Le Consentement

Cours : Formation et condition de validité des contrats 1.1 Conditions de formation des contrats : l’échange de consentement A. L’offre de contracter L’offre émane d’une personne qui fait connaître son intention (à une ou plusieurs autres) de conclure un contrat dans des conditions déterminées. L’offre doit être précise et indiquer notamment la nature de la chose vendue, le prix, les conditions de paiement… Elle se manifeste sous diverses formes : – l’offre expresse peut être écrite (catalogue

Article 1108 et suivants du code civil (consentement, capacité, objet et cause) les règles spéciales au contrat de société (article 1832 du code civil) Chapitre 1 : Les règles communes à tous les contrats I/ Conditions de validité de droit commun Il existe 4 conditions de validité de droit commun du contrat de société. A/ Le consentement Le contrat est un accord de volonté, il faut donc la rencontre d’une offre et d’une acceptation. Ce consentement doit exister et il doit être exempt

l’échange des consentements suffit, il s’agit du principe du consensualisme. En matière contractuelle, l’écrit n’est pas obligatoire. Par rapport aux effets du contrat, l’autonomie de la volonté impose le principe de l’effet obligatoire du contrat. Ceci, selon l’art 1134, alinéa 1 du CC, « les conventions légalement formées tiennent lieu de Loi à ceux qui les ont faites ». Différents types de contrats : 1. Contrats consensuels : Formés par le seul échange des consentements. L’écrit n’est

En vertu de l'adage « en mariage, il trompe qui peut » (Loysel), le dol, qui est une tromperie provoquant une erreur chez le futur époux qui le détermine à se marier, n'est pas pris en considération par le droit comme vice du consentement. Ainsi, les vices du consentement en matière de mariage n'obéissent pas complètement au droit commun des contrats. Dans cette arrêt, Les époux ont célébré leur mariage à la suite d’une relation initié par la fiancée avec un collègue six mois avant. Par conséquent

la location de l’appartement. 2) Enonciation du ou des problème (s) de droit (s) Existe t-il des vices du consentement ? Si oui, lesquels ? Aussi, le contrat peut-il être annulé ? 3) Règles applicables et solutions au cas a. Rappel des 4 conditions de l’article 1108 : i) Consentement non vicié ii) Capacité de contracter iii) Objet licite iv) Cause licite et morale b. Un vice de consentement (article 1109) ? i) Violence (articles 1111 et svts) : aucune contrainte n’est ici exercée. ii) Erreur (article

l’ordre public et les bonnes mœurs (règles sociales, protection de la société) | Elément de formation du contrat invoqué | Consentement : représente un vice de consentement (erreur, dol, violence)Capacité : est en principe plus invoquée dans la nullité relative (car elle se situe sur l’intérêt personnel) | * Consentement : est invoquée l’absence totale de consentement * L’objet illicite ou le défaut d’objet (vendre du terrain sur la lune) * La cause immorale ou illicite : (en principe) intéresse

est soumis au consentement des parties, comme tout contrat. D’après l’article 138 du Code de la famille sans consentement des époux, il n’ya point de mariage. Le consentement des époux doit être mutuellement donné pour que le mariage se fasse, ou soit célébré par l’officier d’état civil. Celui-ci ne doit pas être vicié, ni affecté par des « vices du consentement » d’une quelconque autorité ou de quelque tierce personne. Le dol, l’erreur, la violence, sont des vices du consentement de tout contrat

et sans relever d’autres circonstances de nature à démontrer que les parties avaient fait de la réitération par acte notarié un élément constitutif de leur consentement ». La réitération est l’acte par lequel il y a répétition. Les parties font de la réitération par acte officiel un élément constitutif de leur accord ou de leur consentement. Il est indispensable de faire de la réitération de la vente, par exemple, une modalité d’exécution de la vente. « La vente ne sera définitive qu’à compter

Commentaire de l’arret : Cass. Civ. 1ère, 3 mai 2000 Dans toute conclusion de contrat, le consentement de chaque contractant doit être libre éclairé et donné en toute connaissance de cause. Il ne doit pas être vissé et n'est pas valable si il y a dol, erreur ou violence. Dans un arrêt du 3 mai 2000 la cour de cassation a tenté de se prononcer au sujet du vice du consentement par le biais du dol par réticence. En 1986, Mme boucher a vendu aux enchères publiques une cinquantaine de photographies

Les vices du consentement = article 1109 du Code civil : il n’y a point de consentement valable si le consentement n’a été donné que par erreur, extorqué par violence ou obtenu par dol. Appréciation au jour de la formation du contrat. Sanction = annulation du contrat + éventuellement dommages et intérêts sur le fondement de la responsabilité civile délictuelle. I. L’erreur = article 1110 du Code civil = « une fausse croyance sur l’objet de l’obligation ». L’erreur est le vice du consentement