Le Fief De Reprise

devient une monarchie militaire absolue. Au 3e siècle, c’est l’apogée de la science juridique romaine. Les Sévères utilisent les juristes pour fonder leur pouvoir. À cette époque, les juristes romains forgent des maximes, des formules qui seront reprises ensuite même au-delà de Rome, après Rome par tous les absolutistes. Le juriste le plus connu est Ulpien : « quod principi placuit legis habest vigorem » (=ce qui plait au prince à force de loi), « princeps legibus solutus » (=le prince est délié

libre de rompre le contrat le liant au roi. On est face à 2 logiques de commandement inconciliables : une logique contractuelle. La sanction devinent difficile quand le roi à faire à une famille et non plus à un individu, car en effet, de viager le fief devient héréditaire. Les seigneurs s’incrustent dans leur fonction au point de trouver normal de léguer ces fonctions à leur fils. La royauté va valider cette évolution. Charles le Chauve, en 877, par le capitulaire de Quierzy-sur-Oise, va reconnaitre

seigneurs sur les terres ou les personnes dépendants d’eux. Actuellement, la notion de féodalité désigne l’organisation politique et sociale qui se développe après l’échec des carolingiens et qui trouve son fondement dans le contrat de fief. Pour Auguste Dumas, « le fief était la concession d’un bien lucratif faite par un seigneur à l’un de ses hommes en rémunération de service. Devenu héréditaire et aliénable, il faisait partir du patrimoine du concessionnaire, il a donné son nom au régime parce qu’il

du moins blessé. Elles mettent en valeur les combats afin de donner aux lecteurs/orateurs de la chanson de geste l’impression de pouvoir se faire une image du combat. Nous comprenons leur importance. Nous pouvons voir cet exemple à de nombreuses reprises dans le texte, nous pouvons notamment citer la laisse où Raoul meurt : « Et berniers fait son tor maltalant et fiers Raoul parmi l’elme luisant » qui est un parfait exemple des prouesses qui semblent épiques. Enfin, il semble indispensable de parler

d’un seigneur. Section 1 – Le lien féodo-vassalique. Dérive de la recommandation franque. Deux éléments principaux : lien de vassalité = contrat. Engagement/obligation. Vassal s’assure la protection. Fief : contrepartie engagement du vassal. Elément essentiel du contrat. Fief : bien que le seigneur attribue au vassal pour sa survie matérielle. I. La vassalité A. La cérémonie d’entrée en vassalité Contrat est conclu au cours de la cérémonie de l’hommage. Cérémonie publique

et justice foncière. La justice féodale est celle qui est mise en œuvre quand il y a conflit entre deux vassaux ou entre le seigneur et ses vassaux. Elle est dite contractuelle car elle est effectivement liée à un contrat, qui est le contrat de fief (voir en dessous). Les deux parties sont d’accord pour que la justice soit rendue de telle ou telle façon. C’est une justice par les pairs, c'est-à-dire par les égaux, par les semblables. Le seigneur doit réunir l’ensemble des vassaux, et ce sont

libres (alleux) connaissent une très forte diminution. B – Les vassaux et les tenures nobles Élite société féodale : chevaliers. Elle s'ordonne autour de lien féodo-vassalique qui se décompose en un lien foncier et personnel. « Féodo « qui vient de fief, terre noble qui est tenue du Seigneur. Ce mouvement de féodalisation des terres et de vassalisation de paysans aisés contribuent à créer l'élite de la société féodale en allant se mettre sous la protection d'un Seigneur. 1) La vassalité La vassalité

désigne alors tout ce qui se rattache au fief. A partir de 1789, le sens s'altère et prend une connotation péjorative = tout ce qui mérite d'être détruit dans la société d'ancien Régime. Deux conceptions : - sens strict = ensemble d'institution créant et régissant des obligations d'obéissance et de services de la part du vassal envers le seigneur. En retour, le seigneur doit protéger et entretenir le vassal, ce qui se concrétise par la concession d'un fief. - sens large = système social et politique

Europe, il se caractérisa par un contrat mutuel et des obligations réciproques de seigneurs et de vassaux. A. Le contrat féodo-vassalique Ce contrat comprend systématiquement un lien personnel (le contrat) et un lien réel (la concession d’un fief). 1. Le contrat solennel vassalique La société féodale a repris les usages de la vassalité carolingienne auxquels elle a ajouté des rites nouveaux. La formation du contrat comporte toujours deux phases que l’on appelle désormais l’hommage

guerrière, ceux qui sont rentrés dans la chevalerie par le rite de l’adoubement. L’adoubement est une cérémonie symbolique qui consacre les qualités militaires et l’éducation des individus. Par ailleurs sont considérés comme nobles ceux qui possèdent un fief dans la mesure où le contrat vassalique implique une participation au pouvoir. De sorte qu’à la fin du XIIème siècle, la notion de noblesse qui énonce une notion de fait, se transforme en notion de droit. La noblesse se ferme et l’hérédité devient