Le Gaullisme

période, de l’immédiat après-guerre jusqu’au milieu des 50’s, est marquée par la nécessité de liquider les suites de la guerre et de l’occupation ennemie. La mémoire nationale est accaparée par les deux grands courants politiques de l’après-guerre, le gaullisme et le communisme. • La deuxième période, qui est tout entière tournée vers la Résistance, couvre les années 1954-1971 et s’est ouverte au lendemain des lois d’amnistie votées pendant la guerre froide par le Parlement. La politique suivie à cette

coté du maréchal Pétain et participa au mouvement des « Compagnons de France ». Du fait de sa germanophobie, il rejoignit la France Libre à Alger lors de la collaboration. Aux élections municipales de 1952, il fut élu sur une liste RPF. Mais son gaullisme n’est qu’occasionnel donc c’est surtout comme un élu de droite qu’il mena sa campagne. Lui-même petit notable, il se monta contre la campagne de contrôles fiscaux. Il décida donc avec des partenaires de créer un mouvement qui permettait de s’opposer

tente de le dépasser en évoquant à loisir la “rupture”, mais il est vite contraint d'y accoler l'adjectif “tranquille”. En deux mots, tout est dit de cette synthèse, si difficile, que la droite tente d'opérer entre l'existant et le nouveau, entre le gaullisme et le libéralisme. A travers des thèmes très actuels (chômage, déclin, discrimination positive, Europe, homosexualité, parité...), des descriptions d’organisations et de partis et des portraits de leaders, ce dictionnaire de la droite permet au lecteur

4 : Le Gaullisme Introduction : 1 – Existe-t-il une idéologie gaulliste ? 2 – Est-ce un phénomène unique ? I – Les idées de Charles De Gaulle (1890-1970) A – Les influences sur sa pensée 1 – Les influences du milieu et des circonstances 2 – Les influences intellectuelles ou les sources B – Les thèmes de sa pensée 1 – La nation 2 – L'Etat fort et légitime 3 – Le rassemblement II – Les gaullistes Bibliographie du chapitre 4 : BERSTEIN (S.), Histoire du Gaullisme, Perrin

François-Mitterrand, il est l'auteur de nombreux ouvrages, ainsi que des manuels dans la collection Initial, chez Hatier, en collaboration avec Pierre Milza. Serge Berstein est l’auteur de nombreux travaux notamment sur la gauche, sur le radicalisme et sur le gaullisme. Il a été également président de la Société d’Histoire moderne et contemporaine, dont il est aujourd’hui président d’honneur, et membre du conseil scientifique de l'Institut François Mitterrand. Nous proposons de rendre compte du 12ème chapitre

présidentialisation s'impose donc au cours de la république en centrant toutes les activités politiques autour de la volonté du président mais cela ne peut pas durer avec la mise en place de la bipolarisation au sein du Parlement pour s'opposer à l'hégémonie du gaullisme. II/ Cependant, le gouvernement prend plus de puissance avec l'apparition des cohabitations 1/ Tout d'abord, l'entrée en jeu de nouveaux acteurs marque les premières limites à la présidentialisation on se retrouve dans la troisième étape

politique au résultat du référendum). Le régime gaulliste avait déjà été ébranlé par la crise de mai-juin 1968. De Gaulle décède en 1970. Georges Pompidou, l’ancien Premier ministre, succède à Charles de Gaulle dans un contexte difficile. B. L’après-gaullisme : de nouvelles difficultés Le pays subit des blocages divers. Sur le plan social, sur fond de ralentissement de l’accroissement naturel et de vieillissement de la population, les paysans et les ouvriers voient diminuer leur rôle social. Les paysans

mais les «microrésistances» et les expériences locales contre l’exercice vertical du pouvoir. La deuxième gauche réagit contre deux figures de l’autoritarisme qui ont fait bon ménage tout au long des Trente Glorieuses : le centralisme national du gaullisme et celui, supposé démocratique, du PCF. Dire «société civile», c’est un moyen de ne pas dire «Etat» en même temps qu’une manière de ne plus dire «peuple». Il ne s’agit pas seulement d’une méfiance à l’égard de la souveraineté populaire, mais du refus

très encadrée. Les pouvoirs du président se trouvent désormais considérablement renforcés, conformément à la pensée constitutionnelle du général CHARLES DE GAULLE énoncée dès 1946 dans le discours de Bayeux, qui constitue l’acte fondateur du gaullisme politique. On se demande alors de quelle manière CDG pense trouver une stabilité politique pour la France ? Pour cela, nous verrons dans un premier temps que CDG est un opposant aux institutions de 1946 puis dans un second temps, les principes caractéristiques

refusé par le peuple. Il démissionne. Il avait une conception responsable de la Ve république même en l’absence de responsabilité politique. 2° La présidence de Georges Pompidou de 1969 à 1974 La présidence de Pompidou est dans la logique du gaullisme. Elle affirme donc la responsabilité et l’autorité du chef de l’état. Il prédomine le pouvoir, il décide seul, et parfois délègue. Il fait remarquer qu’il est l’élu du peuple contrairement aux parlementaires. Ils n’ont donc pas la même légitimité