Le Gouffre aux chimères

de Paris. Arrêté par une patrouille de nuit, il est enfermé dans une maison de santé. (…) il reprend une vie littéraire (…) et il écrit ses chefs-d’œuvre : Les Filles du Feu – un recueil de nouvelles poétiques (…) – et les douze sonnets des Chimères (…). Le plus célèbre de ces sonnets, celui dont tout le monde connaît au moins les premiers vers, est El Desdichado (…) Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la tour

représentation animale comme une surface réfléchissante des affects. 41 III. LE DEVENIR ANIMAL DE LA CHAIR A. le corps animal dans la peinture de Bacon et dans les performances de Gina Pane. 47 B. Vers un corps animal : Mes Chimères d’Annette Messager. 54 C. La chair animale en péril : Mes Dépouilles d’Annette Messager et les photographies d’animaux naturalisés de Bettina Rheims. 59 CONCLUSION 62 BIBLIOGRAPHIE 64 TABLE

cauchemar. Le champs de vision s'élargit. Arrivée dans un monde du gouffre, la nuit. Rêverie poétique= expérience quotidienne qui devient une expérience du sublime (sub limes= au delà des limites, donc au delà de tout repère). L'ordre du monde n'est plus un ordre mathématique, mais un ordre chaotique, il n'y a plus de limite. La poésie va à la limite de l'ineffable, de la stupidité. L'esprit du poète revient ensuite du gouffre où il a succombé. Le poète est ébloui, haletant, stupide, épouvanté

à l’imparfait indique que la terre ne les porte plus, elle se dérobe sous leurs pieds et se contente de trembler, ou alors est-ce le poète qui tremble? 1 A cette souffrance partagée s’ajoute le vide que le défunt va laisser derrière lui, le gouffre que l’absence va ouvrir sous les pieds du poète, la béance que la parole poétique va tenter de suturer. La gradation «acculé, cloué, vidé» au poème page 15 transmet une idée d’amplification de la douleur, le terme «cloué» faisant référence au calvaire

Dans les arbres de la forêt! Douteurs errants sans but ni trêve, Qui croyez, étendant la main, Voir les formes de votre rêve Dans les ténèbres du chemin! Philosophes dont l'esprit souffre, Et qui, pleins d'un effroi divin, Vous cramponnez au bord du gouffre, Pendus aux ronces du ravin! Naufragés de tous les systèmes, Qui de ce flot triste et vainqueur Sortez tremblants et de vous−mêmes N'avez sauvé que votre coeur! Sages qui voyez l'aube éclore Tous les matins parmi les fleurs, Et qui revenez de l'aurore

enfance : retour à un paradis perdu que l’on tente de retrouver par les mots. - Poésie et jeux : => Jeu sur le signifiant/ signifié, analogies, correspondances, synesthésies... 12) Poésie et rêve : Les poètes méconnaîtraient la réalité, chimères. La poésie est proche du rêve parce qu’il y a une énergie de libre de l’inconscient qui s’exprime au moyen de processus. Les jeux de langages, les associations d’idées renvoient au travail du rêve. cf. Surréalisme et importance accordée à l’inconscient

which finds expression in the concluding lines of L'Âne: Dieu ne veut pas que rien, même l'obscurité, Même l'Erreur qui semble ou funeste ou futile, INTRODUCTION 5 La Legende des Siecles Que rien puisse, en criant: Quoi, j'étais inutile! Dans le gouffre à jamais retomber éperdu; Et le lien sacré du service rendu, A travers l'ombre affreuse et la céleste sphère, Joint l'échelon de nuit aux marches de lumière. Hope is indeed the keynote of Hugo's poetry. In the darkest days of 1871, when France was

de LAMARTINE (1790-1869) Nouvelles méditations poétiques ; 1823 L'homme et la mer Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. Vous êtes tous les deux ténébreux et

le Second Empire de N.III). Comme dans le conte et comme dans l’activité onirique, grandes expériences fondamentales du désir, de la peur, de l’attrait suscité par l’interdit à travers des situations concrètes. Poésie comme libre exploration des gouffres intérieurs, de ce que Rimbaud va bientôt appeler l’inconnu. 2.2. Paris, ville où fleurit le monstrueux - Dans la préface, B qualifie d’énormes les villes modernes ; ne signifie pas seulement gigantesque, mais étymologiquement « hors-norme », et

désire de toutes ses forces. Il y a aussi de l’aveuglement, ce qui la rapproche de lui, elle lui ressemble : elle est dans le déni, comme Don Juan l’est et le sera de plus en plus dans la pièce. Elle ne veut pas voir la réalité, elle préfère « mille chimères ridicules » qui le peignent « innocent » à son cœur, elle veut se tromper, elle s’y emploie. Alors que la Princesse de Clèves disait « les passions peuvent me conduire ; mais elles ne sauraient m’aveugler2 », Elvire souhaite s’aveugler, et, par un