Le Corps Est Il Le Malheur De La Conscience

voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre." Mais le plus merveilleux était qu'il y eût là, debout sur le dos rond de la planète, entre ce linge aimanté et ces étoiles, une conscience d'homme dans laquelle cette pluie pût se réfléchir comme dans un miroir. Sur une assise de minéraux un songe est un miracle. Et je me souviens d'un songe... Echoué ainsi une autre fois dans une région de sable épais, j'attendais l'aube. Les collines

plus important que la résolution du désir. L’esprit subit alors la loi du désir : c’est le corps qui parle et non la raison. Toutefois l’Homme est conscience de la souffrance que peuvent entraîner les désirs. Prenons l’exemple des parents qui disent à leur enfant « Sois raisonnable ». En réalité cela signifie « renonce à tes désirs » : les adultes ont appris que certains désirs pouvaient être source de malheur. beaucoup plus important que la résolution du désir. loureux;apprendre à éviter la souffrance

Or vivre, c'est « être un corps » et avoir à penser mon être à partir du corps que je suis. Mais ce corps qui est mien se rebelle et me conduit par son impétuosité en des lieux où s'épanouissent en corolles les fleurs du mal. « C'est le diable qui tient les fils qui nous remuent » dit Baudelaire', et mon corps, comme un pantin désorienté, est le jouet des forces et des désirs. Mon corps m'échappe et ma volonté ne l'habite pas à demeure. Si, comme le dit Augustin, mon corps m'induit en « une liberté

comportements. Le père Goriot trace le portrait tragique d’un vieux délaissé et méconnu, seul face à ses tristesses et ses maux à cause des caprices et des besoins matériels interminables de ses filles. Ces dernières le met dans une situation de malheur au point de provoquer son déclin  final. Le début de l’intrigue et le déclenchement des événements      Depuis l’incipit de l’œuvre, le père Goriot subit une transformation radicale surtout au niveau physique. Au bout de quelques années, il

discipliner ma volonté pour apprendre à ne dépendre que de moi, parce que mon bonheur ne peut être laissé aux caprices de la fortune. Satisfaction : obtenue en atteignant des objectifs et en réussissant des actions → surpassement du réel ( ≠ échec → malheur, tristesse). Concept lié à la chance, précaire, imprévisible, pas maitrisable (→ comment le maitriser s'il ne dép. pas de nous?). Aristote* parle de « souverain bien » : fin suprème. Pense qu'il n'est pas don du hasard. Plaisir/Bonheur

une ressource proprement théâtrale mais qui évoque ici souvent le cinéma burlesque (Charlie Chaplin ou Buster Keaton) par la mécanique des corps ou son excentricité, ainsi que la succession sans enchaînement nécessaire de brefs épisodes comiques qui s’apparente au «gag» : • Didascalie initiale : aller-retour de Clov, jeu avec l’échelle. Une mécanique des corps qui évoque le cinéma burlesque : Charlie Chaplin ou Buster Keaton. • Clov se grattant « le bas-ventre des deux mains » (p. 48) puis renversant

nous nous demandons si la conscience de l'homme fait le bonheur de celui-ci notre questionnement porte sur la possession de la pensée et de la conscience de l'homme, et de ce à quoi aspire tout être humain : le bonheur, un état de grand plaisir marqué par l'absence de souffrance. En effet, tout être humain recherche le bonheur. Qui ne souhaite pas être heureux? Il semblerait que la conscience soit la clé du bonheur. Cependant savons-nous réellement ce qu'est la conscience, le bonheur, et le lien qui

service de la conception benevolentiae (effort pour se concilier la bienveillance du lecteur et de l’auditeur) et de l’intérêt du lecteur. Plaire et instruire => Donner une portée morale au récit. De "J’avais marqué le temps..." à "...tous ses malheurs et les miens" Introduction : Cet extrait de Manon Lescaut, de l'abbé Prévost, constitue une scène attendue du roman : la rencontre amoureuse. Dans cette scène inaugurale, le lecteur peut déjà imaginer la destinée de ceux qui ne sont pas encore amants

« tue les questions ». La deuxième interprétation ; les questions sous*entendent l’existence d’une conscience claire qui cherche à comprendre, à juger. Or « tuer les questions » est justement détruire cette conscience. Située dans le contexte de la pièce, la deuxième interprétation me semble plus logique. On trouve le même rôle du soleil dans l’Etranger de Camus. *Il (soleil) faisait des corps resplendissants, mais vidés de l’intérieur (p.169) La première moitié de la métaphore présente une

comme le pense Oreste, ou fatalité de la passion non maîtrisée ? C’est Pylade qui apprend sans détours, dans un registre purement narratif à Oreste qu’Hermione, désespérée par la mort de Pyrrhus vient de se donner la mort en se poignardant sur le corps de son amant. (Et quoi ? vous l’ignoriez… se frapper et tomber) Ce récit est fait au passé ce qui permet, pour rester en accord avec les contraintes de la tragédie classique, de ne pas représenter sur scène la violence de la mort mais par ailleurs