Le Doute Sceptique

I. Notre représentation de la réalité ne reflète pas adéquatement la réalité 1) Les défauts inhérents à nos organes sensoriels Sextus Empiricus et les sceptiques antiques (Pyrrhon) remarquent que certains voient mieux de loin que de près, tandis que pour d'autres, c'est le contraire ; les daltoniens ne distinguent pas les couleurs, alors que d'autres les distinguent ; quant aux aveugles, ils ne voient rien du tout. D'une personne à l'autre, les perceptions diffèrent considérablement ; et on

ne peut s’affirmer qu’une chose est tout a fait vraie, il doit d’abord l’analyser, la vérifier. Avant de douter il faut donc prendre conscience et percevoir, ressentir les caractères qui doivent être étudiés. Et plus tard, il est possible d’être sceptique a propos de ces caractères c’est-à-dire de proposer une critique de la prétention à la vérité. Le désir de l’homme étant de parvenir à la vérité, le scepticisme pyrrhonien – du philosophe grec Pyrrhon - qui suppose que l’homme ne peut être sur de

(nihilisme) Promotion de vérité Economie instinct réactif  de connaissance Rendre la vie fondamentalement désespérante, supportable Chez Nietzsche on assume la transformation 1) Les limites de scepticisme David Hum  Sceptique faculté de douté de l’homme à atteindre la vérité Pyrrhonien  scepticisme outré Parler et agir apparaisse comme une affirmation (Pascal contre sa) Léthargie=torpeur Pascal= Si l’idée de la vérité est abolie ceci rend l’homme inerte et paresseux

occupé  par  une  seule  et  unique  personne  qui  est  le  maitre  de  vérité,   après  ce  lieu  était  accessible  à  tout  homme  :  la  vérité   est   donc  ce  qui  a  obtenu  l’assentiment et l’accord de tous.  Face  à  cette  situation,  un  sceptique  dirait  que  quiconque pourrait rapporter l’opinion publique  dans   la  direction  qu’il  souhaite  grâce  à  une  rhétorique  dangereuse,  qui  ne  s’intéresse   en  aucun  cas  à  la  vérité.  Tout  comme  ce  groupe  de  personne  peut  parfaitement 

Citation de Sénèque : « Que philosopher c’est apprendre à mourir » IV Le scepticisme Définition : Attitude d'une personne qui doute, qui n'adopte aucune croyance. Une doctrine philosophique qui nie la possibilité d'atteindre la connaissance de la réalité telle qu'elle est. Par extension progressive de son sens, le mot "scepticisme" en est venu à désigner un doute sur ce qui est de façon générale accepté comme vrai. Citation de Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes, I, 8 » qui résume le

crainte de se tromper. L’évidence est ce qui fonde la certitude. On la définit comme la pleine clarté avec laquelle le vrai s’impose à l’adhésion de l’intelligence[1] » Autrement dit, on certain de quelque chose, quand on porte un jugement qui exclut le doute et la crainte de l’erreur. Le critérium de la certitude est l’évidence par laquelle l’esprit humain est placé dans une espèce de contrainte : telle vérité me paraît certaine parce que je vois bien qu’il ne peut pas en être autrement ; cela « saute

philosopher   La méthode : le doute hyperbolique (§2) §2 A cette fin, je dois abandonner les croyances des choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables aussi prudemment que celles qui sont entièrement fausses. -Pourquoi partir de rien? Afin de n'admettre dans son système aucune proposition dont on n'ait préalablement montré qu'elle y trouve sa place, et de déterminer lesquelles, de ses anciennes opinions, valent ou non d'être réintégrées. C'est le doute qui va permettre la discrimination

certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas, à se remettre en question. Il existe différents sorte de doute. En effet, entre le doute septique et le doute méthodique à fonction critique, entre le doute de pure et simple prudence et le doute démobilisateur qui invalide à priori toute action, il y a de grandes différences. Certains doutes sont des inhibiteurs à l’acte. L’action c’est ce que fait quelqu'un qui réalise une volonté, une intention. C’est un lieu commun de penser que le doute est paralysant

réapprendre à voir le monde, les autres et le reste, à commencer par soi. 1° : le doute méthodique Toute la philosophie cartésienne est organisée par les concepts de doute et de méthode. C'est une conséquence de ce qui précède. Et il faut comprendre d'une manière générale que la méthode est inutile à celui qui ne doute pas (car celui-ci sait déjà, ou croit savoir) mais qu'elle nécessaire pour échapper au doute. Dès ses premiers textes, règles pour la direction de l'esprit, Descartes s'intéresse

de la méthode, l'enjeu pour Descartes est surtout de présenter sa méthode et de lutter contre le scepticisme : "remarquant que cette vérité, je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais" (IVe partie). Si l'on ouvre Les Principes, on lit : "je pense, donc je suis, est la première et