Le Comique Effrayant

le parcours – dans une certaine mesure initiatique – d’un per- sonnage et de ses proches, leur recherche d’une manière de vivre utilement réglée « selon leur vouloir et franc arbitre » (p. 400). Les différents registres employés dans l’ouvrage (comique, satirique, polémique, etc.), tout comme ses différents niveaux de lecture, sont – à l’image des silènes mentionnés dans le prologue – autant de manières d’appréhender le texte et ses enjeux, grâce, notamment, à l’invitation à réfléchir sur l’humaine

restent encore problématiques (sur le sujet, nous renvoyons aux études les plus récentes de J. Rusten) et multiples. Mais l’une d’elles nous intéresse au premier chef ici : dans le même passage de la Poétique, Aristote écrit que l’art dramatique comique serait né lui aussi d’une improvisation d’un coryphée, cette fois, celui qui conduisait les anciens chants phalliques. Ces chants, entonnés lors de processions, entraient dans des cultes de fertilité, en l’honneur de Dionysos à nouveau : ainsi, la

La boîte en calembour sert à éloigner don Guritan. Quant à la statue de la madone, dont la reine se détourne sans cesse, elle a plutôt un rôle symbolique puisqu’elle peut matérialiser l’absence de Dieu dans ce drame humain. Un acte tragique et comique Une menace tragique continue à peser sur l’action, et ce dès la première scène. Identifiez le personnage qui inspire de la peur à la reine et dites à quel animal il est comparé. La menace tragique est présente derrière l’évocation de don Salluste

hétéroclites [...] » (198). Le mot « hétéroclites » confirme la perte regrettable de l’unité, mais le romancier tire un fécond, plaisant et complaisant parti de ce naufrage. Le bizarre rencontre ici, je l’ai annoncé, le comique de la caricature, rencontre prévisible puisque le comique consiste lui-même en un écart par rapport à la norme, écart dégradant pour celui en qui il s’opère, écart accusé, creusé, dans la caricature. On pourrait donc parler, pour ce passage où le bizarre sert la caricature, d’une

dénoncer la guerre. 1. Pour cela, il présente l’exemple d’une bataille de chats, dans une parodie d’épopée, dont les acteurs « ont joué ensemble de la dent et de la griffe ». L’exagération des chiffres (« neuf à dix mille chats »), le caractère effrayant de la bataille (« ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres ») reprennent des caractéristiques de l’épopée, mais la présence de chats humanisés opère un détournement parodique. Le moraliste montre ainsi le caractère absurde d’une telle

Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses. Marquise, si mon visage… de Pierre Corneille Pierre Corneille, Rouen 1606- Paris 1684 poète dramatique français. Avocat, il débute au théâtre par des comédies (L’illusion comique 1635) et devient célèbre avec la tragi-comédie, le Cid (1637), qui provoque une querelle littéraire. Sensible aux critiques, il se consacre alors à la tragédie « régulière » (Horace, 1640), sans abandonner la comédie à la mode espagnole (le Menteur

ses rencontres avec les autochtones d’Hochelaga. Selon Cartier, le sauvage n’est plus barbare, mais plutôt proche de la nature, « l’âme aussi pure que des enfants ». Leur façon de s’habiller et leur mode de vie montre à Cartier qu’ils ne sont pas effrayants ni dangereux, mais qu’ils sont des êtres humains. Innocents et purs, les « sauvages » qu’il rencontre pendant son voyage sont, selon Cartier, ouverts d’esprit à ce qu’il leur apporte d’Europe. En remarquant leur nudité sans pudeur, Cartier donne

tous parlent longtemps 11-12 -hypocrisie des discours moralisateurs) critique du peu grave ou du pas grave: dames et maquillage; légèrement un peu/l'objet éternel des vengeances éternelles de l'Eternel 14-15: disproportion polémique et répétition comique d'hyperbole!--> en enfer, elles ! Voltaire dénonce la guerre comme étant barbare absurde désespérante pour mieux attaquer les responsables de cette situation: le pouvoir politique et tous ceux qui laisse faire comme le pouvoir religieux. Il prend

célèbre. Il fut l'un des personnages les plus créatifs de l'ère du cinéma muet.  Sa carrière a duré plus de soixante-cinq ans il continue (sauf pour son dernier film) à tenir. Il incarnat lui-même les rôles principaux, ceux de personnages à la fois comiques, révoltés et sentimentaux, dénonçant l'injustice. Cet engagement social lui vaut des accusations de sympathies communistes lors de la période du maccarthysme. Il quitte les USA, qui ne lui remettent un oscar d'honneur qu'à la fin de sa vie.

informations sont notamment rapportées par Éginhard dans sa Vie de Charlemagne. Mais sur ce canevas médiocre, La Chanson de Roland brode fort généreusement, car la lutte terrible qu’elle relate ne fut sans doute qu’une escarmouche, les Sarrasins effrayants n’étaient peut-être que des brigands de montagne, et il n’est pas sûr que Charlemagne ait finalement gagné cette bataille ! Le climat général est celui de la guerre sainte. L’œuvre, écrite peu avant ou pendant la première croisade est une épopée