Le Cid Oxymore

le contenu d’un verre », · ou encore de partie à tout: « une lame » pour dire « une épée ». · Oxymore (m.) : c’est une alliance de mots dont le rapprochement est inédit pour faire coexister 2 termes de sens contraire à l’intérieur d’une même phrase / vers: « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles [...] » (Corneille, Le Cid) · Paronomase (f.) : c’est le fait d’employer, côte à côte, des mots dont le sens

d'avoir l'air bien pressé de travailler au Dictionnaire, je proposerais cette définition : le panache, c'est l'esprit de la bravoure. Oui, c'est le courage dominant à ce point la situation qu'il en trouve le mot. Toutes les répliques du Cid ont du panache, beaucoup de traits du grand Corneille sont d'énormes mots d'esprit. Le vent d'Espagne nous apporta cette plume; mais elle a pris dans l'air de France, une légèreté du meilleur goût. Plaisanter en face du danger, c'est la suprême politesse

péripéties, dénouement). À ces trois règles, les classiques en ajoutent d’autres : unité de ton la bienséance la vraisemblance Le mélange du comique et du tragique est proscrit, d’ailleurs la tragi-comédie (tragédie qui se termine bien comme Le Cid) est délaissée au profit de la tragédie, genre majeur au XVIIe siècle ; c’est Molière qui amène la comédie à la même notoriété que la tragédie. Elle interdit de représenter une mort violente sur la scène. Il ne s’agit pas de la vraisemblance des

B - L’oxymore Exercice 26. Relevez un oxymore dans ces vers. Analysez sa composition. Qu’ajoute cette figure à l’évocation des conquérants? Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal. J. M. De HEREDIA, Les Trophées Exercice 27. [Narcisse contemple sa propre image dans le miroir de l’eau]. Repérez un oxymore dans ces vers. Analysez sa composition.

femmes -lexique moral et juridique -lexique guerrier Figures de style -interrogations et exclamations rhétoriques -hyperboles -euphémismes galants : « la mener doucement où nous avons envie de la faire venir » -antithèses unicité/ multiplicité -oxymores : « douce violence ; il n’est rien de si doux que de triompher de la résistance » -Métaphores filées : constance : mort / inconstance :devoir moral et naturel ; séduction : conquête guerrière Rythmes et sonorités -multiplication des périodes oratoires

(1530) - Bandello, Nouvelles, livre II, (1554) - Arthur Brooke, L’Histoire tragique de Romeus et Juliette (1562) Pour info Ouvrages intéressants sur le thème de la passion amoureuse - Béroul, Tristan et Yseut (1150 – 1190) A LIRE - Corneille, Le Cid (1636) - Théâtre - Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves (1667) - Edmond Rostand, Cyrano (1897)- Théâtre (voir le film, peut-être) - J. Giraudoux, Ondine (1939) - Théâtre Conseillés OEuvres Contemporaines de Shakespeare Shakespeare : Hamlet

Patric[Tapez un texte] Page 27 1 grossissante ou amoindrissante dans la présentation des faits. G de Maupassant, Bel-Ami 2 La litote Elle consiste à dire peu pour exprimer plus « Va, je ne te hais point. » Corneille, Le Cid IV La figure d’atténuation 1 L’euphémism e Elle consiste à atténuer la violence des propos pour les rendre moins ou pas choquants. -Le vieux s’en est allé. -« Le mari fait seul le voyage. »

non l’équilibre, non le bonheur d’un monde en ordre, mais la démesure, le vertige, la dépense, la contemplation fascinée du désordre. Cet idéal se manifeste dans l’écriture littéraire à travers des figures d’accumulation, d’opposition (antithèses, oxymores qui traduisent la complexité du monde) ou d’amplification (hyperboles, anaphores, etc.). est d’« instruire et plaire » pour corriger les défauts humains. La tragédie, par exemple, doit inspirer au spectateur « terreur et pitié », tandis que la

comme le souligne Boileau dans son Art poétique, de 1674. * Ces impératifs sont liés à des règles strictes, notamment pour le théâtre, qui s’ajoutent, surtout en France, aux formes dramatiques antiques. La tragédie est codifiée après la querelle du Cid, en 1638. Les unités de lieu, de temps et d'action, l'unité de ton, les bienséances qui interdisent de représenter une action violente sur scène, sont autant de conventions qu'il faut respecter sous peine de se heurter à la critique des doctes. Pour

favorisé l’effondrement de ce mètre. Notons que la division classique de l’alexandrin en deux hémistiches égaux a notablement contribué à faire de ce mètre un « moule à antithèses ». « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » Corneille, Le Cid « Devine si tu peux, et choisis si tu l’oses. » Corneille, Héraclius Accents mobiles Outre la césure, les alexandrins classiques proposent deux autres accents mobiles qui subdivisent les hémistiches si bien qu’un tel mètre présente quatre groupes