Le Dieu Du Carnage

L’Iliade L’Iliade raconte un épisode de la guerre de Troie, la Colère d’Achille. Les Grecs font le siège devant la ville depuis déjà 10 ans sans résultat ! Agamemnon reçoit comme part de butin Chryséis fille d’un prêtre d’Apollon. Le dieu se met en colère et envoie la peste chez les Grecs. Agamemnon est donc forcé de rendre à son père Chryséis mais demande en échange à Achille sa captive Briséis. Furieux, Achille se retire dans sa tente et refuse de participer aux combats. Il prie même pour que

de sang sur l’autre. En effet, « celui qui anime indûment un dieu, contraint les autres à l’aimer, en attendant de les exterminer s’ils s’y refusent » (Cioran, 1977). Ainsi, contrairement à une opinion communément admise, la religion n’a pas jeté l’anathème sur nos instincts élémentaires (Nietzsche, 1990) : elle les a exacerbé, rendant l’homme à lui-même, lui permettant d’exprimer sa nature bestiale et son goût immodéré pour le carnage sous prétexte d’une paix éternelle. Bibliography Cioran

Le Héros (2) dont il tient des qualités si belles Dans le métier de Mars brûle d'en faire autant : Il ne tient pas à lui que, forçant la Victoire, Il ne marche à pas de géant Dans la carrière de la Gloire. Quelque Dieu le retient ; c'est notre Souverain, Lui qu'un mois a rendu maître et vainqueur du Rhin (3); Cette rapidité fut alors nécessaire ; Peut-être elle serait aujourd'hui téméraire. Je m'en tais ; aussi bien les Ris et les Amours (4) Ne sont pas soupçonnés

« mouchoir »(v.13-14), qui suggèrent l’extrême pauvreté et le dénuement des mères en deuil. - Un dieu indifférent : il « rit » v.9 en antithèse avec les mères qui sont « ramassées dans l’angoisse » v.12-13 (à l’enjambement), et qui pleurent v.13. « Tandis que »(v.1) suggère l’indifférence et la passivité de l’Eglise « Hosannah » v.11 : signifie en hébreu « sauve nous de grâce » Un Dieu intéressé seulement par l’argent qui « se réveille » v.12, au son du « gros sou » v.14. Ces sous

------------------------------------------------- Du haut de leur butte, deux canonniers de l’armé du Nord se querellent, tout en envoyant sans relâche des projectiles sur l’ennemi. L’un est jeune, c’est un militaire fanatique de la première heure qui voit Napoléon, comme son dieu. L ‘autre s’est engagé lors d’un contrat avec la nation : être libéré de prison après avoir servi l’empereur pendant cinq ans. «- Ne voyez-vous rien de plus gratifient pour un homme que de réaliser notre tâche lors d’un jour aussi exceptionnel mon

victime sans défense, et comme la délectation de la souffrance d'autrui. La cruauté constitue un critère de distinction entre les guerres de Religion et les guerres d'avant, idéalisées : Trois facteurs expliquent le glissement de la guerre réglée au carnage de la guerre civile: - l'intervention du populaire - une religion enchantée - la permanence du conflit. L'intervention du populaire ( peuple ) Montaigne dénonce la responsabilité du peuple, désigné comme responsable de ces cruautés. Il perçoit

milieu des huées de la foule… Brouhaha : (à la famille royale) Assassins !!! Vous voulez tous nous tuer !!! Dieu vous fera payer !!! (au Roi) C’est ça, la réconciliation que tu nous as promise ? Le Roi : Je vous promets justice !!! Anjou : (à sa mère, Catherine de Médicis) Dites quelque chose ! Parlez-leur vous aussi !!! Catherine : Au lieu de crier vengeance, remerciez dieu ! Qu’il vous protège et vous réprouve !!! Votre chef est sauvé ! La blessure est légère !!! (la famille royale

le déterminer à reconnaître le vrai Dieu et à abandonner les idoles » ce qui prouve que Clovis ne croyait pas en un seul dieu mais en divers idoles. Mais Clovis va tout de même « reconnaître la puissance suprême qu’il avait niée jusqu’alors » en se convertissant au christianisme. En effet, « dans une guerre où il était engagé contre les Alamans, il leur livra une grande bataille » mais « les deux armées combattaient avec le plus grand acharnement ; le carnage était affreux ; les Francs ne reculaient

le deuxième l'absence de raison des hommes. Il se sent une âme de justicier, et l'image « d'écraser de trois coups de pieds toute cette fourmilière » (l.25) remet l'homme à sa place microscopique dans l'univers. On pense à une apocalypse envoyée par Dieu pour punir l'humanité. Transition : Ce regard sans concession sur l’humanité s’accompagne d’une condamnation sans appel de la guerre. 2. La condamnation de la guerre On peut remarquer l'amplification de la durée : « l'heure où je vous parle »

réclusion Expression personnelle, après projection : la relation virtuelle est-elle une vraie relation ? 8 PLUS FORT… JUSQU’OÙ ? De la politesse au cri Yasmina REZA Le Dieu du carnage Distribution de 8 extraits, dans l’ordre chronologique de la pièce ou non suivant le nombre d’activités Roman POLANSKI Carnage Affiche du film Sydney LUMET 12 hommes en colère 5 extraits : - le vote préliminaire - le second vote - l’analyse du plan qui amène le 3e vote - le discours du juré n°10 -