Le Césarisme Impérial

n'a donc pas de facultés d'amendements. Ensuite la loi est promulguée par le 1er Consul, sauf si on estime qu'elle doit être déféré au Sénat pour cause d'inconstitutionnalité. 2) Le Sénat. On s'inspire du modèle romain républicain puis impérial. Au départ il s'agit d'une assemblée composée de 60 membres inamovibles, nommés à vie. Il faut avoir 40 ans minimum. Le Sénat se recrute par cooptation > le corps législatif, le tribunat et le 1er Consul proposaient des noms puis le Sénat choisissait

Clemenceau, à la mi-mars 1888, utilise la fièvre boulangiste, sans être boulangiste lui-même, pour aiguillonner le parti républicain, ses hommes au pouvoir et les parlementaires [44]. » En avril, il s'oppose frontalement à Boulanger, l'accusant de césarisme et de bonapartisme, bref, de représenter un danger pour la République. Le 25 mai 1888, avec Joffrin, Ranc et Lissagaray, il fonde la Société des Droits de l'Homme et du Citoyen, unissant contre la vague boulangiste diverses tendances républicaines

constitutionnelle couvert par le succès de son référendum. Césarisme : pouvoir politique fort qui s'appuie sur la volonté du peuple au moyen de grandes consultations électorales qu'on appelle des plébiscites ou des référendums. L'intention de cette consultation populaire étant d'obtenir à la fin l'approbation du peuple pour éventuellement couvrir l'irrégularité de certains actes politiques contraires formellement à la constitution. Le césarisme est donc un jeu du pouvoir où l'appel au peuple sert à légitimer

d'honneur (beaux uniformes, bonne paye). Quant au pouvoir gouvernemental, il est confié à 3 consuls qui sont nommés pour 10 ans par le Sénat, donc indirectement par Bonaparte. Ces 3 consuls sont Bonaparte, Lebrun, et Cambacéres. Bonaparte invente le césarisme démocratique : c'est un régime politique où le pouvoir d'un homme est fondé sur le peuple. En faite, Bonaparte va façonner les institutions à la mesure de sa personnalité. C'est un pouvoir personnel qui se met en place. Dès 1802, par le référendum

deux chambres. Bonaparte cultive un esprit anti parlementariste au profit d’une relation passionnelle avec le peuple : « Je me moque de votre avis, ce que j’aime, c’est la relation avec le peuple ». Cette pratique politique a pris le nom de césarisme, du nom de César (qui avait pris position contre le sénat en passant par la plèvre) et est caractérisé par un Etat autoritaire appuyé plus ou mois fictivement sur les masses. 2) L’évolution constitutionnelle du régime L’origine

valeurs républicaines. Il pouvait mourir : l’hérédité du titre était censée protéger le pays des bouleversements et de la perte des acquis révolutionnaires (avec, en premier lieu, l’égalité, loin devant la liberté). C’est ainsi que les monnaies impériales portent, sans hypocrisie, la mention « Napoléon Empereur - République française ». Par suite seulement, cet Empire « républicain », protégeant les acquis révolutionnaires, se fera « impérialiste ». C’est une loi du 28 pluviôse An VIII, pose les

plus la Nation. Celle-ci exalte ses acquis en 1848, et proclame la République. Le Second Empire en procède d’ailleurs : Le césarisme populaire et moderniste de Louis-Napoléon Bonaparte président devenu empereur, prépare, indirectement, les débats et les enjeux qui feront le lit de la IIIe République : mutations sociales, exaltations nationales, mirage de la puissance impériale. Un demi-siècle d'histoire qui ouvre les portes du XXe siècle Chronologies de la France Avant 1598 Préhistoire (-1800)

Consul. C’est également le peuple qui va le faire consul à vie en 1802 et approuver l’hérédité impériale en 1804. Comme on le voit par glissement progressif le principe révolutionnaire est vidé de son contenu habituel. « La souveraineté réside dans le peuple français en ce sens que tout, tout sans exception, doit être fait pour son bonheur et pour sa gloire » selon BONAPARTE. BONAPARTE a inventé le Césarisme démocratique c’est-à-dire un régime démocratique ou le pouvoir d’un homme est fond sur le peuple

partir de 1890, pour réhabilitation du droit de dissolution. On songe à renforcer la fonction présidentielle face au parlement, en instaurant l’élection du président au suffrage universel. 1848, élection du président au SUD. La peur d’un nouvel césarisme arrête cet effet. La Ière guerre mondiale constitue les circonstances qui vont conduire le président Point Carre à prendre plusieurs décrets qui empiètent sur les compétences du parlement. Sous la IIIème, le président a un pouvoir réglementaire

sera reprise par différents hommes politiques bien après lui. Napoléon III, Pétain, et dans une certaine mesure de Gaulle, voire Sarkozy reprendront certaines pratiques du bonapartisme. Ce courant politique est qualifié par les politologues de " césarisme démocratique" et se veut antilibéral, antiparlementaire, mais populaire. n  Antilibéral: Bonaparte = retour au dirigisme économique. C'est l'intervention de l'État dans l'économie, avec toute une politique de subvention de contrôle des prix et des