font des oxymores. Il y a une prédilection pour tout ce que les classiques refusent : - La polysémie - La connotation - Les calembours (ambiguïté) - Les allitérations (jeux sur le signifiant) - Des oxymores (combinaison de deux mots de sens contradictoires) Les maîtres de la poésie baroque sont Gongora (Espagne, 1561-1627), Théophile de Viau (France

de bienveillant, voire de pacifique, entre en contradiction avec le noyau du GN, « ennemi ». On pourra, pour rendre la définition plus probante, avoir recours à des exemples canoniques : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles» (Corneille, Le Cid). d. Le paradoxe est un énoncé qui contient une contradiction apparente, on le définit aussi comme un énoncé contraire au sens commun. L’expression « expliquer ce qu’on n’explique pas » est donc un parfait paradoxe. L’ É c o l e d e s l e tt r e s

Microcosme : ensemble qui est comme un résumé de l’Univers ou d’un tout reproduit en petit Optimisme : doctrine de Leibniz suivant laquelle le monde actuel est le meilleur des mondes, le bien l’emporte largement sur le mal. Croyance que tout est bon. Oxymore : alliance de mots de sens contraires Parabole ; récit allégorique contenu dans les livres saints qui cache une leçon morale ou religieuse l’enfant prodige par exemple. Prémisses : sert de point de départ à un raisonnement Répétition : redondance

disant toujours un peu plus que le précédent), soit descendante (mot disant toujours un peu moins que le précédent). La gradation est habituellement constituée d’au moins trois termes. Exemples : «  Va, cours, vole et nous venge ! » – Corneille, le Cid « Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre. » – La Fontaine Hyperbole Il s’agit d’exagération des faits, d’une idée, afin de frapper le lecteur. Exemples : « Les Français ont frappé avec cœur et force. / Les païens sont morts