Le Corps Est Il Le Malheur De La Conscience

La philosophie, remède de l'esprit [1] Vaine est la parole d'un philosophe qui ne guérit aucune souffrance de l'homme. Car de même qu'il n'y a aucun profit dans la médecine si elle ne chasse pas les maladies du corps, de même il n'y a aucun profit dans la philosophie si elle ne chasse pas les souffrances de l'esprit. Lettre à Ménécée [2] Épicure à Ménécée, salut. Même jeune, on ne doit pas hésiter à philosopher. Ni, même au seuil de la vieillesse, se fatiguer de l'exercice philosophique

Misère de l'homme sans Dieu Ce mouvement a pour fin de rabattre l’orgueil de l’homme en montrant que sa prétention de connaître le vrai et le bien n’est qu’une vaine apparence, face à l’immensité de l’univers, face à la dualité propre de l’homme (corps et âme, sentiment et raison...), « c’est ce qui nous rend incapable de savoir certainement et d’ignorer absolument. » (347], P. 72). L’homme est ignorant face à ce mystère, à cette source d’angoisse. La vie humaine semble régie par l’imagination et

 Devoir de Philosophie " A quoi bon la conscience, si elle est superflue pour l’essentiel de l’existence ? " disait Nietzsche. La conscience est un appareil psychologique dont on distingue deux constituantes : la conscience morale , qui nous permet de juger de ce qui est bien ou mal , juste ou injuste , et la conscience psychologique , désignant la capacité de notre esprit à prendre connaissance de la situation . Dès lors, la conscience, comme tout autre organe devrait bien avoir un usage

s’abandonner à ses confidences et dévoile alors son autre souffrance, à savoir celle de vivre «  avec des assassins ». Tout comme Oreste le spectateur s’éprend de pitié pour Electre. Mais très vite l’ambiguïté du discours va se révéler à notre conscience. En effet Oreste est en vie, il est l’ « étranger » auquel Electre s’adresse, ces maux n’ont donc plus de raisons d’être, il faut alors sortir Electre de l’illusion. La reconnaissance va se transmettre à travers le dialogue que partage Electre

bonheur des hommes à travers les problèmes du mal et de la providence et le problème de l’argent. I*/ LE PROBLEME DU MAL ET DE LA PROVIDENCE Dans pratiquement chaque chapitre, soit chaque épisode de l'œuvre, chaque étape de Candide vers une conscience améliorée, pose un mal. L'ensemble de l'œuvre semble passer en revue tous les maux existants. Les maux proprement issus des humains : la guerre, l'Inquisition, la torture, la prostitution, l'esclavage etc. Les maux issus de la Nature : les tempêtes

de périr. Vous qui dans une ou deux heures mangerez un repas copieux alors qu’eux se contenteront d’un bout de pain rassit et d’un rat mort ! Et vous arrivez à vivre avec ça sur la conscience ? Vous tirez profits de leurs malheurs, vous vous nourrissez du sucre qu’ils ramassent au péril de leurs vies. Vous avez conscience de la cruauté de ce système et pourtant vous ne faites rien. (Des hommes se lèvent et partent) Je vous demande, messieurs les députés d’imaginer un instant que vos filles, vos fils

Cie= domaine des gens vulgaires Tie repste les actions nobles avec des pers nobles. La Cie est la « repstation des hommes d’en bas ». C’est l’univers des valets, des bourgeois etc.. avec des situations basses vulgaires, associées au quotidien ex le corps = enjeu important de la Cie (univers du bas) et la nourriture b) Cie univers de l’aveuglement, Tie univers de la lucidité Pers comique généralement aveugle sur sa conduite alors que le pers tragique manifeste une capacité à analyser sa condition

Bérenger « peau dure, vert sombre, âpre, vigueur ». Même la valorisation du corps « nudité…sans poil » participe à l’idée de vigueur et de force. Au champ lexical de la force s’oppose celui de la faiblesse de Bérenger « faible » avec tournures hyperboliques » « que c’est faible ! ». Elle est d’abord physique avec des termes de dévalorisation »front plat, traits tombants, mains moites, flasque ». Même la blancheur du corps est signe de débilité « trop blanc ». C’est à un portrait descendant et critique

naissance. Quant au reproche qui lui est fait d’avoir épousé Jocaste, Œdipe reconnaît que c’était une union illégale, mais qu’elle a eu lieu malgré lui puisqu’il ignorait tout de lui et d’elle. Sur sa lancée, Œdipe reproche à Créon d’être sans conscience lorsqu’il lui rappelle délibérément la cause de ses souffrances. Il lui reproche aussi de continuer à le diffamer et à l’outrager bien qu’il soit innocent et victime d’un destin aussi tragique. Après avoir assisté à cette confrontation, fidèle à

le « front » qui est touché montre que l’agression se porte sur un endroit vital du corps : «  Je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front » L14. Dès cet instant, l’image du châtiment divin devient plus nette : « Il m’a semblé que le ciel s’ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu » L17. Enfin, les coups de révolver sont «  quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur » L22. Si la divinité ne doit pas être négligée, il est aussi important de voir que