Le Dieu Du Carnage

le deuxième l'absence de raison des hommes. Il se sent une âme de justicier, et l'image « d'écraser de trois coups de pieds toute cette fourmilière » (l.25) remet l'homme à sa place microscopique dans l'univers. On pense à une apocalypse envoyée par Dieu pour punir l'humanité. Transition : Ce regard sans concession sur l’humanité s’accompagne d’une condamnation sans appel de la guerre. 2. La condamnation de la guerre a) Des procédés d’exagération  On peut remarquer l'amplification

meilleur des mondes », « renverser » : euphémismes pour dire tuer. L’horreur est atténuée, le choc est estompé, la guerre est considérée comme un jeu. * L’oxymore « boucherie héroïque » réunit les deux faces de la médaille de la guerre : illustre carnage sanglant comparé à une exécution d’animaux dans un abattoir, glorifié sous le masque épique. II- Une peinture pathétique des massacres. * a) Changement de ton pour une vision trop horrible physiquement et moralement : * Changement

la tolérance. L’affaire Calas s’inscrit dans une histoire tragique celle de la Réforme et des guerres de religion qui mirent la France au carnage, de toutes les querelles qui opposèrent les ordres monastiques, les jésuites et le clergé séculier, les ravages des conversions forcées, de la violence de l’église. Dans une célèbre prière, Voltaire en appelle à Dieu et à l’humanité pour que la concorde règne enfin entre les hommes. La religion reste un élément essentiel dans toutes les sociétés quelles

mais qui ont laissé dans l’histoire une immense trace de sang. Après trois batailles contre les révoltés, Sardanapale soutint dans Ninive même un siège de deux ans. Or, quand Jonas, sous le père de Sardanapale, annonçait à Ninive la vengeance de Dieu, c’était une ville de trois jours de chemin qui, outre la multitude des pécheurs, contenait 120.000 âmes qui étaient sans péché2. Ici finissent les temps fabuleux de Varron. Aussi n’a-t-on présenté que les faits attestés par tous les historiens

pour le 28/02/23 · Un parcours associé fixé par le programme· Crise personnelle, crise familiale. · Extrait de Phèdre , Racine · Extrait de Le Dieu du Carnage , Yasmina Reza · Extrait d’ Incendies , Wajdi Mouawad · Les lectures cursives de deux pièces de théâtre appartenant à un autre siècle que celui

destin de lèse-majesté, Lui se sentit soudain dans l’âme épouvanté. Stupéfait du désastre et ne sachant que croire, L’empereur se tourna vers Dieu; l’homme de gloire Trembla; Napoléon comprit qu’il expiait Quelque chose peut-être, et, livide, inquiet, Devant ses légions sur la neige semées: —Est-ce le châtiment, dit-il, Dieu des armées?— Alors il s’entendit appeler par son nom Et quelqu’un qui parlait dans l’ombre lui dit: Non. Waterloo! Waterloo! Waterloo! morne

ressentir grâce à la ponctuation, mais pas les gestes et les expressions non-verbales. Bien que l’oral soit efficace sous bien des aspects, il peut aussi s’avérer complètement infructueux. C’est ce qu’illustre Yasmina Reza dans sa pièce Le Dieu du carnage. L’histoire met en scène deux couples qui se rencontrent suite à une altercation de leurs enfants, cette scène montre que malgré les codes qui existent pour converser, pendants la conversation, ils ne sont pas toujours respectés. Cela peut-être

nous paraît très actif, omnipotent) -Des mots du champ lexical de la violence qui soulignent sa cruauté : atroce (gradation : méchant /atroce), féroce (mis en relief à la rime 3 et 4), sombre adj à valeur péjorative (6), brigand (7), entouré de carnage 11, ossements 14. -énumération au v8 + rythme ternaire : l’horreur, le meurtre, les rapines. allitération en r v8 ; Personnage violent, criminel, cruel. Ses victimes : les passants / la forêt : monde animal (le sien) comme le monde végétal :

hyperbole montre sa dénonciation très concrète. - phrases longues qui se gonflent, série de point virgules (l.14 à 19) traduit l’indignation de l’écrivain (autre phrases l.6 à 9). - Vocabulaire très travaillé : champ lexical de la violence et du carnage. - animalisation « bête féroce » et d’autres images : évocatrices et parlent au lecteur. - Allitération en [p] insiste sur le travail de la confrontation et en [s] qui dramatise la notion de sang. III- Un exposé des valeurs des Lumières.

Texte complémentaire n°3 Depuis six mille ans la guerre Plait aux peuples querelleurs, Et Dieu perd son temps à faire Les étoiles et les fleurs. Les conseils du ciel immense, Du lys pur, du nid doré, N'ôtent aucune démence Du coeur de l'homme effaré. Les carnages, les victoires, Voilà notre grand amour ; Et les multitudes noires Ont pour grelot le tambour. La gloire, sous ses chimères Et sous ses chars triomphants, Met toutes les pauvres mères Et tous les petits enfants.