Le Dialogue Amoureux

prochaine de la belle qui sera alors confrontée, à son tour, à l'indifférence et au dédain. - 2nd tercet: alors que le lecteur pourrait s'attendre à une invitation au carpe diem, l'amant exprime sa vengeance. Viau semble refuser le tourment amoureux! Introduction: - Hérité de la fin'amor la belle indifférente a fait souffrir bien des cœurs de poètes et a fait couler beaucoup d'encre. - Après Ronsard, Théophile de Viau s'inscrit dans cette tradition et propose une variation

qui a le plus inspiré les poètes, dans tous les lieux comme dans toutes les époques: des poètes de l’Antiquité à ceux de nos jours, en passant par Ronsard, Hugo, Apollinaire ou Aragon, on n’en finirait pas de citer les auteurs auxquels le sentiment amoureux a inspiré certains de leurs plus beaux vers. Chacun, pourtant, a su traiter le thème à sa façon. Nous en avons l’illustration avec les trois textes qui nous sont ici proposés : le premier, écrit par Victor Hugo vers 1850, en pleine période romantique

constituent autant de lieux de sociabilité. Se multiplient aussi les œuvres qui privilégient la forme dialoguée, Diderot quel que soit le genre littéraire qu'il choisit lui donne une forme dialoguée, cf. Le dialogue philosophique du Supplément au voyage de Bougainville ou du Neveu de Rameau, le roman dialogué de Jacques le Fataliste. Seule la parole partagée, qui circule et se confronte à la parole de l'interlocuteur, possède pour les "intellectuels" du XVIIIème siècle une vie qui lui assure son impact

- Début de la scène 7, Roxane semble dominer le dialogue : elle domine Christian et le dirige dans la scène (position en hauteur symbolique). Mais quand Cyrano prend la parole, le rapport de forces s’inverse. - Enchaînement subtil de Cyrano à partir des quelques mots de Roxane (question du vers 1441). - Paroles de la jeune femme interrompues par son interlocuteur ou hésitantes. - Prise de pouvoir du langage par Cyrano qui se déclare : le dialogue glisse vers la tirade (déséquilibre des répliques)

singulier. Le théâtre est un système de communication artificielle, conventionnelle, stylisée dont le texte est un élément nécessaire, incontournable. II.LES DIALOGUES/PAROLES ET DIDASCALIES « Dialogos » : discours entre 2 personnes. Ce sens étymologique originel s’est perdu. Dialogue met souvent en scène plus de 2 personnages. Le dialogue au théâtre diffère nécessairement de la conversation ordinaire. Conversation factice, organisée (destinée à produire du sens). Il faut éliminer un nombre de scories

et Silvia dépend l’issue heureuse de la pièce. Dorante a joué franc jeu puisqu’il a révélé son identité à Silvia, mais il est trop jaloux de Mario, qu’il pense amoureux de Silvia, pour comprendre véritablement les sentiments de la jeune fille. L’extrait montre une situation de désordre dans les esprits. On peut qualifier le dépit amoureux où les personnages sont dans une réelle souffrance. I La souffrance des personnages L’aparté de Silvia débute l’extrait. Il est assez long. Il augmente la

français du XIXe siècle. Ce poème apparaît en dernière position du recueil Les fêtes galantes, publié en 1869. Dans ce dernier poème, Verlaine évoque la rencontre de deux êtres qui se sont aimés. Ce poème apporte à ce recueil qui parle des sentiments amoureux, une touche funèbre par la disparition des sentiments due aux effets du temps. Comment Verlaine, poète du symbolisme, met-il en place la tristesse dans ce poème ? Pour répondre à cette question, nous analyserons tout d’abord le décor puis les

- “mon cœur" elle joue avec les distances, Carmen est une femme pleine d’audace. On voit que Carmen domine dans ce dialogue, elle a pour elle 3 répliques contre 1 pour Don José, Don José parait dominé subjugué. 3ème mouvement : Situation finale (un homme amoureux) On revient à la narration pour exposer les résultats de cette interaction. - “Elle me l’a lança” geste ensorcelant de Carmen - “entre les deux yeux” Carmen est pleine d’adresse

une connotation sensuelle. La périphrase : « le mois où l'on aime » accentue cette impression de même que l'expression « les arbres profonds » et le tutoiement amoureux (vers 4, 7 et 8). Le verbe « triompher » (vers 6) ne laisse aucun doute sur l'issue de la scène. Le jeu sur les pronoms met en scène la réciprocité du sentiment amoureux qui passe par l'hymne à la nature. IIè axe : Une nature complice Il s'agit d'une scène printanière. Le champ lexical de la nature est omniprésent : « joncs

l’idylle de jeunes amants qui sont séparés par la mort. Dans Virginie et Paul, on s’attend à une profonde histoire d’amour. Mais au lieu de ça, nous découvrons dans ce lieux romantique décrit par le narrateur plongé dans la mélancolie, deux jeunes amoureux dont le seul intérêt est l’argent. Grâce au registre réaliste, le narrateur commence par décrire un cadre à l’atmosphère idyllique qui le rend nostalgique . En utilisant pour cette description le présent d’énonciation le lecteur à l’impression