Le Cid Thèmes

un dialogue entre Chimène et Elvire, sa confidente. Ce dialogue s’organise selon un jeu de questions/réponses. C’est Chimène qui pose les questions ex : vers1, 2, 14, 16. Les réponses d’Elvire nous permettent de comprendre le début de l’intrigue du Cid. On apprend que Chimène a déjà obtenu toutes les informations qu’elle souhaite et que les 2 hommes ne font que redire des choses qu’elles ont déjà redites auparavant ex: vers 7: « seconde fois », vers 23 : « encor », vers 9 : « de nouveau »… Ces 3 exemples

qui revoient, recueillent, concentrent et dépassent des travaux antérieurs qui n'apparaissent plus alors que comme des préliminaires. Le baroque se caractérise par une série de thèmes qui lui sont propres : le changement, l’inconstance, le trompe-l’œil et la parure, la vie fugitive et le monde en instabilité. Des thèmes et des symboles qui répondent mal à l’idée de classicisme ou de pré-classicisme. Le résultat est un nouveau XVIIe siècle français, où le classicisme n’occupe plus toute la place

donner succès théâtral mérité. A partir de ces deux traditions vont se développer les farces : petits textes d’abord puis véritables pièces de théâtres ancêtres des comédies modernes. Rien de sérieux, il s’agit de faire rire (on retrouve thèmes empruntés aux fabliaux –misogynie– et goût calembours obscènes). Farce du cuvier (milieu du XVe) : habile variation sur le thème de la « femme qui porte la culotte » au grand dépit de son mari, ravi de trouver une occasion pour se venger et

définir de nouvelles règles poétiques. Dans ce cadre, du Bellay rédige en 1549 une "Défense et illustration de la langue française". Ils imposent l’alexandrin, l’ode et le sonnet comme des formes poétiques majeures et abordent les quatre principaux thèmes de la poésie élégiaque : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature. Des œuvres de la pléiade Joachim DU BELLAY (1522 – 1560) L’Olive, sonnet 33 Ô prison douce, où captif je demeure     Non par dédain, force, ou inimitié,     Mais par

caractères. Il s'éloigne ainsi de la vraisemblance des règles classiques qu'il ne considère pas comme un absolu, estimant au contraire qu'il faut "les apprivoiser adroitement avec notre théâtre". De même, dans le choix des sujets, il privilégie les thèmes extraordinaires : " Les grands sujets qui remuent fortement les passions, […] doivent toujours aller au delà du vraisemblable, et ne trouveraient aucune croyance parmi les auditeurs, s'ils n'étaient soutenus, ou par l'autorité de l'histoire qui persuade

du théâtre remontent à l'Antiquité. Les Grecs jouaient des tragédies lors des rites religieux en honneur du dieu Dionysos. Ces mêmes thèmes antiques sont repris au XVIe siècle par les premiers dramaturges, comme Jodelle ou Garnier, puis au XVIIe siècle par des auteurs tels que Corneille, qui commence par écrire des comédies baroques et des Tragicomédies, comme Le Cid. Mais peu à peu s'impose, au nom de la vraisemblance, le respect de règles spécifiques au théâtre classique français : la règle de la

bonnes manières (=bienséance) pour ne pas choquer le public La vraisemblance, le fait de rendre l'histoire vraie tout en sachant qu'elle ne l'est pas. Les thèmes que l'on retrouve très souvent est l'héroïsme, l'honneur, la vengeance, l'amour et la fatalité. Corneille et Racine furent de grands écrivains tragique. Nous pouvons citer Le Cid (1636), de Corneille et Phèdre (1677), de Racine. La Tragi-comédie La tragi-comédie est un genre dramatique qui apparut à partir de 1650. Ce genre mélange

théoriciens (règles de Boileau, théorie de Diderot, réflexions de Anne Ubersfeld, de Ionesco…) B/ Une œuvre littéraire, importance du travail sur le texte : -ce qui deviendra « les morceaux de bravoure », comme les stances de Rodrigue, dans Le Cid, les imprécations de Camille, les tirades de Dom juan, de Cyrano de Bergerac ou d’Antigone. On y trouve d’ailleurs tous les ressorts de la rhétorique, alliés à la maîtrise d’une langue ornementée et parfois versifiée. Cf des vers célèbres : « A vaincre

dramaturges peuvent soit se sentir redevables et apprécier cette aide, soit la mépriser. Les artistes perdent-ils leur indépendance ? L’exemple de Corneille semble intéressant : il se dresse subtilement face à Richelieu grâce à quelques pièces comme Le Cid ,où il exalte la Haute Noblesse et où l’auxiliaire du roi n’est pas au dessus des lois. Cependant, en dénigrant le Cardinal, il met en valeur les qualités du roi. De plus, il s’engage dans le combat politique pour le maintien de la monarchie avec deux

œuvres Corneille : 1606-1684, originaire de Rouen, il commence par une carrière d’avocat, mais passionné de poésie il écrit pour le théâtre. Ses thèmes sont l’amour et la gloire, mais il écrit aussi des comédies, des tragicomédies et des tragédies. Sa pièce L’Illusion comique (1636) montre une synthèse des genres qu’il préfère. Il doit sa célébrité au Cid, à l’origine d’une querelle qui marque le début de l’ère classique. Molière : 1622-1673, s’associe à une famille de comédiens en 1642, les Béjart