Le Discours Narratif Chez Rousseau

Le conte de Diderot appartient à la littérature d'idées car il a une visée argumentative, mais un conte philosophique est à la fois un texte narratif et argumentatif. Il a pour registre dominant le satirique mais mélange d'autres registres secondaires tels que le comique et le didactique. Le registre satirique est proche du polémique : c'est un discours engagé, qui s'attaque à une personne ou à un groupe, aux mœurs, aux institutions sociales ou même à la nature humaine. Ce qui correspond bien à

mesure, afin de mieux la comprendre, la différence entre les oeuvres ne sauraient dériver exclusivement de la manière dont elles présentent l'univers au lecteur (imagination abstraite et naïve chez les auteurs archaïques, concrétion accomplie chez les auteurs du XIXe siècle, surcroît d'astuces formelles chez les modernistes). Pour saisir et apprécier le sens d'un roman, il ne suffit pas de considérer la technique littéraire utilisée par son auteur ; l'intérêt de chaque oeuvre vient de ce qu'elle propose

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le Théâtre français, à Paris. Depuis les XVIIe-XVIIIe s., sous ses arcades, maisons de jeu, qui avaient fait l’objet de condamnations morales et philosophiques du XVIIIe s. : lieux de corruption, de dépravation, où l’on pactise avec le diable. Cf. Rousseau. Les jeux de hasard en particulier ont fait l’objet de condamnation par l’Église depuis le Moyen Age. * Cf. jeu de dés des légionnaires romains aux pieds du Christ. * Les jeux de hasard donnent une certaine représentation du monde ordonné par la

oltaire (cf biographie) est un des principaux représentants des Lumières avec Diderot, Rousseau… Il est le plus connu car sa carrière, son œuvre et même sa vie sont les plus représentatives des valeurs, idéaux des Lumières (son œuvre très diversifiée témoigne d’un éclectisme et d’une volonté de toucher un public large) en plus d’un engagement concret dans la vie de son temps (exemple :Jean Calas) Ce texte est un conte philosophique (intégral) :c’est un récit possédant une forme d’argumentation

lecteur en particulier. Création d'une relation familière. « Je voulais que ce livre soit commode avant tout pour mes parents et mes amis » : rappel clair de la volonté de cercle intime. On peut cependant penser à un effet de style tel que celui vu chez le cardinal de Retz=> recherche d’un destinataire pour se justifier d’un écrit de soit à une époque où parler de soit gratuitement choque. Il faut cependant prendre en compte l’état d’esprit supposé de Montaigne, qui, dans une attitude rappelant le

temps dans sa durée, la nouvelle celui du temps concentré autour de l'instant. Le texte court organise ses matériaux de façon spécifique. Les éléments narratifs essentiels sont mis face à face, opposés les uns aux autres en couples, suivant des pôles qui organisent le récit. Le signe le plus évident de cette tension est le renversement narratif : à la fin du texte, la situation est le plus souvent inverse de ce qu'elle était au début. Non seulement la nouvelle nous mène d'un état très fortement

libertin qui apparaît comme un roman de la condition féminine → aliénation par la sujétion à l’homme, par l’éducation ou par la dévotion. I. Le procès de trois éducations. A. Cécile Education reçue par Cécile chez les Ursulines = caricature d’éducation → éducation négligente (// Marianne chez Marivaux ou la « religieuse » de Diderot) : elle ne sait rien du monde, on n’a fait que lui imposer des interdits sans lui donner une réelle formation morale. A l’entrée dans le monde, les choses ne changent

textes. ● L´essai (et les genres qui lui sont apparentés : pamphlets, lettre, plaidoyer, discours...) est le genre traditionnellement dévolu à l´argumentation : il est donc naturel de penser qu´il sera efficace. Il présente une réflexion personnelle dans laquelle l´auteur s´implique directement. La présence plus ou moins marquée de la première personne et parfois de la seconde (lettre, discours etc.), le recours à des expériences personnelles ainsi qu´à un argumentaire nourri en fond un genre

Misérables, épopée historique, sociale : « Ce livre est une montagne » (Hugo) « …le poème de la conscience humaine ».(Hugo) « Il s’agit de fondre toutes les épopées dans une épopée supérieure et définitive ». (Hugo) Chez Balzac encore, le moindre détail participe à une totalité grandiose. Médiocrité du quotidien toujours transfigurée : cette transfiguration tient à l’imposition du mythe sur les personnages : A propos du Père Griot : « Le christ de la paternité »