Le Comique D Alceste

est joli encore, s'encanaille ! Est−ce vous qui l'avez inventé, Madame ? Climène Hé ! Elise Je m'en suis bien doutée. Dorante Vous croyez donc, Monsieur Lysidas, que tout l'esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces comiques sont des niaiseries qui ne méritent aucune louange ? Uranie Ce n'est pas mon sentiment, pour moi. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins

effets de sens produits par ce dispositif en boucle. Retour à l’ordre et à l’harmonie ? b Leur demander en quoi le nombre de personnages rend la distribution de la parole plus dynamique. Les interruptions récurrentes de Madame Pernelle créent un comique de répétition, en même temps qu’elles en disent long sur son 3 n° 193 nov. 2014 caractère tyrannique et autoritaire. Les informations ne sont donc pas données artificiellement à un confident et la double énonciation s’inscrit de façon vraisemblable

metteurs en scène ne représentent pas une pièce de la même façon. Le Misanthrope de Molière sera vu par certains metteurs en scène comme une pure comédie, ils représentent donc le personnage d’Alceste comme ridicule, tandis que d’autres verront en Alceste un héros romantique opposé à toutes les conventions, et qui échoue à la fin. Il est possible d’adapter une même pièce de deux façons totalement différentes sans que celles-ci soient inconcevables. Dom Juan de Molière, a été mis en scène deux fois

d’Henri Bergson, chapitre I.1, I.2 et chapitre III Notions du programme en jeu : la société, la liberté, la raison et le réel, la matière et l’esprit, la vérité, l’art, le langage, le vivant, le désir Chapitre I – Du comique en général. Le comique des formes et le comique des mouvements. I.a) §1 - Position du problème et enjeux . Qu’est-ce que le rire ? Un mouvement spontané et incontrôlé du corps manifestant une sorte de plaisir - mouvement qui contraste avec le sérieux de la vie ordinaire

pièces • Liberté d’accentuer les situations et les événements au service de la dénonciation ou du plaidoyer. • Les événements et les actions n’étant pas historiques, on peut les exagérer pour apitoyer le lecteur (pathétique) ou le faire rire (comique). • L’auteur peut choisir ses personnages et les adapter à sa démonstration : – en faire des victimes ou les rendre totalement sympathiques (Fantine dans Les Misérables) ; les rendre particulièrement odieux (Javert dans Les Misérables). Simplification

sont censé éprouver de la terreur et de la pitié. Fonction du théâtre Le théâtre, selon son registre doit avant tout plaire au lecteur et doit donc l'accrocher dès le début, de plus, il a plusieurs fonctions. En effet qu'il soit tragique ou comique, le théâtre engendre une certaine émotion chez le lecteur, il peut alors le faire rire ou alors le rendre triste mais cela peut être plus complexe, le théâtre peut parfois avoir une mission sociale et politique, notamment chez V.Hugo, ainsi que des

traditionnelles Le genre de ses pièces, son rapport avec le genre tragique. Aristophane : Aristophane est sans doute le premier « critique » d’Euripide et l’analyse qu’il fait des œuvres du poète tragique pose les bases de la critique à venir. Le poète comique a souvent mis en scène Euripide dans ses comédies : dans les Acharniens, entouré des costumes de ses personnages, déguisé en Ménélas, en nymphe Echo, en Persée, en maquerelle dans les Thesmophories et, juste après sa mort, dans les Grenouilles où

s’oppose a nos désirs, nous le quitterons là tous deux, et nous nous affranchiront de cette tyrannie où  nous tient depuis si longtemps son avarice insupportable » Élise : Elle est la fille d’Harpagon et l’amante de Valère. Son père veut la marier à Alceste. C’est une fille calme et douce mais qui refuse de se marier avec celui que son père a désigné pour elle. Elle épousera finalement Valère. Citation : (I, 4 parlant d’Alceste) « Je me tuerai plutôt que d’épouser un tel mari » (I, 1 Valère) « Mon amour

principe est le sentiment de l’honneur ou de la honte au niveau du regard de l’autre. • Le sentiment d’amour suscite en particulier à la guerre le courage de mourir pour l’autre ou sous ses yeux. • On peut en trouver 3exemples mythologiques : Alceste morte pour son mari, Orphée qui n’aimait pas assez sa femme pour la retrouver en mourrant et Achille qui meurt pour Patrocle (la hiérarchie utilisée suppose une supériorité de l’amour masculin). • La conclusion de Phèdre se base sur des arguties

annonce aussi le futur conflit cornélien : l’héros souffre d’aimer car l’amour aliène sa liberté. Enfin, dans La Veuve aparaissent des stances pour la première fois dans l’oeuvre de Corneille. Puis il s’éloigne du genre comique avec Médée, mais il y revient avec L’Illusion comique. Avec le Cid, Corneille n’épiloque plus la magie du théâtre, il la met en action. Il prend conscience de son véritable génie au contact du drame espagnol. Corneille doit beaucoup à l’Espagne et aux écrivains d’origine espagnole