Le Dialogue Amoureux

exprimer ses sentiments. Nous verrons dans ce commentaire que c’est non seulement une lettre de désespoir amoureux mais aussi l’insolence de Vicomte qui adopte une certaine hypocrisie et vas jusqu’à la tromperie. I – Une apparente lettre de désespoir amoureuxA – Le registre lyriqueCette lettre 48 des Liaisons Dangereuses se lit d’abord comme une lettre de désespoir écrite par un amoureux éconduit.-Le champ lexical de l’amour place ainsi le texte dans un univers lyrique -Le Vicomte de Valmont

l’énonciateur en effet le « je » est omniprésent dans toutes les strophes et parfois plusieurs fois, il est employé avec le pronom personnel « me » et l’adjectif possessif « mon ». Le temps qui est le présent d’énonciation souligne le dialogue avec le lecteur qui ainsi instaure un dialogue de confidence. De plus, dans le poème de Paul Verlaine, Romance sans parole il y a aussi l’existence de la présence de l’énonciateur comme nous pouvons le voir dans le premier vers « mon âme » ou dans le troisième vers « 

style se caractérise par l'excès : trop d'esprit, d'inventions, de détours. Marivauder est un terme qui s'emploie très rapidement, la première occurrence du terme date de 1734. On reproche à Marivaux ses néologismes, ses expressions (« tomber amoureux », «fictivement », « scélératesse ») l'utilisation abusive de pluriels («des humilités » au lieu de « l'humilité »). On reproche aussi à Marivaux de faire un théâtre sans action, réduit à un flot de paroles, de ne parler que d'amour. Contrairement

La chanson de Benjamin Biolay, Brandt Rhapsodie, issue de son album « La Superbe » nous présente un couple, qui échange par Post-It sur le réfrigérateur (que l’on pourrait facilement rapprocher aux SMS) pour différents messages, qu’ils soient amoureux, routiniers ou même cyniques. En comparaison, Stromae dans sa chanson Carmen évoque les histoires d’amour éphémères naissant de plus en plus régulièrement sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, MySpace, ou globalement sur Internet. L’article

de se retrouver. « Il nous délie d’un fou pour nous laisser ensemble. » La réplique de Clindor nous permet de comprendre qu’il se joue de Matamore. Isabelle, elle, voit en la sortie de Matamore une aubaine. Isabelle est directe ce qui permet au dialogue d’entrer dans un registre intime. Dans sa troisième intervention, Clindor fait sa déclaration d’amour mais Isabelle le coupe. Déséquilibre entre les deux personnages. Clindor utilise le champ lexical de la galanterie et de la préciosité. Il est

parfois nominales + d'autres inachevées + « ... » = doute. - ponctuation parfois très expressive, voire abusive (cf double point d'exclamation) - faute de grammaire (manque « ne ») → surprenant dans un poème du XIXe siècle. - présentation confuse d'un dialogue : tirets, pas d'énonciateurs/verbes de paroles → rédaction peu rigoureuse → lecteur perdu. C° : étonnement des lecteurs par la forme du poème + l'originalité de sa syntaxe → l'aspect boiteux ++ => cette forme « laide » est un message (image du poète

qui repoussera ses avances, affectueusement mais fermement. La quatrième pièce " Vœu" la mentionnera presque explicitement. Verlaine nous précisera également ce qu'il attend d'une compagne, une présence quasi-maternelle. I- Le souvenir d'un été amoureux (1862) Depuis le mariage en 1858 d'Elisa, le chagrin d'amour de Verlaine le laisse inconsolable "morne et seul". Après son mariage, Elisa quitte la famille Verlaine à Paris avec laquelle elle vivait depuis sa naissance pour vivre avec son mari une

récits possibles. La conclusion du narrateur est explicite. Celui-ci s’amuse de son pouvoir de créateur et ironise à propos de l’écriture du roman : « Qu’il est facile de faire des contes ! » (l. 47). Les lignes 6 à 35 se présentent comme un dialogue théâtral (à l’exception des lignes 10 et 11) : la présence des noms avant les répliques, l’insertion des paroles par le biais des tirets rappellent les codes du genre. Le lecteur peut avoir le sentiment que deux genres alternent dans cet extrait

lieu et du contexte : le narrateur est sur une plage dans le Havre et admire une forte marée. L'élément perturbateur se dessine à l'arrivée d'un ami du narrateur, Axelsen, qui pleure. On retrouve les péripéties dans le récit d' Axelsen, il tombe amoureux d'une jeune fille, souhaite lui faire une aquarelle pour sa fête. A défaut d'eau, il prend de l'eau de mer et l'aquarelle devient vivante. L'étape finale se caractérise par la déclaration de Johanson, un ami en commun d'Axelsen et du narrateur

en voyant ce qu’on aime ! De l’entendre gémir, de l’affliger soi-même, lorsque par un regard on peut le consoler ! » (Britannicus, Acte III, Scène 7) Par contre, dans Antigone, nous sommes confrontés à un rapport amoureux différent et plus complexe : d’une part, Hémon est fou amoureux et prêt à tout pour Antigone, y compris abandonner sa famille, et de l’autre, Antigone, bien qu’éprise d’Hémon, fait passer sa famille avant lui. C’est un amour idéal d’un autre type – « asymétrique » et mettant en