Le Desir Selon Bergson

qu’il fait. Il est alors l’auteur de son acte. Le problème devient plus complexe quand on a des raisons d’attribuer un acte a des intentions inconscientes. Si j’ébouillante quelqu’un « par accident », et si cet acte est en réalité l’expression d’un désir inconscient (s’il est ce que la psychanalyse appelle un acte manqué), puis-je me prévaloir de mon aveuglement pour m’exonérer de toute responsabilité ? Certes, ma responsabilité est atténuée du fait du caractère non réfléchi, non prémédité, non consciemment

qui cède par amour désespère en voyant ce qu’il à perdu. Une action de notre passé peut devenir un fardeau qui nous poursuivra jusque dans notre présent. Or, nous ne pouvons supprimer ces actions ; seulement tenter de les oublier. Le psychanalyste Bergson s’est penché sur la question du traitement du passé par l’homme dans La pensée et le mouvement. A ses yeux, « le passé se conserve de lui-même, automatiquement ». Tout ce que nous avons pu sentir, penser, ou vouloir depuis notre tendre enfance est

Suffit-il de bien parler pour bien penser ? Cette question nous pose ici à nous interroger sur la pertinence de l’assertion selon laquelle parler serait une condition suffisante pour bien penser. Nous le voyons, cette question n’est pas neutre puisqu’il y a deux fois le mot « bien ». Le contexte élargi donc le rapport entre le langage et la pensée, le rapport entre la rhétorique qui est l’art de faire des beaux discours et la philosophie qui cherche entre autre à bien penser. Bien parler, c’est

l'industrie ? Si cela est plausible, il reste encore à examiner si l'art mérite d'être jugé moins indispensable. Les critères au nom desquels on l'affirmerait lui sont-ils appropriés ? 1. Les raisons de la question A. Le présupposé du sujet Selon Aristote, l'adjectif « nécessaire » est d'abord synonyme de fatal ou d'inéluctable. Il désigne « ce qui ne peut pas ne pas être. » Mais Aristote indique aussi l'existence d'une autre définition. Est nécessaire ce qui est indispensable. Dans ce cas

TOUTES LES SECTIONS émoticône wink identifiez vos amis ici en commentaire !! émoticône wink ) Sommaire : - le travail - la conscience - l'art - la liberté - l'inconscient - la politique - le langage  - la perception - la religion - autrui - morale - désir - culture  - bonheur - l'existence et le temps - la science - l'histoire (n'oubliez pas que les notions sont souvent liées. De plus, vous trouverez ici des doctrines, des thèses mais pas des dogmes.  Il y a toujours une objection possible, c'est ce

l'esclavage encore présent sous différentes formes, ou à l'instrumentalisation de l'homme par l'homme, il est parfois difficile de parler d'accès à cette conscience. Certes, un être sui souffre prend conscience de sa souffrance et peut atteindre le désir de libération, mais l'habitude est parfois tellement intégrée qu'elle rend l'homme à une forme de fatalisme et d'acceptation de sa destinée qui abolit tout regard réflexif. Il faut donc que le travail conserve une part d'humanité pour autoriser cet

toujours savoir à partir de soi. Ce « je » par lequel je me désigne comme sujet est ce qui, en moi, pense, veut, désire, agit et connaît. C’est à partir de ce sujet, de ce point de vue ou de cette perspective, pourrait-on dire, que se construit mon rapport au réel, que s’élabore toute connaissance. Aussi comprend-on pourquoi Critias dans le Charmide de Platon explique à Socrate que, selon lui, l’injonction de l’oracle de Delphes, inscrite à l’entrée du temple d’Apollon, « Connais-toi toi-même », constitue

qu’elle permet occupent une part essentielle dans la vie des hommes. Ainsi il nous faudra nous interroger sur la manière la plus juste de se représenter la vie. Entendons par manière juste, la manière qui nous permettra d’aboutir à une conduite de vie selon le plus haut degré de liberté. Ainsi il apparaît directement qu’il ne peut y avoir une unique représentation juste de la vie, car cela impliquerait qu’il existe une unique façon d’appréhender la vie telle qu’elle satisfasse tous les hommes à la fois

désigne clairement son rapport avec la société comme « dictateur » du Bien et du Mal et plus généralement des Valeurs. Balzac rejoint ici le constat opéré par Durkheim : « quand notre conscience morale parle, c’est la société qui parle en nous ». Selon lui la conscience morale de chaque individu est l'intériorisation des contraintes institutionnelles par l'individu. La morale désigne l’ensemble des attitudes humaines en rapport avec les mœurs en vigueur dans une société. La conscience morale est

sujet de penser grâce a la raison / Et la raison doit s'exercer selon la méthode (cf. les 4 règles – Discours de la Méthode) => A ce stade coïncident la conscience de soi et la connaissance de soi. L'exercice de la conscience et l'exercice de la raison sont liés. II/ Les exigences de la quête de l'identité 1/ Une exigence d'unité, d'ou problème du corps > Selon Descartes, distinct de la conscience et lié a elle > Selon Merleau-Ponty, identité du corps et de la conscience 2/ Une