Le Conflit Cornélien

Exprimer une pensée profonde et créer une complicité avec le public. Repartie : réplique courte souvent cinglante/acerbe, souligne la vivacité de l’affrontement, prise de paroles unique La stichomythie : succession de réplique brève, scène de conflit et montre que le dialogue menace de rompre à tout moment. Quiproquo : malentendu, les personnages comprennent mal une phrase, il souligne la fragilité du langage. 2. Le dialogue et les didascalies La double énonciation : Le dramaturge s’adresse

Sommaire du commentaire composé: Monologue de Rodrigue (Acte I, Scène 6) - Le Cid Le conflit intérieur de Rodrigue La mort n'est pas une option L'annonce du dénouement Extrait du commentaire composé Ce monologue, composé de stances (formes versifiées du monologue et pourvues d'un rythme particulier), est extrait du Cid de Corneille, créé en janvier 1637 et constitué de cinq actes. C'est la neuvième pièce du dramaturge et sa deuxième tragi-comédie. Rodrigue, le Cid, est le fils de Don Diègue

elle apparaît au spectateur comme une tragédie arrêtée. Le devoir Un conflit apparemment insoluble entre des forces égales, puisque l’éclat de l’honneur avive l’amour et que l’amour implique des devoirs auxquels on ne saurait se soustraire sans déshonneur. Difficile à dénouer, elle n’aboutit pas, à la fin de la pièce, à un dénouement véritable qui sera de lui pardonner. Les personnages sont confrontés au « dilemme cornélien »: ils doivent choisir entre l'amour et l'honneur. Citation emblématique

l’action se situe nécessairement dans un passé lointain, dont les personnages sont d’une haute lignée. Ceux-ci appartiennent à des dynasties régnantes et les enjeux politiques sont toujours présents. C’est pourquoi les conflits entre les personnages se recoupent presque toujours avec des conflits d’ordre politique. Sur le plan dramaturgique, la tragédie commence par une exposition (un prologue dans la tragédie antique), se poursuit par la péripétie autour de laquelle l’action va se nouer (on parle de « nœud

des auteurs majeurs comme Racine et Corneille, la tragédie classique reprend la tragédie grecque en étant le lieu d’un débat sur l’homme et utilise, de même, le thème du destin ainsi que les questions métaphysiques et politiques. Dans la tragédie cornélienne, l’action individuelle aboutit immanquablement à la destruction du héros, tandis que Racine met en scène un monde marqué par la vanité de l’action politique sur fond d’absolutisme, et désolé par l’impitoyable déterminisme janséniste (=correspond

les accents grandioses qui font de l’Horace français un poème tout romain. Les personnages Il en est deux qui se détachent superbement des autres par leurs sentiments forcenés : Camille et Horace. Camille, aussi peu romaine et aussi peu Cornélienne que possible, ne peut ni ne veut combattre sa passion. Elle oublie de lui imposer silence quand la raison d’Etat exige le sacrifice de son amant. Elle préfèrerait Curiace lâche et traître, mais bien vivant, à Curiace mort dans la gloire. Elle oublie

dans une grande misèreIII». Le hé ros cornélien I Le titre donné au détenteur de l’autorité dépend évidemment du pays et de l’époque où l’intrigue est censée se dérouler. II Jean Giraudoux, Électre (1937), Entracte : « Lamento du Jardinier ». III Racine, Extraits de la pratique d’Aristote, in Œuvres complètes de Racine, éd. R. Picard, Éditions Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. Il, 1960, p. 925. Le héros cornélien présente des caractéristiques toutes différentes

pousse les héros à tous les excès : jalousie, avidité, haine, cruauté  déchéance, conflits insolubles, mort ou folie Corneille : Pièce tragi-comique : Le Cid (fin heureuse donc pas tragédie) Ni baroque ni classicisme Ses premières pièces étaient baroques puis classiques L’illusion comique : mélange tous les genres théâtraux, mise en abîme les héros doivent choisir entre l’amour et l’honneur  « dilemmes cornéliens » Horace : tragédie Victor Hugo : Préface de Cromwell : mêler le grotesque au sublime

de compétence adressé au tribunal civil le 29 avril 1872. Le tribunal a rejeté le déclinatoire par un jugement du 17 juillet 1872. Le préfet a donc pris un arrêté de conflit le 22 juillet afin de saisir le Tribunal des conflits. Le 24 juillet, le tribunal civil sursoit à statuer dans l’attente de la décision du Tribunal des conflits. Le demandeur est le représentant légal de la jeune fille. Le défendeur est le préfet. Le demandeur invoque les articles 1382 à 1284 ancien et suivants du Code civil

par Rodrigue, entraine un profond désir de vengeance de la part de celle-ci, mélangé avec l’amour qu’elle lui porte. Les autres acteurs principaux sont don Diègue et don Gomès leurs parent respectif. Nous allons tenter de voir si à travers ce conflit opposant Amour et Honneur, l’amour disparait-il face à la puissance de l’honneur ? Dans une première partie, nous aborderons l’amour vu dans ce roman et dans une seconde partie, nous verrons la puissance de l’honneur. Un des sujets principaux