Le Conflit Cornélien

d’une coquette. De plus, nous découvrons l’univers personnel d’un auteur, dans une pièce ou dans l’ensemble de son œuvre : nous remarquons que le conflit entre pureté et débauche qui partage Lorenzaccio s’exprime dans Les caprices de Marianne par la dualité des cousins : Octave et Coelio. Ensuite nous sommes sensibles au style : aux maximes cornéliennes, a la mélodie de l’alexandrin racinien, aux métaphores filles de Musset, aux jeux verbaux d’Ionesco comme par exemple dans Rhinocéros Jean l’ami de

l'acte 1 scène 6, vient de s'entretenir avec son père, Don Diègue. Il lui apprend qu'il a été terriblement humilié par le père de Chimène. Il demande donc a son fils de le venger. D'une part nous verrons le dilemme Cornélien de Rodrigue, d'autre part nous étudierons la résolution du conflit . Tout d'abord, Rodrigue fait un monologue, il doit choisir entre amour et honneur. Dans ce texte on peut savoir que l'amour qu'il porte envers Chimène est très fort. On le remarque grâce au champ

l’action : Toutes les pièces tournent autour d’un dilemme : un héros rencontre dans son chemin des obstacles extérieurs (opposition d’un roi ou d’un père à la réalisation d’un amour, offense à l’honneur, etc.) qui font surgir des obstacles intérieurs (conflit psychologique, dilemme) : à ces obstacles le héros réagit par l’action, une action extraordinaire… Le Cid La morale du Cid est liée à l’aristocratie féodale, fondé sur : 1. La primauté du lignage sur l’individu, 2. La prépondérance de l’honneur 3

le vieil homme. Ce dernier confie à Rodrigue le soin de le venger de cet outrage. A la scène 5 de l’acte I, Don Diègue explique à son fils ce qu’il attend de lui.Nous pouvons nous interroger sur le mécanisme permettant la mise en place du dilemme cornélien. Nous analyserons tout d’abord la relation entre Don Diègue et son fils, puis nous montrerons dans quelle mesure le code de l’honneur nobiliaire sert de moteur à l’action théâtrale. Nous étudierons enfin la mise en place du dilemme tragique.Analyse

L’unité d’action s’effectue tj autour d’un sujet principal qui ne doit jamais être perdu de vue par les spectateurs. S’il existe des sujets secondaires dans la pièce, ils doivent se rattacher au sujet principal. Ex : Dans Polyeucte (1642), c’est le conflit entre amour humain et amour divin qui est traité au sein de cette pièce de Corneille.- L’unité de temps = limiter la durée d’une fiction en réduisant le nb d’évènements qui se déroulent dans la pièce pr que le spectateur puisse assister à l’intégralité

ses parties. Stances : Nombre définis de vers. Litote : Figure de style qui consiste à atténuer l’expression mais qui en réalité lui donne plus de force. (Contraire de l’hyperbole) L’hémistiche : La moitié d’un vers. Héros cornélien : Héros qui est pris dans un conflit difficile à faire entre plusieurs sentiments. Le plus souvent ces sentiments sont l’amour et le sens du devoir. La tragédie : Genre noble par excellence, Alexandrins, elle met en scène des héros exceptionnels qui sont pris dans

ajouter les références au texte et à partir duquel vous pouvez vous exercer à rédiger quelques parties du devoir. Introduction • Amorce : le théâtre : lieu privilégié de l’affrontement et du conflit. Le théâtre moderne, notamment le théâtre de l’absurde, a progressivement diminué la place du conflit et de l’action. • Mise en situation : Koltès, lui, est en rupture avec ce théâtre contemporain : il écrit un théâtre de la violence, de la cruauté, met en scène des personnages bien identifiés, des

va plus loin encore puisqu'il interdit que le sang soit versé sur scène. Sont donc prohibés la représentation de combats, de duels et de suicides. 3-Un auteur incontournable de la tragédie classique : Quoique globalement comparable au système cornélien, le système racinien s'en distingue par des points de détail : l'action est empruntée à la légende ou à l'histoire. Racine prône une grande fidélité aux sources et un grand respect de la vraisemblance. L'action racinienne se veut "simple et chargée

a  un  impact  significatif  sur  les  personnages,  et  est  présent  dans  plusieurs  situations  de  dilemme.  L’honneur familial est  une des choses les plus importantes pour les personnages  principaux  de  la  pièce,  et  est  la  cause  de  conflit  interne   pour  Rodrigue  et  Chimène  tout  le  long  de  la  pièce.  Un  bon  exemple   de  ceci  est le dialogue entre Rodrigue et son père dans la scène 5 de l’acte I, où  le  don  Diègue  emploie  le  champ  lexical  de  famille  («  mon  fils 

97). Il y a une opposition de la vie et de la mort quand Chimène dit « La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau » (PC, 96), ce qui est une antithèse. Dans ce passage il y a un thème du devoir avec le dilemme cornélien. Chimène doit choisir entre l'amour et l'honneur. C'est un conflit apparemment insoluble entre le bonheur individuel et le devoir envers l'honneur, aussi entre l'amour et le devoir entre l'honneur familial.