Le Gaullisme

et l'organisation de nouvelles élections présidentielles. Elu avec 58% des suffrages face à Alain Poher, Georges Pompidou s'installe à l'Élysée le 15 juin 1969. Sa présidence débute sous le signe du gaullisme. Il choisit comme Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, personnalité éminente du gaullisme et ancien président de l'Assemblée nationale. Après la démission de ce dernier, en 1972, il nomme à ses côtés Pierre Messmer, ministre des Armées du Général. En politique extérieure, il s'efforce d'assurer

tradition libérale. Elle conserve de son passé de gauche le parlementarisme, mais reprend l'élitisme de la droite contre-révolutionnaire.  le bonapartisme (plus autoritaire et charismatique, plus « populaire »), dans la filiation duquel s'inscrit le gaullisme sans s'y réduire. Elle a en commun avec la gauche son attachement au suffrage universel, et au peuple, mais partage l'antiparlementarisme du légitimisme. Les idées principales du programme de Sarkozy pour les dernières élections présidentielles

l’emporte lors du référendum convoqué par De Gaulle et le MRP obtient des résultats médiocres aux législatives de 1962. Le MRP présente un candidat à l’élection présidentielle de 1965, Jean Lecanuet, représentant d’un centre très critique avec le gaullisme. Il mène une campagne moderne, sur le modèle de celle de Kennedy en 1960, sans hésiter à recourir à la télévision comme nouvel instrument de campagne. Lecanuet obtient un score honorable, 15,6% des voix, et parvient, avec François Mitterrand, à mettre

derniers responsables de l'OAS, aux centaines de partisans de l'Algérie française encore détenus, et à d'autres, exilés, comme Georges Bidault ou Jacques Soustelle de rentrer en France. D'anciens activistes de l'Algérie française se rallièrent alors au gaullisme, en adhérant au SAC ou aux Comités de défense de la République (CDR). De Gaulle déclare à Jacques Foccart le 17 juin 1968 : « Il faut que nous allions vers une certaine réconciliation. » Les autres condamnations pénales sont effacées par les lois

se retirant du commandement intégré de l'OTANe 233. Mais la crise étudiante et sociale de mai 1968 met en avant l'archaïsme d'un régime qui semble déconnecté des aspirations de son temps, et d'un président qui démissionne un an plus tarde 234. Le gaullisme se maintient néanmoins au pouvoir cinq ans de plus, sous la figure du président de la République Georges Pompidoue 235. François Mitterrand, Président de la République de 1981 à 1995. En 1974 s'ouvre l'ère post-gaulliste, avec l'arrivée d'une

Gaulle aujourd'hui ? Sans doute parce qu'il a fait la France de l'après-guerre, et parce que c'est la suite de ce qu'il a fondé que nous n'arrivons pas à trouver. Après tout, selon Daniel Cohn-Bendit, les deux maux de la France moderne se nomment gaullisme et communisme. Autant plonger donc à la racine du mal (si mal il y a...), pour chercher un nouveau chemin, et comprendre ce qui s'est joué dans l'histoire nationale pendant cette guerre qui opposa aussi les français entre eux, dans une querelle

création, acquis des traits présidentiels (I). Néanmoins, ce régime politique fonctionnant dans un système politique variable, il sera tantôt présidentialiste, tantôt parlementariste (II). I. Un régime parlementaire qui a évolué sous l’influence du gaullisme Les intentions des rédacteurs de la nouvelle constitution étaient de rompre avec l’instabilité ministérielle caractéristique du régime d’assemblée, en instituant un régime parlementaire (A). Mais l’équilibre des pouvoirs conçu par le constituant

s'appuie sur une bureaucratie, où le travail social est divisé. L'historien va pouvoir par exemple pouvoir utiliser les ces idéaux-types pour comprendre le gaullisme. De Gaulle était un homme charismatique, qui arrive au pouvoir en 1958 au moment d'un forte instabilité politique. Le peuple est en attente de charisme. On pourrait penser que le gaullisme se rapproche d'une forme de pouvoir charismatique. La routinisation de ce charisme serait l'instauration de la nouvelle constitution de la Veme république

Siège aujourd’hui. o Le résistant : son livre, Rue de la liberté, est toujours réédité o Le déporté. o L’homme politique : il fut ministre de la Justice durant la guerre d’Algérie. Est présenté comme un MRP rallié au gaullisme, comme un « grognard » du Général de Gaulle. • Très vite, à sa mort, il devient un personnage historique. Son nom entre dans la toponymie publique : rues, écoles, squares… La famille, nombreuse et très soudée, joue un rôle moteur dans l’édification

entre De Gaulle et les autres dirigeants(Benelux, Italie et Allemagne) Donc le projet n'a pas eu lieu. -Compromis de Luxembourg -Sommet de la Haye (1969) Pompidou propose le sommet de la Haye pour relancer la construction européenne. Fin du gaullisme, La France accepte la candidature de la GB dans l''UE. -Plan Werner 1970> Projet d'union économiques et monétaire (qui se fera 30 ans après). Prévoit une autorité supranationale qui coordonne les politiques économiques de chaque pays membre.