Le Conflit Chez Corneille

mythologie a beaucoup évolué dans la tragédie grecque. En effet, chez Eschyle : les Dieux pèsent sur tout le déroulement de ses pièces ; chez Sophocle : les Dieux sont plus distants ; chez Euripide : les dieux sont presque inexistants. On note donc que la mythologie a peu à peu perdue de son importance et de sa valeur. B) La tragédie classique : le XVIIème siècle. A l'époque classique, certains auteurs comme Racine et Corneille font une récriture des oeuvres antiques. On remarque que la première

multiplient de la part des grands: le propre frère du roi, GASTON D'ORLÉANS est un conspirateur. Certains de ces grands périront décapités. Cette atmosphère provoqua chez les Nobles un sursaut d'honneur, une revendication de gloire. En effet, le mythe de la gloire est présent dans le théâtre et les romans; beaucoup de personnages de CORNEILLE (Horace, Auguste...) ou de romans parlent de ''courage'', de ''cœur'', de ''générosité'' et de ''gloire''; les romans affichent ensuite des personnages surhumains:

aucun ethos auctorial n’est décelable dans les didascalies. Un rappel des positions les plus marquantes de la théorie du drame et de la sémiotique du théâtre sur la question de l’auteur sont suivies d’un bref examen du Chemin de Damas  de Strindberg et du Cinna de Corneille. Dans une pièce où le protagoniste a été perçu comme une projection de la personne réelle de l’auteur, et dans une tragédie où un tel rapprochement est impossible, on examine le jeu des ethè  pour voir dans quelle mesure ils permettent d’induire

Corneille, Cinna Introduction : Cinna ou la clémence d’Auguste est considérée comme la meilleure pièce de Corneille et en même temps comme le meilleur « poème tragique » du moment. En effet, à ce moment là Corneille n’est plus seulement le fils d’un grand bourgeois, mais aussi (et surtout) le fils de son œuvre (au sens large du terme). Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’un sujet historique mais que cette fois le vrai n’entre pas en conflit avec le vraisemblable. Création en 1641 et première

Vocabulaire : Métonymie : on désigne qlqch par une partie Epopée : récit en vers d’exploit du héros Exaltation : Enthousiasme Dénouement : dernier moment de l’action dans une pièce classique qui voit se résoudre les conflits et les obstacles. Diérèse : Fait de dissocier en les prononçant une suite de voyelle Ellipse : saut dans le temps Enjambement : quand la phrase se poursuit dans le vers suivant Epidictique : genre: Eloge/blâme Hémistiche : demi-alexandrin Implicite : Sous-entendu

langage, aux fonctions caractéristiques, au même titre que les amoureux, les rivaux, les barbons ou les pères depuis que "la comédie nouvelle", avec Ménandre, Plaute et Térence, du IVe au lIe siècle av. J.-C., a fait des conflits familiaux - et non plus socio-politiques comme chez Aristophane - la matière toujours recommencée du genre. Molière, grand "emprunteur" (Voir Sources*), s'inscrit dans cette tradition humaniste, tout en puisant dans la farce* médiévale et dans la Commedia dell'arte* qui traitent

action destinée à provoquer la pitié ou la terreur per le spectacle des passions humaines et des catastrophes qui en sont la fatale conséquence Selon Aristote la tragédie est née des cérémonies en l’honneur de Dionysos, dieu du vin et de l’ivresse chez les grecs célébrées par des chœurs d’hommes et qui devenait par la suite un dialogue entre le chef de chœur et le chœur. P.Levéque pense dans :L’aventure grecque, que tragédie provient des cérémonies expiatoires très primitives ou un bouc(en grec,tragos)était

adversaires (v.200) Acte II) Que réponds Gassé… Villac et Mompesat ne sont pas d’accord sur le prestige de Corneille. Mompesat prône qu’il est le meilleur écrivain de théâtre alors que Villac préfère Robert Garnier ou encore Théophile de Viau. Il cite de nombreux auteurs académiciens qu’il juge hautement supérieurs à la littérature de Corneille. Ils ont l’intention d’en venir au duel au pistolet (« J’aimerai à mon tour te dire deux mots – A l’épée ? - Oui

les personnages sont en action. Souvent chez Molière, nous avons des expositions d’idées (Dom Juan ou Le Misanthrope : discussion sur l’amitié et la sincérité). Dans Tartuffe, c’est une exposition réellement originale par le nombre des personnages sur scène, c’est une scène de groupe I. Une réunion de famille II. Le jeu des forces en présence Une réunion de famille 7 personnages / 12 sur scène mais absence d’Orgon et de Tartuffe Scène de conflit menée par Madame Pernelle A. La structure

Horace de Corneille par ALAIN MIGÉ CLEFS D’ANALYSE Acte I, scènes 1 et 2 COMPRÉHENSION Le temps et l’action ● Reconstituer la chronologie des événements. Le conflit opposant Rome et Albe dure depuis un certain temps (voir v. 61) sans autre précision et n’a produit jusqu’ici que de « légers combats » (v. 69). L’action plonge dans un passé plus ou moins lointain et, comme c’est souvent le cas dans une tragédie, ne débute pas avec la première scène. En revanche est soulignée à plusieurs reprises l’importance