Le Courant Monétariste

rapidement. Traduite graphiquement, cette différence entre le court et le long terme signifie que si la courbe de Phillips présente une pente négative à court terme, elle devient verticale à moyen-long terme. On retrouve là un grand enseignement monétariste. L'inflation et le chômage ont des déterminants totalement différents : l'inflation est un phénomène monétaire ; à l'inverse, le chômage résulte de déterminants réels, comme par exemple le niveau des salaires réels, l'efficacité du processus de

l'origine de l'expression les Trente Glorieuses désignant la période prospère qu'a connue la France et la plupart des pays industrialisés de la fin de la Seconde Guerre mondiale au premier choc pétrolier (1947-1973). Ce terme est passé dans le langage courant). Ces 2 ‘’villages’’ sont en réalité un seul : Douelle, village qui représente la France à la perfection. Madère est Douelle en 1946 et Cessac, Douelle en 1975 : le même village avec 30 années de différence (les 30 glorieuses !) Les 30 glorieuses

matière de salaires les coûts de négociation (qui développe les occasions de conflit, de grève, qui freinent la production). L’interprétation de ce phénomène, et surtout ces conséquences, constituent la principale divergence entre les principales courantes économiques sur la théorie du fonctionnement d’une économie de marché. On peut distinguer deux logiques fondamentales à partir de la concession de l’efficacité des mécanismes d’ajustement par les prix : 1. Les logiques classiques (ou libéraux)

les biens sont enlevés sur le marché, le remplacement varie approximativement comme la vitesse, mais les constructions nouvelles dépendent de l'accélération." _____________________________ Ronald H. COASE (Angleterre, 1910- ) NC, il appartient au courant ultra-libéral autrichien. Prix Nobel en 1991. Son apport à la science économique est important car il a nié le fonctionnement idéal du marché (CPP) tel que Walras l’avait posé. En effet, pour Coase, le recours au marché ne se fait pas sans coûts

l'Europe comme le système institutionnel privilégié, un certain nombre de conseillers du prince, de financiers, de marchands vont essayer de réfléchir à la meilleure manière d'enrichir les souverains. Ces différents penseurs vont se regrouper dans un courant appelé le mercantilisme (de l'italien mercante, marchand). Les mercantilistes estiment qu'il faut enrichir la classe des marchands pour enrichir le roi. Le mercantilisme opère deux ruptures. La première est que le mercantilisme est une pensée laïque

Aujourd’hui : une science économique éclatée Du monétarisme à la nouvelle école classique : « le renouveau libéral » 31 L’impulsion du renouveau libéral par le monétarisme 1. Friedman et les monétaristes dans la discussion sur la stabilité des fonctions macroéconomiques de comportement 2. La critique monétariste de la courbe de Phillips et la théorie du taux de chômage naturel 32 La nouvelle macroéconomie classique 1. L’hypothèse d’anticipations rationnelles et l’inefficacité de la politique

siècles) 1. Les mercantilistes A. Circonstances historiques de l’époque mercantiliste  Un contexte de capitalisme commercial, marqué par la multiplication des transports, les grandes découvertes géographiques et les monarchies absolues ;  Le courant mercantiliste a dominé la pensée économique européenne du XVI jusqu’au XIV siècle ;  Est à la fois une doctrine et une pratique économique ;  Il rompe avec les valeurs du moyen âge (vertu, moral, justice,…), et prône l’enrichissement et le commerce

Chapitre VI : La Consommation. Introduction I- Formes de la consommation II - Analyse théorique de la consommation A - Approche classique et néo-classique. B- Approche Keynésienne (revenu courant) C - les nouvelles théories de la consommation. 1 - J. Dusenberry : la théorie du revenu relatif 2 - T. Brown : effet de cliquet et effet d’hystérésis 3 - Milton Friedmann : la théorie du revenu permanent 4 - Théorie du cycle de vie de Modigliani (1954) III - Les rapports entre la consommation

bancaire 1.3 Le rôle de la banque centrale 2. Une brève histoire de la pensée monétaire 2.1 La théorie quantitative 2.2 La doctrine des effets réels (real bills doctrine) 2.3 Wicksell et le taux d’intérêt monétaire 2.4 L’apport keynésien 2.5 La vague monétariste 2.6 La convergence actuelle 3. Les effets réels de la politique monétaire 3.1 Comment démontrer les effets réels de la politique monétaire ? 3.2 Les rigidités nominales 4. Les canaux de transmission de la PM 4.1 Le canal du taux d’intérêt 4.2 L’action

canonistes, il y a Antoine de Montchrestien qui va créer le terme d’économie politique : on ne raisonne plus au niveau d’un acteur, mais de la police (la cité) ; et l’économie enrichie le prince et ses sujets. Les mercantilistes sont issus d’un courant (mercantilisme) convaincu que la source de la richesse est le commerce (l’échange), la société moderne est mercantiliste, avec une grande importance de la monnaie. Les physiocrates pensent que seules les activités extractives créent de la richesse