Le Dilemme Tragique

Corneille, un extrait de la pièce Cinna, publiée en 1642 et un extrait des Trois Discours sur le poème dramatique en 1660. Ces textes, écrits à des périodes différentes, présentent un thème commun à savoir le tragique. Il s'agit pour nous d'examiner justement la manière par laquelle s'opère le tragique dans ces textes. Au point de vue, du registre de la langue, ces textes sont tous d'un niveau soutenu, par exemple l'usage du « Ô » (l.1), ou l'emploi de l'interrogation inversée : « Que pouvais-je voir

Dilemme tragique : O rage ! O désespoir ! O triste dilemme... Quel que soit mon choix, le résultat est le même. Je demeure seule, me languissant de ces contraintes, Et où les solutions me paraissent trop restreintes. Je recherche au plus profond de mon cœur, Un miracle qui me ferais oublier ma peur. Dois-je, unir mon sang a celui de mon bien aimé ? Ou faut-il obéir, a celle qui me la octroyée ? Mon destin ne peu me jouer un tel tour, Si ce n’est que pour me privée d’amour… Je dois tous

Hermione le supplie de retarder ce mariage, mais devant le silence de Pyrrhus, lui laisse finalement entendre qu’elle se vengera. La scène 1 de l’acte V est constituée par un monologue délibératif d’Hermione qui traduit son conflit intérieur, son dilemme tragique : faire assassiner Pyrrhus pour assouvir son désir de vengeance ou le laisser en vie et continuer ainsi à pouvoir espérer ? Cette scène va être analysée sous l’angle du projet de lecture suivant : nous allons voir comment Racine, par le recours

retrouvent dans les caractères des différents personnages. Coelio par exemple donne un ton tragique à la scène en affichant aux yeux des spectateurs une sorte de dilemme que l’on pourrai rapprocher à un dilemme cornélien, en effet il doit choisir entre renoncer au cœur de Marianne car celle-ci est mariée ou trouver une solution pour conquérir son cœur malgré cela. Ses répliques nous donnent également un aspect tragique de la scène avec par exemple « je n’ai plus qu’à mourir ». Les autres personnages quant

il faudra sans doute voir en quoi elle est tragique ; un sénateur qui donne un cours de science politique à une comédienne, au tout début d’une pièce, c’est peut-être une leçon indirecte de Hugo, et ce serait du théâtre engagé. 3. Donc on analysera d’abord la tragédie d’Angelo, en montrant qu’il est soumis à des forces qui le dépassent et qui le font agir : un pouvoir extérieur et la peur de lui désobéir, et qu’il se trouve dans un sérieux dilemme. Ensuite, on cherchera à comprendre le sens de

La scène 3 de l’acte I est la 1ère scène où le spectateur rencontre Phèdre. Celle-ci est présentée auparavant comme souffrante et mourante, mais on ignore encore de quoi elle souffre. C’est surtout une Phèdre tourmentée par un dilemme qui est présentée, partagée par le fait de dire ou ne pas dire. C’est la raison pour laquelle l’héroïne est mise en confiance par sa nourrice Oenone. Celle-ci lui rappelle son dévouement au vers 243 : «  madame au nom des pleurs que pour vous j’ai versés ». Elle la

dialoguent entre eux, mais à travers leurs paroles, l'auteur s'adresse aux spectateurs). La double énonciation se manifeste notamment dans le quiproquo (malentendu comique, le spectateur connaissant ce qu'ignore le personnage) et l'ironie tragique (le héros tragique ne discerne pas la menace qui pèse sur lui et dont le spectateur est informé). LES DIFFERENTES REPLIQUES - une tirade est une longue réplique; - une stichomythie, quand des répliques brèves s'enchaînent vers à vers;- un récit est une longue

composé de nombreuses œuvres, parmi lesquelles se trouve Horace , une pièce jouée pour la première fois en 1640 et mettant en scène l’affrontement entre les Horaces et les Curiaces. L’action se construit sur un événement tragique, aux prémices de Rome, alors que la ville rentre en guerre contre une de ses voisines, Albe. Horace, personnage principal de la pièce est désigné pour prendre part au combat, bien que sa famille soit liée à celle de ses

entendu des spectateurs. Dans la scène 1 de l’acte III extraite de la pièce Horace, qui appartient au registre tragique, datant de 1640, son auteur, Corneille propose un monologue permettant au personnage de Sabine de révéler ses sentiments face au combat qui oppose son mari, Horace défenseur de Rome, à ses frères Curiaces alliés d’Albe. Dans cette scène la jeune Albaine se confie sur le dilemme concernant la délibération du combat, quelque soit son issue, Sabine perdra un être cher. Elle doit cependant

héroïque auquel Bérénice finit par consentir, après Titus. La position de Titus ne fait pas de lui un héros tragique mais un homme déchiré entre son amour et sa gloire et qui sacrifie tout et vite à cette dernière, même « à son coeur défendant » et malgré ses contorsions pour l’avouer et se l’avouer. l’enjeu politique dont Titus est prisonnier Écartelé entre deux absolus, le héros tragique est néanmoins le contraire même d’un être fermé à l’émotion et au pathétique. Les pleurs de Titus (1156)