Le Cid Portrait Des Personnages

parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir, comme d’être accusé de regarder quelqu’un dans les portraits qu’il fait. Que son dessein est de peindre les mœurs sans vouloir toucher aux personnes ; et que tous les personnages qu’il représente sont des personnages en l’air, et des fantômes proprement qu’il habille à sa fantaisie pour réjouir les spectateurs. Qu’il serait bien fâché d’y avoir jamais marqué qui que ce soit ; et que

vont donc mettre en valeur une passion dévorante, destructrice et compliquée dans ses histoires, en général, c'est une passion qui n'est pas réciproque. Les personnages vont donc être enfermés dans une grande solitude. De plus il n'y a pas de communication la plupart du temps entre les personnages secondaires (les confidents) et les personnages principaux. Le confident essaie de parler le langage de la raison mais il ne sera pas entendu ni compris par le passionné (aveuglé, celui-ci perd le raison)

s’applique à définir les règles de chaque genre littéraire ; l’ode, l’épopée, le théâtre… Il faut imiter les Anciens sans en être esclave : Aristote, Horace ont posé les bases des doctrines littéraires, les grands auteurs tragiques ont créé des personnages humains de type universel. On peut reprendre les sujets qu’ils ont traités mais il faut créer une œuvre originale. Plaire et instruire, voila le but. L’un ne doit pas aller sans l’autre. Même dans la littérature religieuse, il ne faut pas oublier

que l’épopée : longueur, héroïsme…), roman comique (Le Roman comique, de Scarron : histoire d’une troupe de comédien = roman qui parle du théâtre, pas livre de farces. C’est une parodie du roman héroïque, personnages modestes, qui subite le rire, il est aussi long, foisonnant, beaucoup de personnages, péripéties invraisemblables, goût pour les structures enchâssées). C’est le ROMANESQUE. A partir de 1650, on se met à préférer la nouvelle. - La « nouvelle » ou « histoire » (Princesse de Clèves

véritable traumatisme scolaire de toute une époque. Bien d'autres expressions issues de son œuvre sont aujourd'hui passées dans le langage courant. Pierre Corneille 1606 - 1684  poésie   Le Grand Corneille est l'homme au centre de la querelle du Cid. La pièce, qui remporta un vif succès, fut attaquée. On reproche au dramaturge de ne pas avoir respecté les règles du théâtre classique et d'avoir traité un sujet espagnol alors que la France est en guerre contre l'Espagne. Mais Richelieu intervint

| |C’est « une imitation fidèle de la nature dirigée vers un but moral ». Cette définition va être remaniée par les Romantiques. Le drame doit ouvrir aux spectateurs | |un double horizon en faisant le portrait aussi bien extérieur qu’intérieur de l’homme. L’extérieur par son discours et ses actions, l’intérieur par les apartés et | |monologues. Le poète doit mélanger dans la même image le drame de la vie et le drame de la conscience.

fonction tout aussi essentielle, moins importante quant à l’intrigue mais capitale quand au message symbolique que véhicule cette tragi-comédie. Cette scène est l’occasion d’inscrire la pièce dans une philosophie et dans une perspective critique. Le personnage de Dom Juan apparaît comme un libertin et connaît une triste fin, ce qui invite à lire Dom Juan comme une critique du libertinage, mais cette œuvre complexe ambiguë ne se contente pas d’un message aussi peu subtile. C’est ce que nous indique cette

prend aussi en compte le sens qu’ont perçu les lecteurs au moment de la publication (Presse, correspondance). Nous pouvons donc constituer dans le sens historique des archives afin de connaître le sens historique ( ???). Ex. célèbres : La Querelle du Cid, Le Tartuffe de Molière critiquait-il la religion ? Le sens historique est aussi constitué par ce que plusieurs publics à plusieurs époques ont fait et compris d’un texte. Ex : Racine a connu beaucoup de succès au 17 ème et au 18èmesiècles. Par

littéraires), publie dictionnaire descriptif Théâtre (dans classicisme)  écrit en vers, respecte la règle des 3 unités) Règle des 3 unités : 1 action (une intrigue), 1 lieu (une seule place), 1 temps (1 jour) Pierre Corneille, écrit tragi-comédies (Le Cid, L’Illusion Comique) et tragédies (Horace, Cinna et Polyeucte) Jean Racine, Andromak, Iphigénie, Phèdre Molière, financé par Louis 14, voulait être acteur, son but est de faire rire les gens et de leur donner une morale, L’Avare, Le Bourgeois gentilhomme

la fatalité, le devoir… Son registre se tourne vers le pathétique et le tragique. Racine (1639-1699) et Corneille (1606-1684) sont les chefs de file de ce genre. Racine a écrit des tragédies comme « Britannicus » ou « Phèdre », et Corneille « Le cid » ou encore « l’illusion comique »… Ces deux genres offrent de nombreuses distinctions, mais ils ont un point commun : la présence d’une morale. En effet, ils ont tous deux une fonction instructive : la comédie traite des vices, des défauts… « corriger