Le Césarisme Impérial

d'échapper au renouvellement de cette tragédie, toujours menaçante, c'est de ne pas faire une politique d'autruche. Le militarisme, par exemple, a sa logique propre, et cette logique mène à la guerre. De son côté, la logique de la guerre conduit au césarisme. En Russie, le communisme, dont les idéaux étaient les plus cosmopolites que l'on pût imaginer, parvint au pouvoir grâce à son opposition contre la guerre et le nationalisme. Et malgré cela, ses dirigeants ont eu besoin de la guerre et du nationalisme

c'est le socialisme des artistes, des poètes et des écrivains à une époque, il est vrai, qui présente tous les caractères d'une décadence de l'art. C'est le socialisme auquel les églises de toute confession prêtent leur appui. C'est le socialisme du césarisme et de l'impérialisme ; c'est l'idéal de la royauté sociale. Il est le but lointain que visait la politique de la plupart des États européens, et au premier rang les États allemands. C'est l'idéal social de l'époque qui a préparé la guerre mondiale

non intelligit quid profiteatur, voulant signifier : « Il ne connaît pas sa vraie vocation »), sauf que, naturellement, cette dernière acception ne possède pas la moindre nuance religieuse. Ceci est encore plus vrai pour ars, employé à l'époque impériale à propos des métiers manuels. Les passages de Jésus ben Sira cités sont traduits dans la Vulgate une fois (V. 20) par opus et l'autre (V. 21) par locus, ce qui signifie alors à peu près « situation sociale ». L'addition mandaturam tuorum est le fait

même nous exagérons encore la différence ; car l'organisation régulatrice qui se ramifie dans toute la société française n'est modifiée en rien par les changements subis par le gouvernement central. La bureaucratie fleurit sous tous les régimes, impérial, constitutionnel ou républicain. M. le duc d'Audiffret-Pasquier l'a dit : "Les empires tombent, les ministres passent, les bureaux restent." L'agrégat de forces et de tendances qui s'incarne, non seulement dans l'organisation qui fait un seul corps

vigueur, la France, devenue républicaine en 1791, et démocratique en 1792, a dû passer, avant la fin du XVIIIe siècle encore, par une série de régimes successifs et par les affres de la Terreur avant d’en émerger, à l’aube du XIXe siècle, dans le césarisme d’une dictature militaire. Quant au nombre et à la variété des lois fondamentales qu’elle a connues depuis lors et jusqu’à aujourd’hui même, ils attestent l’insuffisance sans cesse répétée de ses efforts constituants. Là où la première nation de

solutions quant à la détermination de l’ordre du jour des assemblées avec à la clé des avantages et des inconvénients. Si l’ordre du jour est fixé par l’exécutif, celui-ci aura beau jeu à se débarrasser des questions gênantes, quitte à faire preuve de césarisme à l’égard du parlement, lorsque la situation politique l’y autorise. Inversement, l’ordre du jour peut-être établi par les chambres elles-mêmes. Mais cette solution, corollaire du principe de la souveraineté parlementaire, peut paraître dangereuse