Le Dormeur Eveillé

Tirso de Molina par l’inversion du schéma lopesque ou tirsien ; le triomphe du Bon Père face aux fautes du Fils, par exemple. Première version rédigée vers 1629-1630. Le thème est inspiré des Mille et une nuits, l'épisode d'Abul'Hasam ou le dormeur éveillé. Le thème central de l'histoire est la manière dont le destin rattrape les personnages, le roi lui-même devenant l'outil principal d'un destin qu'il aurait voulu contrecarrer. Ce thème d'inéluctabilité du destin est un ressort dramatique d'une

SEQUENCE 1 Le dormeur du Val Arthur Rimbaud Introduction      Arthur Rimbaud (1854-1891) est un poète français né à Charleville et mort à Marseille à l’âge de 37 ans. Il écrit ses premiers poèmes à 15 ans et ses derniers à 20 ans. Il renonce à l’écriture pour se consacrer à une vie aventureuse qui l’emmène au Yémen et en Ethiopie où il devient négociant et explorateur. Arthur Rimbaud était une personne avec des idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires.      Le poème Le dormeur du val est

ces instances fonctionnent les unes par rapport aux autres=> conflits intrapsychique permanent L’interprétation des rêves • acte psychique à part entière • gardien du sommeil (intègre élément nuisible du réel pour protéger le sommeil du dormeur) • permet aux pulsions de s’exprimer mais sous des formes détournées afin de contourner la censure du Surmoi. ⇨ Il existe donc 2 versants du rêve : son contenu latent (les pulsions refoulées) et son contenu manifeste (le « scénario » du

personnes de son entourage dans ses rêves. En effet, les gens qui gravitent autour d’elle lui fournissent les éléments pour construire son univers onirique lorsqu’elle s’endort. Freud parle de censure lorsque l’esprit est éveillé car le Moi ne pourrait gérer tant de remises en questions et d’attaques contre son identité propre. Ainsi, lorsque le sujet est endormi, la barrière du Moi s’ouvre et c’est alors que les représentations symboliques déguisées, selon Freud toujours

le cortex. • Baisse générale du métabolisme : baisse de température et de la consommation d’énergie, baisse des fréquences respi-ratoire et cardiaque, tension musculaire réduite (mais on peut parfois observer des mouvements). Si on réveille un dormeur en sommeil lent, celui-ci déclare gé-néralement ne se souvenir de rien sinon de quelques vagues pensées. Parfois, mais c’est rare, la personne peut rapporter avoir rêvé. 6-35  Gilles Bourbonnais / Université Laval Chapitre 6 123456781234Sommeil

donner de la force aux dénonciations comme aux sentiments : dans « Mélancholia », la métaphore utilisée par Victor Hugo pour comparer les machines à des monstres dévorant les enfants que l’on fait travailler dans les usines est efficace. Dans « Le Dormeur du val », Rimbaud crée des effets de sens intéressants et destinés à faire réagir et réfléchir le lecteur à l’aide d’enjambements comme : « la main sur la poitrine / Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit » De même, la répétition de « Ce

présente : celui qui possèderait tout (ne) serait (qu’)un dormeur, un endormi qui rêverait sa vie au lieu de la vivre. Au contraire, l’homme en proie à l’inquiétude, c’est-à-dire au manque qu’il faut combler, « s’éveille à lui-même ». La douleur dont parle Alain doit être une « pointe de douleur », comme une aiguille qui nous pique et nous empêche de nous assoupir. De même pour l’inquiétude ou la passion : elle sont ici les modalités de notre éveil. Pourquoi être un veilleur ? Pour ne pas s’arrêter

contre leur injustice alors que maintenant ils ne se battent plus. En ce mois d’août, les habitants sont comme anesthésiés malgré la présence de la mort, ce sont des mort-vivants comme le montre l’oxymore qui est également une métaphore « dormeurs éveillés »l.3, la phrase ligne 2-3 « Mais ils dormaient déjà en vérité, et tout ce temps ne fut qu'un long sommeil. ». Le moment où ils recensent la douleur c’est « dans la nuit,[où] leur blessure apparemment fermée se rouvrait brusquement. Et réveillés

ses personnages. Pour les références à l’œuvre intégrale, on se reportera à la pagination de l’édition Classiques Hachette. 5ème leçon LE PERSONNAGE DE GRANDET Extrait (p. 120) « En effet, peu dormeur, Grandet employait la moitié de ses nuits… » jusqu’à la fin du chapitre p. 122. « En effet, peu dormeur, Grandet employait la moitié de ses nuits aux calculs préliminaires qui donnaient à ses vues, à ses observations, à ses plans, leur étonnante justesse et leur assuraient cette constante réussite

la nuit dans le poème, elle jette sur lui un voile d’étrangeté : « Longtemps y traine encore une brume des songes ». Le terme « brume » peut, évidement représenter un voile « physique », formé d’eau condensée ; mais, il renvoie surtout à l’état du dormeur qui émerge de son sommeil, alors qu’il reprend petit à petit ses esprits et rejoint la réalité. Ce substantif est aussi le sujet du verbe « trainer », qui personnifie quelque peu la brume, qui semble quitter le champ avec lenteur et indolence ; mais